Booon. Il serait encore temps de faire ce retour critique sur ce volume. Ne faisons pas de suspens, c’était une très bonne saison pour moi. Si j’ai eu autant de mal à démarrer mon texte sur cette saison c’est autre ma charge de travail pour le forum, c’est surtout dans la structure de celui-ci. Disons que j’ai surtout compris que le volume avait un thème, un maitre mot en lui-même. En effet après le volume 6 qui semblait thématisé sur le choix, Ruby qui décide de découvrir les yeux d’argent, Ozpin qui décide de cacher la vérité consciemment à son groupe, le groupe qui décide de défier Cordovin, Adam qui choisit de s’auto-détruire. Ce volume 7 me semble donc consacré à la confiance.




Je vais donc cerner ce qu’a été la saison à travers 3 spectres de la confiance. Mais tout d’abord présentons le synopsis.


Nous retrouvons donc notre groupe après le cliffhanger du volume 6, ceux-ci découvrent Atlas, ou du moins Mantle, dans ce qui ressemble à n’en point douter à une surveillance intensif. L’armée patrouille dans les rues, arrêtent des civiles au moindre mouvement d’agression, des drones circulent en ville surveillant partout. On devine soudain que James Ironwood applique des méthodes musclées, presque tyrannique à sa ville. Après une rapide rencontre avec une vielle connaissance qui fait plaisir de revoir, notre groupe se fait capturer par un groupe mystérieux qui les amène à James, celui-ci s’explique alors qu’il connait le danger et les risques que Salem fait planer sur eux et déploie tous les moyens nécessaires pour préparer, même déjoué sa venue. Bien que n’approuvant pas ses méthodes, l’équipe RWBY collabore alors avec lui, James leur préparant au mieux tous les moyens à sa disposition pour garantir la réussite de la mission, mais ce n’est pas aussi simple…

Chose assez étonnante, le volume est plutôt chiche en action par rapport à d’autres volumes. Pour dire le volume 5 en avait plus. Mais contrairement au volume 5, auquel je dois toujours redonner une chance même si ça me semble mal parti, l’important de l’intrigue se déroule avec le groupe. Pas autour du groupe. Ce qui fait qu’on en a quelque chose à foutre. Le volume aurait pratiquement pu être politique, en effet durant un bon tier de celui-ci, on se concentre sur une élection au conseil d’Atlas entre un nouveau personnage et Jacques Schnee. L’enjeu étant soit de donner une parole à Mantle ou laisser les riches et les corrompus décider de tout pour tout le monde, tout parallèle avec la politique d’un quelconque pays serait fortuite. Mais même si ça vient dans l’intrigue principale, elle n’est pratiquement qu’une quête annexe pour le groupe. Le parallèle entre les pouilleux d’en bas et les huppés d’en haut. À défaut donc d’avoir la référence au roi et l’oiseau que j’attendais, nous offre cette opposition de force dans un visuel qu’y n’est pas sans rappeler Zalem et Kuzutetsu dans Gunnm et ça fait déjà bien plaisir.


Le volume introduit évidemment son lot de nouveau personnage ainsi que le retour de d’autres. Et sont pour la plupart réussi. Penny nous revient enfin tel l’élu (uhuh…) et elle est toujours aussi délicieuse, innocente et pétillante de vie. On découvre par la même occasion son père, le bon Pietro qui a opéré Maria pour ses implants des yeux. Un être un peu affaibli pour une sombre raison. Il semble tout à fait sympathique. Robyn Hills que je vais me garder pour plus tard et qui est accompagné de ses propres mercenaire les happy huntress comprenant Fiona Thyme, appelé par certain biquette, capable d’absorber de la matière, May Marigold capable de créer un champ d’invisibilité et une plante verte. Mais bien sûr l’introduction la plus importante ce sont les Ace ops. Une troupe d’élite, les meilleurs huntsmans d’Atlas et qui servent d’agent d’élite à James. Tous inspiré des fables d’Ésope.

Clover Ebi. Inspiré de la fable « A fisherman good luck », le chef d’équipe, un homme positif et qui possède comme semblance d’influencer, voir même provoquer la chance. Tout ce personnage est vraiment basé sur la chance, son badge et insigne est un trèfle à 4 feuilles, il porte une patte de lapin à la ceinture et se balade partout avec un fer à cheval. Il en devient du coup évidemment l’antithèse de Qrow et la relation en sera évidente avec eux et bordel faudra que j’en parle à la fin. Il est donc évidemment armé d’une canne à pêche. Ce qui est une arme bien plus puissante qu’on ne le croirait

Harriet Bree. Inspiré évidemment de la fable « le lièvre et la tortue » et qui dans cette optique est une femme un peu vantarde mais énergique et a évidemment une semblance de super vitesse, mais plus dans le sens d’un Flash classique. Doublé à son exo-squelette de combat aux bras, elle en devient léthal au corps à corps.

Marrow Amin. Le cota minorité probablement du groupe. C’est évidemment un faunus canin inspiré de la fable « The dog and it’s reflection ». C’est un personnage plutôt posé qui essaie d’éviter les conflits, armé d’un fusil d’assaut qui se change en boomerang. Il possède un pouvoir de gel temporel, ou plutôt d’hyper ralentissement mais cela répond à deux critères. D’une part ce n’est que dans son champ de vision et de l’autre il doit ordonner l’ordre « stay ». N’est pas Za warudo qui veut n’est-ce pas.

Et enfin Elm Ebern et Vine Zeki, provenant tous deux du conte « the Elm and the vine ». Ils sont plus secondaires, Vine ne parle quasiment pas d’ailleurs. La première est massive, musclée, possède un lance-roquette doublé d’un marteau et a comme semblance de pouvoir couvrir ses pieds de sorte de racine d’aura, lui permettant de rester très stable au sol, elle est de ce fait fier de sa puissance et inébranlable, sauf par les abeilles (eheheh). Vine est un genre de moine et long et possède une arme qu’on ne le verra jamais utiliser, compensé par sa semblance qui lui permet de créer des sortes de main extensible d’aura.

