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Le volume 7. Verdict.

On a eu de tout pour ce volume : du bon, du pas bon, de la fanbase moins antipathique que prévu, de la fanbase conne comme une brique, de la grosse réussite et de l'échec retentissant. Un de chaque pour l'exemple ! (promis je fais pas un pavé de la taille de celui de Kray (Et j'essaie de parler d'autres points))

Du Bon : Ruby et ses doutes internes

Je n'attendais rien de ce côté là, parce que je ne pensais pas devoir surveiller Ruby dans ce volume. Mais elle te rappelle subtilement purquoi c'st elle l'héroine. Ca fait presque mal dans un sens de voir que la jeune fille si témérairement positive et excitée a vraiment subi ce qu'il s'est passé dans le dernier volume. Le poids de savoir la nouvelle la plus impitoyablement désespérante et de devoir l'assumer comme chef de groupe. Au point ou même Qrow n'essaie pas de révéler la vérité à Ironwood. Twitter aura beau se plaindre à coup de #OzpinDidNothingWrong et autre connerie du genre, on ressent vraiment le poids qu'une jeune femme porte de savoir qu'ils sont dans une situation impossible. Elle a pas eu un millénaire pour digérer l'info elle. Donc montrer ses doutes, était une très bonne chose surtout vis à vis des Ace Ops.

Rwby, au contact des Hunters Pro semble voir un moyen de se reposer sur quelqu'un d'autre plutôt que d'être le pillier principal. Elle voit des bons Hunters, se fait aider par Hazel, essaye de s'amuser de nouveau... et n'arrive pas vraiment à se fondre dans le décor. Surtout quand on la met face à ses responsabilités en la nommant Huntsman sans crier gare. Et responsabilités qu'elle prendra, en disant à Oscar de dire la vérité, en combattant les Ace Ops sans sciller, en menant son équipe dans les rues de Mantle... Et qui reste ultra fragile quand on voit sa confrontation avec l'évocation de sa mère (que les gens ont tendances à oublier bizarrement) ou avec le danger pour Penny.


Du Moins Bon : Yang, Blake, Jaune, where are you ?

J'attendais des choses de ces trois là. Pas forcément énormément, mais... quelque chose. Un peu plus sur le couple BY après le volume 6 bien chargé, ou une prise de responsabilité de Jaune face à Ironwood mais au final... Rien. Ces persos ont vraiment fait le papier peint pendant tout le volume. Et c'est vraiment dommage. Bon, certains se seraient plaint d'avoir trop de Bumblebee avec le volume précédent, mais en vrai, là on dirait qu'ils ont genre cacher Blake et Yang pour qu'on oublie la polémique avant de les réutiliser. Leur seule importance c'est de donner un moyen à Robyn de comprendre ce qui se passe et à Ironwood l'excuse pour douter de RWBY. Et il faut plus qu'une attaque combinée pour me faire dire que ça passe. Elles en font depuis le volume 1 bordel. Mention également des "upgrades" promises par Ironwood qui... n'a servi qu'à réparer le flingue de Blake. Mouais.

Jaune c'est un peu plus bizarre. On a repris et continuer à voir l'évolution du désormais couple Nora-Ren, mais on sent bien que Ren à ses doutes. Les deux persos commencent à diverger dans leur attitude globale et ça fait du bien. Mais Jaune... Fait de la signalisation. Yes. Je n'aime pas vraiment Jaune, mais j'ai de la peine quand je vois que tout ce qu'il aurait put avoir comme développement est totalement mis de coté parce qu'Oscar se choppe tout son temps d'antenne. Moche.

De la FanBase cool : Le cas Ironwood

Best perso du volume et de loin : le Général James Ironwood. Il porte le volume à lui seul c'est pas peu dire. Et le mec il fait avancer l'intrigue sans être dans le passif du tout. Il FAIT. En bien ou en mal, à chacun de juger (la fin justifie-t'elle les moyens, vous avez quatre heures) mais le bucheron de fer-blanc est quand même une classe au-dessus du lion timide dans l'histoire. Mais pourquoi la fanbase alors ? Pour ceux qui suivent à chaque épisodes les réactions, y a eu une tendance surprotectrice notable dans beaucoup de cas qui consiste à dire "X a fait du mal à Y, Y est mon perso préféré, donc X est un personnage de merde". Et ça a commencé comme ça lorsque James a frappé Oscar.

J'ai eu très peur. Parce que c'est typiquement le genre de cas où les gens prennent la mouche pour rien. Genre quand au volume 3 les gens crachait sur Adam (presque inconnu alors) à cause du bras de Yang. Mais les divas fanboy ont fermées leur gueules après quelques heures. Je ne sais dire si c'est parce que la FB s'est controlée ou si la maitrise d'Ironwood a forcé le respect. Mais dans tout les cas, les anti-Ironwood se sont calmés tout seul, et tant mieux bordel.

