Vaccuo, le royaume au nord de l’île natale du pâle se retrouve dans un petit souci de bois pour les villes dans le désert. Les bûcherons locaux semblent être en manque de main-d'œuvre pour tant récupérer la ressource que la déplacer.

Foreas qui est très faiblement connu sur les ports des villes a été accosté par quelques locaux afin qu’il y prête sa hache pour ce souci, les personnes savent que le pâle n’est pas en recherche d’argent, de gloire ou autre, mais simplement de faire ce qui est à faire. De plus, les autorités n’ont pas vraiment connaissance de l’existence du pâle.

Le guerrier accepte et se rend dans les contrées boisées de Vaccuo, venant donc prendre contact avec ceux qui doivent s'occuper de la récolte et du transport. Le pâle ne demande rien d’autre que des vivres pour le temps de sa présence dans les lieux, chose qui est aisément acceptée car tous les extérieurs venant en renfort demandent unanimement le gîte en plus du couvert.  

Le pâle s’installe alors proche d’un cours d’eau dans la forêt même et y établit son campement, une toile simple, un feu entouré de roches surplombé par des branches tenant un récipient en terre cuite attaché à des ficelles de fer.

Foreas n’attend pas le lendemain de son établissement et commence à couper des arbres, sa hache, pourtant faite pour le combat, suffit amplement. L’écorce du premier arbre cède tandis que le bois se fait entailler à chaque coup puis le pâle le pousse à la main afin de le faire tomber à l’opposé de son camp. La tâche n’est pas finie et Foreas vient alors commencer le retrait des branches en les sectionnant au niveau du tronc, les gardant pour son feu et éventuellement faire un abri plus solide si la pluie arrive.

Le guerrier devenu bûcheron de renfort, commence la troisième étape qui est de couper le tronc en plusieurs parties, il ne sait pas si les locaux font ainsi, mais c’était ainsi sur son île, c’est plus simple pour le transport pour lui.

Il relève sa hache dans le ciel afin de recommencer à briser l’écorce afin de tailler le bois jusqu’à séparer le tronc en trois parties. Le pâle continue ainsi jusque dans la nuit quand la lune est au plus haute dans le ciel et que les hiboux commencent à chanter.

Il revient donc à son camp pour se poser, manger ainsi que dormir. Le lendemain, le guerrier amène une des trois parties du tronc qu’il a déjà coupé à la zone principale des bûcherons. Il fait le point avec eux tandis qu’il en profite pour leur indiquer sa position sur une carte…en papier.

Une fois le premier ravitaillement fait, il retourne à son camp, venant reprendre le travail, brisant les écorces et taillant le bois avant de faire tomber les troncs. Le pâle profite de la longue journée pour commencer un stock de tronc puis il les taillera un autre jour. Il fait cependant attention à ce qu’ils ne soient pas trop proches du cours d’eau pour éviter qu’il puisse un peu être humide.

Les jours s’enchainent et le pâle entasse les troncs non loin de son camp, arrachant les souches du sol de manière méticuleuse, chaque cœur étant séparé des racines puis empilées les uns sur les autres.

Le pâle commence alors à s’enfoncer plus loin dans la forêt, ayant déboisé les environs de sa tente, laissant la terre retournée indiquant les localisations des souches qu’il a retirées. La hache du guerrier se plante de nouveau dans les écorces pour les briser puis entailler le bois.

Foreas n’a le temps de faire chuter que quelques arbres avant que des pas se font entendre et se rapprochent. Le pâle tire un tronc avec sa hache plantée dans le bois afin de l’amener au côté de la petite pile qu’il a déjà fait, venant en débuter une nouvelle. Il voit la géante s’approcher puis il retire sa hache pendant qu’elle parle, allant s’approcher des autres troncs, revenant enfoncer le métal tranchant dans le bois pour le tirer dans un bruit lourd, tirant sur la terre avant qu’il se stoppe devant elle.



Foreas la regarde dans les yeux, levant son visage dans le ciel pour que son regard se plonge quelques instants dans celui de la femme avant qu’il se retourne, retirant sa hache tout en se dirigeant vers le dernier tronc.

Chacun des arbres coupés par le pâle sont divisés en trois parties et sur chacune des entailles indiquant par où il a tiré le bois par la hache est entouré de givres commençant à fondre ou est déjà fondu tandis que le tas de racines et branches sont organisées dans un tas entrecroisé.

Le guerrier lui reste concentré sur sa tâche tandis que le soleil se lève au plus haut dans le ciel, venant éclairer plus aisément le camp déboisé ainsi que le cours d’eau non loin, la lumière se reflétant sur l’eau clair, venant faire des reflets dans les regards de ceux pouvant être désireux de le regarder.

Seulement Foreas n’est pas de ceux-là et il commence à briser l’écorce en donnant quelques coups puis il entaille le bois. Il avait remarqué l’architecture musculaire de la géante, cela rappelant légèrement son passé et une simple pensée, le fait alors donné un coup bien plus brutal que les autres, venant alors enfoncer la lame de la hache quasi à travers le tronc avant que l’arbre tombe lourdement au sol.