Le volume est aussi très enrichissant niveau lore. On voit bien plus d’Atlas qui est loin de l’image qu’on lui donne sur le forum. Après on peut l’excuser à la vue de notre contexte. Mais la vie à Atlas, surtout à mantle ne semble pas si différente de Vale. Et Atlas quant à lui n’est pas une dictature… en temps normal. On comprend qu’en ces circonstances la capitale prend des décisions assez dures pour ne pas répercuter l’épisode de crise de Vale surtout que James en est largement responsable. On y découvre aussi, en toute logique que les semblances peuvent évoluer, On découvre ainsi par exemple à force d’exercice que Ruby peut même se diviser dans l’action de sa super vitesse. De ce fait on comprend que les semblances ne sont pas quelque chose de figé dans le temps. Sans pour autant devenir tout autre chose. Comme Ren qui finit par aussi sentir les émotions mauvaises dans le volume 4 ou Yang qui semble même capable de produire du feu une fois sa semblance chargée dans ce volume. On découvre aussi que les Grimm s’adaptent à leur environnement, donnant même des genres de sous espèce digne d’un monster hunter. Par ailleurs ce volume est presque sombre, on a même une impression de volume 3 bis, et c’est d’autant plus vrai avec ce qui nous attend à la fin. La série prend même un instant pour montrer certaines visions assez intriguant. Je pense notamment à une opposition positivisme enfantine vs froideur adulte. On a réellement ces deux visions qu’y se frôlent et se confrontent tout le long du volume. Par exemple Ruby semble pendant un bon temps suivre les ordres sans pour autant les approuver par moment mais obéit car au final c’est James l’adulte, c’est lui le général qui sait comment sauver son pays. Par ailleurs durant ce volume les deux équipes recevront officiellement leur licence d’huntsman. Faisant plonger nos 7 personnages dans un monde d’adulte à nouveau alors qu’ils ont encore une vision très immature du métier et de la vie en général.

Pour les défauts à susciter en dehors des grands cas que je traiterais après, je dirais peut-être que la saison et les vrais enjeux prennent vraiment du temps à démarrer. On ne se concentre sur les antagonistes réellement que sur les épisodes 7 à 12 et les combats n’arrivent réellement qu’à partir de l’épisode 10, il n’y avait pas vraiment un sentiment de rush mais les choses étaient finalement arrivés très tard tout comme un certain personnage dont je ne parlerais pas car, cette fois, pour de bon, elle va avoir son dossier. On a aussi cette impression de stupidité de la part d’un personnage car le scénario a besoin d’aller dans cette direction ou de jouer de cette erreur. C’est très courant même dans RWBY mais c’est souvent moins voyant. Aussi et ça me fait du mal à le dire, mais le nouveau doubleur de Qrow ne réussit pas aussi bien que Vic Mignogna. Il a le bon timbre de voix, il a ce même ton blasé mais tu as moins cet aspect caverneux et fatigué dans la voix et ça faisait tout le sel du personnage. Cependant il joue très bien le personnage et il a quelques coups d’éclats qui relèvent sa performance. Dans les détails aussi à formuler je trouve dommage que Weiss ne soit pas si impliqué dans l’histoire, alors elle a clairement une présence, c’est son pays et une grande partie de l’histoire concerne son père alors oui elle est là, mais j’ai tendance à penser qu’on aurait dût en profiter pour justement aller plus loin, exprimer son ressenti sur mantle, son évolution par rapport à Atlas. Par ailleurs il faudrait aussi parler de sa mère Willow, qui fait pratiquement cameo pour donner la solution de cette intrigue de corruption. Limite anecdotique surtout quand derrière on montre une Willow limite à l’opposé dans la bande dessiné DC… Faudra en parler aussi. Une autre fois.

Je ne vais pas faire la girouette des heures. Le fait est que la série reste artistiquement dans son bon ensemble. Musicalement elle a ses thèmes puissants et malgré le manque d’action dans ce volume on ne nous laisse pas le temps de s’ennuyer alors que même le volume 6 avait ses longueurs, il corrige d’ailleurs un des points que j’avais cité, le découpage en arc un peu trop voyant. Pour le reste il n’y a pas grand-chose à dire hormis les deux points point que je garde. Il est donc temps de découper l’article en segment.





Avant de continuer je vais devoir parler de cet aspect de confiance déjà parmi les personnages. La confiance est exécutée à divers échelles.