De la FanBase de Merde : Qrow, Clover (et Robyn)

Qrow et Clover, je l'ai vu venir à des kilomètres le ship. Mais je voulais qu'il se plante en beauté. Bon, je souhaitais pas la mort de Clover mais bon... Pourquoi pas ? Clover représente l'opposé de Qrow, mais si il est une figure modèle pour le corbac dans l'histoire, sur l'écran c'est pas le cas. C'est le mauvais côté, celui que Qrow doit éviter. Qui met son sens de l'honneur avant tout, privélégiant les ordres à son instinct, qui rappelle à quel point il est fort, qui expose à la tentation même. En sous-texte, il rappelle tout ce que Qrow n'est pas. Et au premier combat d'ailleurs, quand il annonce que sa Semblance de Chance n'est pas responsable de son talent de combat, c'est un gros doigt à ceux qui mettent toutes les mésaventures de Qrow sur sa Malchance personnelle. Eh.

Qrow va encore évoluer avec une autre figure qui le fera VRAIMENT progresser. Robyn. Qui est très peu exploitée dans ce volume, mais qui ne disparitra surement pas rapidement. On peut même penser que Robyn est le véritable opposé de Clover. Et c'est avec elle que va devoir se battre Qrow. Et avec qui il se bat dans l'opening d'ailleurs. Si une romance future est à chercher, ce serait plutot de ce côté là. Mais évidemment, deux hommes qui se parlent deux minutes sont soit gay, soit du queer-bait. Bordel. Bah du coup, je suis content que Clover soit mort. Au moins les cons de la FB feront chier deux mois et pas cinq ans.

De la Grosse Réussite : Le Rythme et le global

Ca peut sembler bizarre puisque mes précédents points étaient basés sur des éléments internes, mais ce qui m'a le plus plut dans ce volume, c'est sa manière d'avancée. C'est fluide, c'est toujours intéressant, toujours en te donnant envie de regarder l'épisode qui suit. C'est dynamique, même si au final y a peu d'affrontement. Et tant mieux parce qu'on développe des personnages. Pas n'importe lesquels d'ailleurs. Et pour nous donner un superbe Ironwood et une Ruby intéressante. Et les Ace Ops. Et Penny. Bordel. Le volume introduit des personnages sans ralentir ce qui se passe (ouais le volume 4 je t'aime bien mais je te vise un peu quand même) et ça fait plaisir.

RWBY c'est une série plaisante à regarder. Evidemment sinon je continuerai pas à suivre, mais ce volume à mis encore plus en avant toute les raisons d'aimer la série. Et ça fait du bien. Je n'ai jamais regardé ma montre dans un épisode, jamais eu envie de couper une scène parce qu'elle était trop longue ou innintéressante, loin de là. Ce rythme a même créer de l'empathie pour moi avec des personnages que je n'aime pas (Oscar... et juste lui en fait). Ce mode de production, cette taille d'épisode, cette animation, cette musique... J'en reveux. Le plus vite possible.

Du Gros Foirage : Schnee.

Y a rien qui va dans cette famille. Rien. De A à Z, la construction de l'intrigue autour des Schnee est mal foutue. Pour toooooooous les membres de la dite famille. Winter s'en sort le mieux parce qu'entre Penny et Ironwood qui la force un dilemne moral... qui ne se résolut pas à la fin du volume. Ce qui est d'autant plus dommage parce que du coup la fugue de Penny n'a pas de motivation. Un simple "Vas." ou un mouvement de tête aurait fait comprendre qu'elle désaprouve clairement Ironwood, qu'elle se fait du souci pour Penny (ou pour sa soeur d'ailleurs). Mais bon. Je passerais rapidement sur Winston et Willow qui sont en caméo et inutilement regardé. Willow est un deus ex machina des enfers, et le petit con on cherche à lui trouver des justifications maintenant. Pour un volume se passant à Atlas et avec pour antagoniste Jacques Schnee, j'aurais aimé que ces persos soient traités correctement.

Weiss... Son cas est particulier. Parce qu'elle était sensé avoir masse développement logiquement. Mais à cause de la tâche qu'est son père, elle me parait aussi oubliable que Blake et Yang. Alors qu'elle est chez elle. BORDEL DE M.... Et Jacques. Jamais une menace n'aura été aussi pathétique. Je suis vraiment déçu et en colère contre RT pour ça. Axé le récit dans la politique et faire de Jacques un tel crétin prévisible et manipulable... C'est pas cool. Il est sensé être au-dessus, une figure royale d'opposition, le patriarchat vicieux, méchant et sans-coeur. Mais c'est une poupée de chifon. Jetée après 5 épisodes. Revoyez-vous les premières saisons, surtout le volume 4, et pensez au fait que toute la menace Jacques Schnee vient d'un boulet. Bah la tension précédemment palpable elle devient risible gratuitement.

Conclusion

J'ai kiffé. Passé la déception rapide des Schnee, j'ai kiffé. Voilà. Bisous.