Le coup de hache a légèrement raisonné dans la forêt, venant faire fuir quelques oiseaux avant de laisser un long silence avant que des bruits de branche poussée et brisée se font entendre tandis qu’un lourd râle se fait entendre, un son guttural presque similaire à celui d’un ours grognant afin de montrer son mécontentement.

Le pâle retourne alors aux arbres qu’il a coupé afin de prendre une pause tandis que la géante repars, il entend le bruit et se doute qu’il y a une bête dans le coin. Il vient prendre sa gourde de peau pour boire doucement de l’eau tandis que des bruits se rapprochent. Le guerrier souffle légèrement en posant le contenant sur une souche pas encore arrachée.

Foreas vient prendre sa hache en main tandis que des grognements s’approchent. Son regard se porte sur quelques loups noirs, il les laisse l’entourer et comme une meute, les canidés viennent créer un cercle autour de la proie avant que le premier ne s’élance, crocs bien visible et gueule grande ouverte.

Le guerrier vient alors plonger son bras gauche dans la bête, actionnant son bouclier qui se déploie, bloquant la mâchoire de la bête et l'immobilisant quelques instants qui permettent au pâle de faire passer le fil de sa hache dans la gorge de la bête de la faire bouger d’un coup, faisant traverser le métal à travers la bête qui disparaît comme une poussière dans l’air.

Les deux autres canidés se lancent à leur tour, le pâle venant planter sa hache dans l’un des deux tandis qu’il assène un coup de bouclier au second. Foreas lâche alors sa hache qui commence à crépiter tandis que la lame s’illumine et que la glace prend de plus en plus de place sur l’échine de l’animal tandis que son compère lui vient se manger un coup de poing sec dans le flanc.

Le pâle remue légèrement ses épaules en rétractant son bouclier avant de venir se lancer sur la bête, venant frapper le côté de la mâchoire d’un uppercut tandis que la bête lance ses griffes au même moment contre le pâle qui ne part pas. Foreas vient surenchérir en donnant un coup de pied violent, poussant la bête sur quelques centimètres en arrière afin de lui permettre de sauter sur le loup.

La bête tente de se défaire de son cavalier d’infortune en se secouant dans tous les sens tandis que le guerrier profite de sa position pour se tenir et donner des coups à la tête de la bête ainsi que sur les articulations des pattes avant de déployer son bouclier. Le loup tente alors le tout pour le tout et se met sur ses deux pattes afin de chavirer en arrière pour s’écraser sur le pâle, cependant l’ancien instructeur voie une occasion en or et laisse faire la bête, plaçant son bouclier derrière la nuque de la bête et quand il tombe lourdement sur le sol, un lourd craquement se fait entendre.

Foreas se dégage de sous la bête en grognant, rétractant son bouclier tout en voyant que le loup n’est pas encore mort. Il vient alors l’attraper par la queue, le tirant lourdement et profite que la bête ne puisse plus vraiment se défendre pour commencer à tourner sur lui même avant de le projeter au loin avant d’entendre un impact assez lourd.

Le pâle s’approche alors du dernier loup qui est emprisonné dans la glace que la hache a produite, il vient alors donner un coup de bouclier sec afin que le cristal se brise en mille morceaux, débloquant la hache qu’il replace dans son dos. Le regard de l’ancien se porte au ciel afin de voir des oiseaux de mauvais augure s’approcher du camp principal.

Foreas vient alors commencer à quitter son camp, prenant au passage une longue ficelle de fibres de bois en main. Sur son passage il croise la géante, venant alors poser la ficelle dans la main de la géante.

-Pour tes cheveux.

Le guerrier reprend alors sa marche quelques pas avant de se stopper.

-Dit le si tu as besoin d’aide pour la mettre.

Foreas suit le mouvement, courant vers la direction que prend la géante qui répond au nom de Doreika. Le guerrier la suit et l’écoute avant de souffler, évitant certes qu’on le reconnaisse, mais il sait qu’à un moment, il va devoir le dire. Il l’observe changer de direction avant de s’arrêter. Il la laisse se mettre en position et si ce qu’elle dit est vrai, il va au moins lui laisser de quoi ralentir ses bêtes.

-Je m’appelle Doreika, Monsieur. Je ne sais pas comment vous vous battez, mais je suis sûre que vous n’êtes pas à votre premier combat. Je n’ai pas spécialement de plan et je ne connais pas votre style de combat, mais ces oiseaux, je peux m’en occuper. Si vous continuez jusqu’au camp, on se reverra là-bas, car quelque chose s’y trame. Moi, pour l’instant, je vais abattre ces créatures de malheur.

Le guerrier vient alors lancer sa hache en cloche vers la géante, la laissant se planter dans le sol à côté d’elle et elle pourra sentir une brise givrée non loin d’elle.