Pour commencer Ruby ment ouvertement à James sur les 3 questions de Jinn, disant qu’ils ont déjà été exaucé. Pourquoi ? Car elle ne peut pas immédiatement lui faire confiance et le fait aussi probablement pour d’autres raison, James est par exemple déterminé à arrêter Salem. Et donc il pourrait lui venir à l’idée de poser la question et donc « gâcher » cette possibilité pour 100 ans. Ce qui serait d’autant plus problématique si la réponse n’est pas vraiment celle qu’il voulait entendre, il en aurait été anéanti vu son état. Que ce soit de manière égoïste ou au contraire altruiste, Ruby abuse de sa confiance et lui mentir était peut-être le mieux pour lui en lui donnant l’illusion d’une chance et ce alors que cela parait presque incohérent vu que toute l’équipe un volume plus tôt en voulait à Ozpin pour leur avoir menti, ou caché la vérité sur leur combat. Cela dit, elle reviendra sur ce choix et autorisera Oscar à lui avouer, foutu pour foutu, autant qu’il sache la vérité et que comme avec Ozpin, qu’il n’y ait plus de vérité cachée. James qui en revanche met presque une confiance aveugle en l’équipe, faisant tout pour qu’ils puissent agir et ça commençait dès le nouveau bras de Yang qu’il a envoyé au volume 4. Et une fois détaché et la situation expliquée, il leur offre tour à tour un toit, une base où s’entrainer, des nouveaux équipements et même une licence de huntsman. À cela on pourrait dire qu’il veut juste les mettre les plus confort possible pour les aider. Mais une partie de moi plus parano a tendance à prendre tout ça comme une tactique de James pour que l’équipe lui soit redevable et lui mange dans la main. Ça dépend vraiment de quel sens on regarde cette aide. Les Ace ops de leur côté sont confiant avec eux. Y a une bonne alchimie entre eux surtout entre Clover et Qrow qui sont de parfait opposé mais on en reparlera à la fin. Cela dit même dans le crew en lui-même les avis divergent. En dehors de son mensonge sur la lampe, Ruby avait plutôt confiance en James. Elles suivaient les directives tout comme Jaune et Weiss. Alors qu’à côté Ren affirme sa loyauté (je dis bien loyauté, pas confiance, c’est différent) après avoir confirmé pour de bon Renora. De leur côté Nora et Yang se montrent plus hostile aux solutions de James. Yang est surtout dans le doute mais Nora crie clairement son opposition à ses plans. Ce qui vaut à James de les rappeler à l’ordre, limite trahissant ses bonnes intentions envers eux.

Je parlais de paranoïa et je m’arrête pour dire que l’un des personnages est limite comique à tel point elle semble avoir été mal écrit. Il s’agit donc de Robyn. Le personnage agi vraiment comme un électron libre, presque une Discorde dans les situations. D’abord elle tient réellement Penny pour responsable de l’attaque lors des élections alors que noir ou pas, elle a très bien vu Tyrian sur scène. Ensuite elle donne l’air d’être un personnage qui ne fait confiance à personne. Ce qui est limite parodique quand la semblance de la meuf c’est quand même la détection de mensonge par le touché. Une semblance qu’elle rechigne limite à utiliser quand Yang vient lui révéler quelques secrets de James comme l’Amity tower alors qu’après elle l’utilise tout le long avec James leur de son speech de crise pendant une attaque de Grimm. Elle est hyper méfiante envers lui, puis collabore, et à la fin elle semble limite piquer la mouche car le groupe est recherché mais pas elle, je vois bien qu’elle essaie surtout de les défendre après, notamment dans ce qu’elle dit. Mais c’est vraiment dans des moments comme ça que t’as cette impression que le scénario avait besoin d’une dispute pour avancer dans l’intrigue. Le personnage est assez inconsistant en soit, changeant de comportement d’un épisode à l’autre. Un coup elle se montre hautaine et défie les ace ops. Un autre elle enrage de perdre l’élection, un autre coup elle en tient James responsable, puis finalement bosse avec lui, et enfin elle fait chier son monde pour protéger Qrow de la plus grosse polémique à la con de ce volume… plus tard. On l’aura compris mais oui je considère largement Robyn comme le plus gros défaut, disfonctionnement même de cet opus. C’est franchement dommage car le principe de la huntress politicienne était inspiré surtout dans ce principe qu’elle veut protéger les démunis de Mantle contre les grands d’Atlas.



Ici je vais surtout me concentrer sur deux cas, par ailleurs ces deux surviennent vraiment sur la fin du volume.

Tout d’abord celui de la Ace ops. J’ai vu certains s’étonner que le groupe passe directement en hostilité complète envers RWBY quand, James ne pouvant plus les contrôler, décide de les déclarer criminel. Le seul à vraiment s’arrêter pour trouver une autre solution est Marrow mais les autres n’en feront rien. Il en va de même pour Clover qui, après avoir arrêté Tyrian non sans effort, agresse directement Qrow qui était avec lui, forçant Robyn à s’interposé comme je l’ai cité avant. On a critiqué que la réaction et la tentative d’agression se montre trop frontale et irréfléchi, Clover par exemple aurait pu par exemple ruser, attendre de déposer Tyrian en cellule pour arrêter immédiatement Qrow. Il aurait eu l’aide des gardes en plus. Cependant la Ace ops est une élite des armées d’Atlas, et quand t’es une élite, tu es généralement conditionné à obéir quel que soit l’ordre. C’est une logique très militaire au final qui les fait agir sans vrai logique. L’armée a ses raisons que la raison ignore dira t’on. Dans ma tête j’ai envie de dire qu’y avait comme un air de « execute order 66 » quand ils ont vu l’avis de recherche, pour vous citer des exemples du forum. Des personnages comme John, Aero (quand ils étaient à l’armée) ou Rein auraient agi de la même manière sans détour à ce qui est quand même un ordre direct du général.

James comme il est nommé par ses amis. Mais pour les autres, c’est général. Le général James Ironwood est un personnage fascinant dans ce volume, il en est le plus humain et celui qui agit avec le plus de logique. Je pense même qu’il en est devenu le favori de beaucoup au vu de ses responsabilités et du poids qui l’incombe. C’est un héros mais aussi pour ainsi dire un martyre qui doit tout prendre pour lui, les mensonges, les trahisons, l’adversité. Et avancer dans un véritable chemin de croix entre les mensonges, ses doutes et ses peurs. L’ost qui lui est dédié, chanté d’ailleurs par Caleb Hyles est criant de sa situation. Il a une mission et il l’accomplira quitte à passer pour quelqu’un de froids et cruel. Et dans ce même ordre d’idée il a une réaction presque à l’opposé de ce qu’il semble faire quand il apprend que Salem semble arrivé très vite. À ce moment-là il prend peur et décide plus ou moins d’envoyer Atlas dans l’espace, là où les Grimm ne pourraient l’atteindre (d’après lui), oubliant complètement Mantle, les habitants d’Atlas ou même que tu as toujours Tyrian, Watts ou disons une certaine Cinder dans les environs qui pourraient lui piquer le bâton ? Il n’en a plus rien à faire. Il a peur. Il sait Salem intouchable et elle a toujours eu un coup d’avance d’autant qu’elle se sert de la meilleure arme contre eux. Les diviser et insuffler la peur en eux. Arryn l’aura dit à la Japan Impact. Elle et Kara, la doubleuse de Weiss pensent qu’il est allé trop loin mais en même temps comprennent son action. Il sauvera le monde ou le détruira en essayant, quitte à passer pour le méchant de l’histoire. Y perdons son cœur et son empathie et déclenchant la solution finale. Ce n’est pas question de trouver un méchant intermédiaire. Il emploie juste des méthodes désespérées pour espérer l’arrêter, quitte à laisser Mantle à son sort. Et quand Ruby panique et tente de prévenir tout le monde, il ne fait que le mieux pour la museler et sauver ce qui est sauvable dans l’immédiat.

