La vie n’a pas était tendre avec Rosalie qui naquit à Atlas. Le continent le moins accueillant du monde pour les faunus. Elle a vécu dès le début de sa vie avec une sensation normale que les faunus étaient inférieures aux humains. Ce qui ne dura pas en grandissant et en ayant l’âge de raisonner sa perception du monde évolua et la rancœur remplaça l’incompréhension candide. Apprenant des astuces pour avoir la paix comme cacher ses oreilles de chat avec un petit chapeau ou une casquette. Comme quasiment toutes les faunus adultes d’Altas devaient travailler dans les mines pour une misère. Bien qu’officiellement il puisse grâce au white fang ils peuvent postuler pour d’autre poste. Le racisme est encore trop ancré dans les moeurs pour prétendre à un poste que ceux proposés dans les mines. Le pire étant qu’elle surprenait durant certaines conversations au moins dans les mines. Personne à l’exception des chefs ne méprisait les faunus. Ses oreilles traînant partout elle écoutait sans que personne ne se soucie de sa présence. Il ne se passait pas d’événement extraordinaire, si ce ne temps en autre des huntsmens passants ou des membres du white fang venant manifesté, ou de temps à autre des objets qui semblait venir plus vite à elle ou ralentir leur chute. Hélas, si d’ordinaire la vie pouvait être dure pour un enfant. Son enfance n’allait pas être tendre. Dans sa septième année à quelques mois de son huitième anniversaire, elle perdit son père dans l'effondrement d'une galerie qui emporta également des collègues. Ce qui l’estomaqua fut que dans les informations on parlait uniquement du contre maître humain et de son superviseur décédé dans un tragique accident et les faunus se retrouvaient tout juste mentionnées comme une masse informe.

Des jours passèrent et des humains en passe d’être des jeunes hommes voulurent se défouler. L’un d’entre eux à son souvenir jactait sur l’incompétence des faunus pour l’unique boulot qui savent faire. La première salve de pierre s’envola, mais il n’y en a jamais eu de seconde. La colère déforme le minois de la jeune fille, qui dans un geste voulut attraper au vol une pierre pour la renvoyer. Or la roche ne tomba jamais dans ses mains et le projectile partit avec une vitesse bien plus grande que ce que l’enfant aurait pu donner avec ses frêles bras. Cela stoppa l’élan de rage en voyant l’un d’eux tomber à la renverse avec le crâne déformé. Sans trop comprendre comment il se releva et tout le monde partit en se précipitant dans sa direction. La suite Rosalie l’ignore, sous l’effort produit inconsciemment elle s’évanouit. Le lendemain, le jeune qui était parvenu à se relever miraculeusement succomba à sa blessure en dépit de l’intervention expresse des médecins de l’hôpital. Une vie prise doit être remboursée d’une autre vie et sa mère s’accusa afin de protéger sa fille. La sentence au cours d’un procès expert fut la peine de mort tout aussi expédiée que le jugement.

En l’espace d’une semaine, elle avait perdu ses deux parents et sa maison allait bientôt être saisie. Sans compter qu’elle fut pointée du doigt comme étant la fille d’une meurtrière réduisant à néant toute possibilité d’interaction sociale même parmi ses congénères. Rosalie se résolut à partir de la ville en devant se débrouiller seule. Survivant grâce au larcin et sa maîtrise grandissante de ça semblance. Elle garda l’habitude de dissimuler ses oreilles de chat, une honte de devoir passer pour une humaine alors qu’elle ne l’est pas. Dans les bibliothèques, sa place se trouvait toujours cachée, avant de comprendre que le mieux pour ne pas être suspect est d’avoir tout à fait normal.

À dix ans, elle réalisa le prestige qu’ont les huntsmens. Son idée alors est d’en devenir une afin d’engranger des connaissances et aptitudes afin d’aider les faunus. Enfin, à cette époque elle voyait surtout une aide positive pour les White fang. Malgré son jeune âge, sa naïve avait disparu et sa maturité lui souffla qu’allait dans les écoles militaires pour réussir à rejoindre Beacon serait presque impossible. Car dissimuler sa race demanderait beaucoup trop d’effort. Sa décision fut prise, quitter le continent d’Atlas qu’elle désirait voir réduit en cendre. Rejoindre Vale et devenir une Huntresse qui pourra peser de son poids pour aider les siens.

Le voyage lui prit deux ans. Une durée qui lui permis de s’exercer à maîtriser son aura, sa semblance, ainsi que son agilité et l’endurance pour tenir durant les entraînements. Qu’importe comment elle argumente, elle a surtout, travaillé ses points qui sont son aura et semblance. Aiguisant son regard sur tout ce qui lui permet de servir d’arme via sa semblance.

Son départ qu’elle espère plus ou moins définitif d’Atlas se fit sur un bateau ou elle lâcha enfin sa casquette. Cela allait lui permettre de constater si Vale est un continent qui tolère vraiment les faunus. Une fois arrivée à bon port, son objectif premier est comment intégrés une académie lui permettant d’arriver à Beacon. Se scolariser ne fut pas le plus compliqué, mais son orgueilleux en pris un coup en voyant que si elle avait de l’avance sur ce qu’elle a travaillé cela se payait sur un retard des détails qu’elle a négligés. Comme le fait de prendre des notes en écrivant. Si elle savait lire, elle n’avait jamais jusqu’à maintenant exercer sa main à reproduire les lettres depuis la mort de ses parents. Surtout concernant la construction de son arme qui lui posa d’énormes soucis. La première étant de trouver ce qui lui correspond le mieux, la seconde est de la construire. Néanmoins, pendant ses cinq années d’étude son jugement sur les humains dans leur ensemble s’est nuancé. Au point d’en vouloir uniquement à Atlas comme si le continent s’avérait être une entité vivant en voulant aux faunus.

Ses efforts payants elle put arriver à Beacon ne sachant pas encore réellement comment elle va utiliser ses futures compétences.