Et au milieu de cela on a Winter et Penny. Winter qui est pour ainsi dire la seconde en chef de James. Mais sa séquence avec Penny est assez fascinante. Durant le volume on découvre la winter maiden, une vieille dame pour le moins affaiblie, elle est couramment alitée et semble même plus avoir la force de se lever. On devine que ses jours sont comptés et Winter est même déjà résigné à devenir la maiden qui lui succèdera. Et lorsque qu’elles partent s’assurer de la sécurité de la vieille dame, Penny s’arrête, s’interrogeant sur les décisions de James. Winter s’arrête alors pour lui expliquer que c’est dur mais qu’il prend les décisions pour tous nous sauver, avec ça probablement qu’elle n’approuve pas non plus la décision mais fait l’effort pour assurer l’avenir d’Atlas et de Remnant. Penny qui comme Ruby et les autres, est une enfant, pire encore dans les considérations militaires d’Atlas, ce n’est qu’une arme pour eux. Cependant elle montrera bien plus d’humanité que quiconque. Fria, la maiden est peut-être par ailleurs librement inspiré de la fée bleu du conte de pinnochio. Lui succédant les pouvoirs de maiden, lui donnant une âme. Une humanité. Et même une maturité.

Un dernier point sur Ren et notamment une scène dans le dernier épisode qui a laissé beaucoup de monde dans l’incompréhension.

Dans le final Neo avait pour mission de récupérer la lampe pour la remettre à Cinder, probablement pour qu’elle puisse récupérer la dernière question ou la remettre à son tour à Salem en gage de loyauté. Cependant déjoué rapidement par Oscar cette dernière est obligée de rusé pour leur reprendre la lampe et s’enfuir. Dans le procédé elle se déguise donc en Nora, Ren se jette alors sur elle mais là se passe une ruse qui marche que trop bien, déjà déguisé en Nora, elle change ses yeux en ceux de nora. Ce qui semble choquer Ren, lui laissant l’occasion de s’enfuir. Et alors Ren fini en larme. Les gens n’ont pas compris il l’avait déjà vu déguisé, et connaissent la nature de sa semblance. Cependant je dirais que Ren nous a fait une Martha. Pour ceux qui n’ont pas vu Batman v Superman à un moment du film Superman est à l’article de la mort et supplie Batman de, s’il doit mourir, qu’il aille au moins sauver sa mère, Martha Kent. Ce qui soudain convainc persuade Batman de l’épargner et de l’aider à sauver sa mère. Cette scène aussi semblait absurde mais ce qui fait tout le sel de cette situation et qu’on a tendance à oublier c’est que, Martha, c’est aussi le nom de la mère de Bruce, Martha Wayne. Il a alors ce qu’on appelle une épiphanie, un genre de révélation soudaine. Réalisant que Batman allait tué quelqu’un comme lui, un orphelin qui veut améliorer le monde. La scène en elle-même était peut-être trop deep ou vite expédié pour que les gens comprennent. Mais Batman n’épargne pas Superman car leur mère a le même nom. Mais parce qu’il allait faire un meurtre comparable à ce qu’il a lui-même vécu. Se réalisant dans l’erreur étant donné que dans tout le film on développe le fait que Batman est devenu radical dans sa façon de traiter les crimes. Superman l’aura ramené sur le droit chemin.

Où donc je veux en venir ? C’est que Ren a eu le même type d’illumination. Il s’est rendu compte du danger que pouvait vivre Nora. Qu’il ne pourrait pas la protéger indéfiniment. Ce qui est important. Car Nora est toute sa vie et tout ce qui lui reste. Il lui énonçait déjà ses doutes avant qu’elle lui dise tout bonnement de se taire pour lui donner le baiser de sa vie ! Donc il faut comprendre que Ren est dans un état de choc légitime. Il s’inquiète pour Nora plus que tout. Il est tout ce qui reste de son visage, de sa famille. Ça a toujours été eux seuls contre tous et en plus il lui énonce déjà ses doutes et son introversion à lui raconter ses problèmes. Sauf que Nora n’est pas le genre de fille à laisser les choses sous silence. Ren c’est rendu compte par le biais de cette illusion de l’importance de Nora pour lui, ce qui la fait hésiter. Dites vous que si Neo avait pris la forme de Pyrrha, Jaune aurait été dans le même état. Oui malgré qu’il ait fini son deuil je ne pense qu’il ait fait le tour de son adieu à sa belle. Il faudrait surement qu’il se confronte à son assassin pour ça.



Twitter ?



Bon je blague mais cette partie va principalement le concerner.

Vous commencez à me connaître. J’adore les ship, je suis très fleur bleue, j’essaie toujours de comprendre le but et l’avenir de celui-ci. Je les imagine. Et je chie sur twitter dès que l’occasion se présente. Chaque fois que j’y vais pour regarder ce qui se dis de RWBY je suis entre l’incompréhension et la consternation par tant de bêtise. Ce n’est pas une question de SJW, non à ce niveau-là c’est même juste un problème cohérence cognitif.

Je parle évidemment du mouvement Clover deserved better.

Voici le speech, en début de saison Qrow fait donc la rencontre de Clover qui est pratiquement son antithèse. Jeune et dynamique, chef d’équipe charismatique, positif, bien dans sa peau et surtout dont la semblance est d’influer sur la chance. Ils sont de parfait opposé mais la force des choses font que Qrow et lui vont souvent se côtoyer, Qrow l’observant longuement et longtemps. Collaborant en mission, Clover devant même faire le travail pour deux, Qrow étant devenu assez gauche, laissant sa chance compenser pour les deux. Et là arrive l’épisode 12 et le fameux ordre 66 dont je parlais tout à l’heure. La situation s’envenime au point que Tyrian qu’ils venaient de capturer réussi à faire cracher leur vaisseau après un coup malheureux de la canne de Clover sur son entrave. Débordé entre les assauts de Clover et Tyrian, Qrow se voit obligé de faire une alliance tacite avec Tyrian, finissant par renverser la teneur du combat. Cependant en bon traitre qu’il est, Tyrian assène le coup fatal dans le dos de Clover… Avec l’arme de Qrow. Tyrian s’enfuit comme un lâche, laissant Qrow échanger une dernière fois avec Clover avant qu’il ne décède… Laissant Qrow crier son désespoir sous un soleil crépusculaire dans la banquise. Car le seul responsable direct de sa mort, Tyrian a peut-être porté le coup fatal, mais c’est avec l’arme de Qrow, et c’est Qrow qui en portera le fardeau.

Une scène de toute beauté si les fanboys n’aurait pas ramené leur MERDE ! Leur bonne merde bien puante digne d’Adam le volume précédent ! Sauf que là où le cas d’Adam pouvait (même pour moi à l’époque) porter à confusion car le personnage avait quand même plus d’eau à amener à son moulin, sa mégalomanie auto-destructrice et son côté ex jaloux à part, pouvait donner lieu à plus. Celui de Clover est proche d’un terrain vague. Non seulement y a rien mais en plus le but du personnage était tellement clair que c’est à se demander comment les gens ont pu être surpris de sa mort. S’en ait même arrivé à ce que des twittos viennent accuser Rooster teeth de Queerbaiting (une action qui en gros désigne par exemple un scénariste ou un producteur vient proposer des propos queer, donc de sexualité alternative pour attirer des communautés LGBTQ+ à venir regarder la série pour en réalité ne rien en faire.) et se sont donc réuni sous le Clover deserved better pour protester.

https://boundingintocomics.com/2020/01/27/rwby-shipping-fandom-accuse-rooster-teeth-of-queer-baiting-after-premiere-of-latest-chapter/

Alors pour ce qui est de la mort en elle-même… Clover est mort avant tout de sa propre faute. Tellement concentré sur l’ordre de capture de Qrow qu’il en laissa complètement Tyrian au second plan. Revoyez-vous le combat et vous remarquerez à quel point il semble s’acharner sur Qrow et juste s’esquiver de Tyrian alors que Qrow se fait déborder par les deux. C’est ce manque d’attention qu’il lui valu de se faire prendre par derrière (et ça normalement ils auraient dû aimer.). Pour un soldat d’élite c’est une sacrée faute de débutant. Même s’il faut l’avouer la Ace ops devait pas être à son meilleur même dans leur combat contre RWBY. Peut-être car ils étaient dans une optique de capture m’enfin ce n’est pas le sujet. Au final c’est sa dévotion envers James qui l’aura perdu, tout comme la désillusion à propos d’Ozpin a perdu Qrow. Encore un point pour les rapprocher.

Ensuite j’aimerais m’adresser à ce genre de personne qui crée des polémiques pour tel ou tel décision de scénario… Est-ce qu’on a vraiment regardé la même série ? Ou est-ce que vos attentes ont dépassé la réalité et vous la refusez ? Je le demande vraiment. J’en viens à penser que vous ne cherchez même pas à voir une bonne série mais juste voir RT approuver vos délires de fans et créer tous les couples possibles comme si vous jouiez à la poupée. NON. Ce n’est pas en échangeant à peine 3 dialogues dans une certaine complicité que vous pourrez confirmer Rosegarden. NON. Ce n’est pas car Clover avait vraiment une gueule de tomber qu’il en était gay et NON. Ce n’est pas car Clover et Qrow ont eu un rapprochement que les scénaristes les voulaient ensemble pour la vie ! NON NON NON NON ET NON ! VOUS N’AVEZ AUCUN SENS DES RÉALITÉS ET AUCUN RECUL CRITIQUE SUR DES CHOIX DE SCÉNARIO ! JUSTE. MERDE !


Bon. On se calme et on reprend u.u

Ensuite… Qu’est-ce qui avait dans le personnage pour ne pas comprendre qu’il était nécessaire au propre développement de Qrow ? C’est quoi la taille de vos oeillières pour ne pas le voir ? Je veux dire, c’est aussi compréhensible que le Mon de Pokemon. Clover est à l’opposé de Qrow. Et c’est évident que c’est volontaire. Le personnage est tellement un "Qrow chanceux" que pour rendre le truc plus évident il aurait fallu lui donner la quarantaine. Le personnage était d’une certaine importance pour Qrow avant tout. En manque de repère après les événements du volume 6, de la vérité sur Ozpin jusqu’au choc que sa nièce lui a donné en le mettant face à son alcoolisme. Le mec est sans repère, sans but, tout ce qu’il croyait n’était que mensonge. Il a donné toute sa vie à un homme qui n’a fait que le manipuler pour en obtenir un idiot utile. Il ne peut même plus se contenter d’être un modèle et un mentor pour la nouvelle génération, ceux-ci devenant même meilleur que lui et surpassant leurs complexes. Donc forcément quand il rencontre Clover, qui est ce qu’il pourrait être, un leader, un homme charismatique, qui s’accommode de sa semblance. Il est décontenancé, encore plus perdu mais il retrouve un modèle. Donc maintenant imaginez voir son modèle, son idéal disparaitre À NOUVEAU. Ce personnage était là pour ne pas laisser Qrow s’abattre et reprendre du galon. Même dans la mort il ne sera pas vain, lui donnant justement de quoi se battre contre Tyrian pour tous les torts qu’il a déjà causé. Clover l’encourage même à aller de l’avant. Il lui dit « Good luck ». Venant d’un tel personnage qui respire la chance c’est l’équivalent d’un "que la force soit avec toi".

Et ces gens le limite à un love interest pour leur représentation homosexuelle dans une série qui en a déjà une de représentation LGBT en la personne quasi certaine de Bumblebee… Sur lequel les gens ont aussi beuglé. Faut vraiment savoir ce que vous voulez les gens. Vraiment. De plus j’aimerais savoir où vous avez vu du ship là-dedans. Ils ont une proximité certaine oui mais pour le reste ça ne va même pas plus loin qu’une bromance qui je le rappelle ne tient d’aucune attirance amoureuse ou sexuelle. Ils ont une bonne alchimie, certes, Qrow se trouve un peu troublé sur certaines punchline de Clover mais c’est tout. Il n’y a jamais eu aucune attirance de l’un à l’autre, pas une phrase plus ambiguë, pas une hésitation chez Qrow à le combattre. Clover était comme un reflet de Qrow dans un miroir, un miroir chimérique qui le laissait entrevoir son idéal. Maintenant il ne lui reste plus qu’à se ressaisir ou se laisser mourir.


Je suis d’accord qu’un passionné d’une série a un certain droit de regard sur une œuvre. Mais trop souvent en cet époque où la bien pensence et la tolérance envahi tous nos médias jusqu’à en être toxique et produire l’effet inverse, je vois des gens s’offusquer comme si l’œuvre leur appartenait. Amenant à des pétitions absurdes, des shitstorm et des mouvements tel que celui-ci à apparaître. Les gens ne savent plus profiter d’une œuvre pour ce qu’elle est, non. Elle doit absolument correspondre à sa vision avant même de juger de sa qualité. Pire. Sa qualité va dépendre avant tout de sa vision. Ce qui est en aucun cas recevable. J’ai par exemple regardé Castlevania saison 3 dernièrement sur netflix. J’ai moyennement aimé. Principalement car il a s’agit de beaucoup de préparation et de build up en ne laissant que l’action sur la fin. Alors que pour un castlevania je m’attendais à plus de combat, plus d’action. Mais c’était oublier que la série a toujours fonctionné comme ça, surtout sa saison 2 où ils ont passé plus de temps à préparer la guerre qu’à la faire. Et qu’en dehors de cela la série est irréprochable, la VF colle bien aux personnages, l’animation est un bonbon pour les yeux, les personnages sont passionnants à suivre à l’exception de Carmilla qui est un bon délire de mégalomane qui ne veut que le pouvoir mais c’est compensé par les autres. Les musiques sont également dantesques et puissantes. Donc même si de mon propre aveu, je n’ai pas aimé cette saison pour des raisons purement personnelles, je ne peux pas dire que ce soit mauvais en toute honnêteté. Pour ce volume 7 à en lire certains avis voire un personnage perdre son coeur pour laisser un corps de fer et désamorcer un couple homosexuel qui n’a de toute manière jamais été approfondi suffisent à dire que la saison est mauvaise. Alors que non. J’ai largement préféré ce volume à d’autres alors que j’y ai cité beaucoup de points négatifs, de facilité et d’incohérence. Car j’ai pris la chose dans son ensemble et même en dehors de mes gouts je ne peux pas considérer que ce soit mauvais. Chancelant à l’arrivé certes. Mais rien de raté sur toute la ligne. Il faut savoir critiquer les choses autrement que par le poids, deux mesures. Ce que les fans, notamment chez RWBY, Pokemon ou Star Wars ne font plus depuis un moment. Et manque de bol je suis dans deux de ceux-là et le dernier est tellement énorme qu’il est vraisemblablement partout. Peut-être suis-je trop tolérant. Mais je préfère cela à agir en pourris gâté et ne demander rien d’autre que la perfection.

Je vais finir sur cela. RWBY volume 7 a eu ses longueurs, ses moments de déception, de facilité scénaristique et de vrais défauts. Mais cette série avance, contre vent et marée, contre décision marketing douteux et une vision entre l’équipe créatrice et ses fanatiques divergent. Elle avance. Et n'est-ce pas le plus important. Tel le disait Monty, "Keep moving foward". Avançons. Il le faut, on doit continuer. Tenir bon malgré les problèmes de la vie car l’esprit humain est indomptable…


Je vous dis à bientôt, cela signe mon retour sur le forum. À très vite pour un autre dossier et n’oubliez pas que toute chose doit mourir… Toute ? Non. Car un personnage lutte encore et toujours contre la mort. Mais cette fois tu n’as plus d’issue….


CINDER.

On a eu de tout pour ce volume : du bon, du pas bon, de la fanbase moins antipathique que prévu, de la fanbase conne comme une brique, de la grosse réussite et de l'échec retentissant. Un de chaque pour l'exemple ! (promis je fais pas un pavé de la taille de celui de Kray (Et j'essaie de parler d'autres points))

Du Bon : Ruby et ses doutes internes

Je n'attendais rien de ce côté là, parce que je ne pensais pas devoir surveiller Ruby dans ce volume. Mais elle te rappelle subtilement purquoi c'st elle l'héroine. Ca fait presque mal dans un sens de voir que la jeune fille si témérairement positive et excitée a vraiment subi ce qu'il s'est passé dans le dernier volume. Le poids de savoir la nouvelle la plus impitoyablement désespérante et de devoir l'assumer comme chef de groupe. Au point ou même Qrow n'essaie pas de révéler la vérité à Ironwood. Twitter aura beau se plaindre à coup de #OzpinDidNothingWrong et autre connerie du genre, on ressent vraiment le poids qu'une jeune femme porte de savoir qu'ils sont dans une situation impossible. Elle a pas eu un millénaire pour digérer l'info elle. Donc montrer ses doutes, était une très bonne chose surtout vis à vis des Ace Ops.

Rwby, au contact des Hunters Pro semble voir un moyen de se reposer sur quelqu'un d'autre plutôt que d'être le pillier principal. Elle voit des bons Hunters, se fait aider par Hazel, essaye de s'amuser de nouveau... et n'arrive pas vraiment à se fondre dans le décor. Surtout quand on la met face à ses responsabilités en la nommant Huntsman sans crier gare. Et responsabilités qu'elle prendra, en disant à Oscar de dire la vérité, en combattant les Ace Ops sans sciller, en menant son équipe dans les rues de Mantle... Et qui reste ultra fragile quand on voit sa confrontation avec l'évocation de sa mère (que les gens ont tendances à oublier bizarrement) ou avec le danger pour Penny.


Du Moins Bon : Yang, Blake, Jaune, where are you ?

J'attendais des choses de ces trois là. Pas forcément énormément, mais... quelque chose. Un peu plus sur le couple BY après le volume 6 bien chargé, ou une prise de responsabilité de Jaune face à Ironwood mais au final... Rien. Ces persos ont vraiment fait le papier peint pendant tout le volume. Et c'est vraiment dommage. Bon, certains se seraient plaint d'avoir trop de Bumblebee avec le volume précédent, mais en vrai, là on dirait qu'ils ont genre cacher Blake et Yang pour qu'on oublie la polémique avant de les réutiliser. Leur seule importance c'est de donner un moyen à Robyn de comprendre ce qui se passe et à Ironwood l'excuse pour douter de RWBY. Et il faut plus qu'une attaque combinée pour me faire dire que ça passe. Elles en font depuis le volume 1 bordel. Mention également des "upgrades" promises par Ironwood qui... n'a servi qu'à réparer le flingue de Blake. Mouais.

Jaune c'est un peu plus bizarre. On a repris et continuer à voir l'évolution du désormais couple Nora-Ren, mais on sent bien que Ren à ses doutes. Les deux persos commencent à diverger dans leur attitude globale et ça fait du bien. Mais Jaune... Fait de la signalisation. Yes. Je n'aime pas vraiment Jaune, mais j'ai de la peine quand je vois que tout ce qu'il aurait put avoir comme développement est totalement mis de coté parce qu'Oscar se choppe tout son temps d'antenne. Moche.

De la FanBase cool : Le cas Ironwood

Best perso du volume et de loin : le Général James Ironwood. Il porte le volume à lui seul c'est pas peu dire. Et le mec il fait avancer l'intrigue sans être dans le passif du tout. Il FAIT. En bien ou en mal, à chacun de juger (la fin justifie-t'elle les moyens, vous avez quatre heures) mais le bucheron de fer-blanc est quand même une classe au-dessus du lion timide dans l'histoire. Mais pourquoi la fanbase alors ? Pour ceux qui suivent à chaque épisodes les réactions, y a eu une tendance surprotectrice notable dans beaucoup de cas qui consiste à dire "X a fait du mal à Y, Y est mon perso préféré, donc X est un personnage de merde". Et ça a commencé comme ça lorsque James a frappé Oscar.

J'ai eu très peur. Parce que c'est typiquement le genre de cas où les gens prennent la mouche pour rien. Genre quand au volume 3 les gens crachait sur Adam (presque inconnu alors) à cause du bras de Yang. Mais les divas fanboy ont fermées leur gueules après quelques heures. Je ne sais dire si c'est parce que la FB s'est controlée ou si la maitrise d'Ironwood a forcé le respect. Mais dans tout les cas, les anti-Ironwood se sont calmés tout seul, et tant mieux bordel.

De la FanBase de Merde : Qrow, Clover (et Robyn)

Qrow et Clover, je l'ai vu venir à des kilomètres le ship. Mais je voulais qu'il se plante en beauté. Bon, je souhaitais pas la mort de Clover mais bon... Pourquoi pas ? Clover représente l'opposé de Qrow, mais si il est une figure modèle pour le corbac dans l'histoire, sur l'écran c'est pas le cas. C'est le mauvais côté, celui que Qrow doit éviter. Qui met son sens de l'honneur avant tout, privélégiant les ordres à son instinct, qui rappelle à quel point il est fort, qui expose à la tentation même. En sous-texte, il rappelle tout ce que Qrow n'est pas. Et au premier combat d'ailleurs, quand il annonce que sa Semblance de Chance n'est pas responsable de son talent de combat, c'est un gros doigt à ceux qui mettent toutes les mésaventures de Qrow sur sa Malchance personnelle. Eh.

Qrow va encore évoluer avec une autre figure qui le fera VRAIMENT progresser. Robyn. Qui est très peu exploitée dans ce volume, mais qui ne disparitra surement pas rapidement. On peut même penser que Robyn est le véritable opposé de Clover. Et c'est avec elle que va devoir se battre Qrow. Et avec qui il se bat dans l'opening d'ailleurs. Si une romance future est à chercher, ce serait plutot de ce côté là. Mais évidemment, deux hommes qui se parlent deux minutes sont soit gay, soit du queer-bait. Bordel. Bah du coup, je suis content que Clover soit mort. Au moins les cons de la FB feront chier deux mois et pas cinq ans.

De la Grosse Réussite : Le Rythme et le global

Ca peut sembler bizarre puisque mes précédents points étaient basés sur des éléments internes, mais ce qui m'a le plus plut dans ce volume, c'est sa manière d'avancée. C'est fluide, c'est toujours intéressant, toujours en te donnant envie de regarder l'épisode qui suit. C'est dynamique, même si au final y a peu d'affrontement. Et tant mieux parce qu'on développe des personnages. Pas n'importe lesquels d'ailleurs. Et pour nous donner un superbe Ironwood et une Ruby intéressante. Et les Ace Ops. Et Penny. Bordel. Le volume introduit des personnages sans ralentir ce qui se passe (ouais le volume 4 je t'aime bien mais je te vise un peu quand même) et ça fait plaisir.

RWBY c'est une série plaisante à regarder. Evidemment sinon je continuerai pas à suivre, mais ce volume à mis encore plus en avant toute les raisons d'aimer la série. Et ça fait du bien. Je n'ai jamais regardé ma montre dans un épisode, jamais eu envie de couper une scène parce qu'elle était trop longue ou innintéressante, loin de là. Ce rythme a même créer de l'empathie pour moi avec des personnages que je n'aime pas (Oscar... et juste lui en fait). Ce mode de production, cette taille d'épisode, cette animation, cette musique... J'en reveux. Le plus vite possible.

Du Gros Foirage : Schnee.

Y a rien qui va dans cette famille. Rien. De A à Z, la construction de l'intrigue autour des Schnee est mal foutue. Pour toooooooous les membres de la dite famille. Winter s'en sort le mieux parce qu'entre Penny et Ironwood qui la force un dilemne moral... qui ne se résolut pas à la fin du volume. Ce qui est d'autant plus dommage parce que du coup la fugue de Penny n'a pas de motivation. Un simple "Vas." ou un mouvement de tête aurait fait comprendre qu'elle désaprouve clairement Ironwood, qu'elle se fait du souci pour Penny (ou pour sa soeur d'ailleurs). Mais bon. Je passerais rapidement sur Winston et Willow qui sont en caméo et inutilement regardé. Willow est un deus ex machina des enfers, et le petit con on cherche à lui trouver des justifications maintenant. Pour un volume se passant à Atlas et avec pour antagoniste Jacques Schnee, j'aurais aimé que ces persos soient traités correctement.

Weiss... Son cas est particulier. Parce qu'elle était sensé avoir masse développement logiquement. Mais à cause de la tâche qu'est son père, elle me parait aussi oubliable que Blake et Yang. Alors qu'elle est chez elle. BORDEL DE M.... Et Jacques. Jamais une menace n'aura été aussi pathétique. Je suis vraiment déçu et en colère contre RT pour ça. Axé le récit dans la politique et faire de Jacques un tel crétin prévisible et manipulable... C'est pas cool. Il est sensé être au-dessus, une figure royale d'opposition, le patriarchat vicieux, méchant et sans-coeur. Mais c'est une poupée de chifon. Jetée après 5 épisodes. Revoyez-vous les premières saisons, surtout le volume 4, et pensez au fait que toute la menace Jacques Schnee vient d'un boulet. Bah la tension précédemment palpable elle devient risible gratuitement.

Conclusion

J'ai kiffé. Passé la déception rapide des Schnee, j'ai kiffé. Voilà. Bisous.

Yo ! Il y a eu beaucoup à dire et j'ai envie de dire que je trouve Robyn très bien écrite, contrairement à ce qui est évoqué. D'abord dans la confrontation par le fait de voir Mantle ignorée par Ironwood, elle met cette haine sur Penny et les Huntsmen et donc Ironwood dès l'attaque pour l'attente des résultats.

Ce sont Yang et Blake qui vont l'ouvrir sur les véritables intentions d'Ironwood, et les secrets qu'il cache sous sa barbe. Mais ce n'est pas à Ironwood qu'elle montre sa confiance, mais aux deux petiotes, pour lesquelles elle pensait qu'elles étaient aussi des meurtrières.

Ceci a eu pour conséquence son plan lors du meeting, d'essayer de faire parler Ironwood à propos de ses plans, mais aussi du danger qui menace Atlas. Là où Ironwood parle d'ouvrir la communication au monde, mais en se refermant sur lui-même, elle n'est toujours pas de son côté. Mais le plot twist qu'on savait déjà va la mettre sur le chemin du : si les gamines lui font confiance, et qu'il dit la vérité, alors je lui accorde cette chance, pour aider Mantle, les personnes que je protège, à avoir un avenir meilleur.

Mais elle ne suit pas Ironwood, elle suit la team RWBY et son optimisme, et ce depuis l'intervention de Blake et Yang. Enfin, c'est juste mon opinion, elle casse pas trois pattes à un canard.

Dans cette saison, il y eu aussi beaucoup de références à la timeline, la première étant Cinder, car Salem aurait du placer ses pions à Vacuo (de souvenir) Atlas n'étant que la dernière cible de la grande méchante. Timeline par le fait qu'il n'existe à présent plus qu'une Maiden choisie par Ozpin, mais aussi sur le fait que tout se dérègle : Ozpin ne contrôle plus rien et reste dans l'ombre, là où Salem se prépare à rentrer sous les feux des projecteurs.

Je pense que, même si je la déteste parce qu'elle est trop aimée au point d'avoir les meilleures scènes de combat, enfin, les plus travaillées, Cinder va rester jusqu'à la fin, parce qu'elle est une Maiden. Elle va sûrement penser à faire tomber Salem pour être la seule toute puissance, ou simplement foirer un truc, mais pour le moment elle ne fait que ralentir le scénario et n'apporte que du "Grrr je suis vilaine !" Pas très intéressant.