Le pâle reprend alors sa course, venant descendre brutalement en se laissant tomber de certaines hauteurs, venant alors regarder derrière lui, grognant de la laisser se débrouiller seule. Il reprend alors le chemin, voyant une bonne dizaine de loups déjà visible de sa position.  

Foreas accélère la cadence, descendant encore plus vite, prenant les chemins possibles, sautant des racines et rochers avant d’arriver sur le même niveau que le camp principal. Le guerrier s’approche rapidement tandis que les quelques personnes du camp usent de lance et autres armes pour se défendre, mais étrangement les bruits secs de plus tôt ne retentissent plus.

Le pâle vient alors se jeter dans la mêlée, venant faire trébucher un loup en se projetant dans son dos, s’acharnant à lui donner des coups de boucliers pour lui briser le crâne avant de venir se jeter sur un second, venant donner des coups de poing et de bouclier sur plusieurs bêtes afin d’attirer leur attention.

Par chance pour les personnes du camp, la nuisance que le pâle devient pour les attaquants les attire, venant se rassembler autour de lui tandis qu’il les frappe et pare comme il peut, cependant les griffes sont trop nombreuses pour avoir une défense parfaite et la chaire du pâle commence à se faire ouvrir en de nombreuses zones, cependant les bruits secs recommencent.

Les loups commencent à disparaître petit à petit  tandis que Foreas en tient un par la gueule, le forçant à la garder ouverte en grognant avant de forcer encore plus fortement venant lui déboiter la mâchoire inférieure pour donner des coups brutaux avant qu’un trou semble se former dans le crâne de la bête qui disparaît.

Le guerrier en sang grogne et s’approche de ceux du camp, venant les regarder attentivement avant de regarder ce qui les entoure afin de prévoir des défenses. De sa main il pointe une zone un peu plus aisément défendable, une zone entourée de roches assez imposantes, empêchant un assaut frontal.

-Des gens qui défendent ici, les quelques autres…

Le pâle les regarde froidement avant de pointer la position où les volatiles semblent tourner ou disparaître.

-Allez aider la gamine…

Il observe les personnes hésitantes, quelques murmures se font entendre concernant la géante, cependant le pâle s’approche, venant attraper l’un des chuchoteurs par le col, venant lentement le soulever au-dessus du sol, le regardant droit dans les yeux.

-Partage ton savoir…

La personne panique et gesticule tandis que les autres autour tentent de dissuader le guerrier de faire quelque chose de terrible. Il lâche la personne d’un seul coup avant qu’il se tourne pour observer la partie haute de la forêt où se trouve Doreika.

-Min to paizeis iroas paidi…

Le moment de calme reste assez salvateur pour le camp, seulement cela risque de n'être que temporaire, surtout qu'il semblerait que des choses sont dites sur la géante, mais le pâle n'a pas réussi à obtenir l'information de ce qui étais dit.

Le combat de la géante se fait sentir au plus bas de la forêt, le pâle fait signe aux personnes présentes de se préparer, reprenant le réflexe de diriger un petit groupe de guerriers. Il commence à leur faire prendre la formation de la phalange, permettant alors à une deuxième ligne de s’armer d’arme à distance. Le pâle voit bien un des oiseaux géants se séparer du groupe, venant voler vers eux.

Préparer la formation prend plus de temps que nécessaire car les personnes présentent n’ont pas la rapidité d’un soldat et encore moins la discipline, Foreas devant alors  s’assurer qu’ils tiennent bien leurs appuis et il semblerait que son regard froid ainsi que rigide plaise à peu.

-Hey. Merci. Vous n’avez pas eu trop de dégâts, ici ?

Le guerrier entend la géante parler, indiquant son retour. Il se retourne avant de voir qu’elle laisse la hache se planter dans le sol tandis que le regard des personnes présentes sont désormais pour Doreika. Le pâle retire sa hache d’une main du sol, venant se retourner, plaçant le tranchant de l’objet vers la gorge de la pipelette de plus tôt.

-Aucune perte…cependant un des oiseaux reste dans le ciel.

-Je ne sais pas ce qui attire les grimms par ici, mais il va à mon avis devoir réduire notre zone de récolte en un point plus compact, afin de faciliter la défense.

Foreas retire sa lame, regardant la pipelette dans les yeux avant de se porter sur le gérant de la scierie qui réfléchit à ce que dit Doreika.

Le gérant vient alors continuer de se gratter la barbe quelques instants avant qu’un puissant cri retentit. Le pâle se retourne pour voir le dernier oiseau descendre, l’animal tourne dans le ciel autour d’eux avant d’essayer de plonger en piquer pour attraper quelques personnes qui, par chance, ont réussi à se cacher derrière ou entre les troncs d’arbres coupés.

Foreas vient alors ranger sa hache sur l’attache dans son dos, venant alors prendre une lance qui est au sol, venant armer son bras en arrière, venant user de son pouce de sa main de libre afin de cacher le soleil qui lui bloque la vue. Le pâle vient alors commencer à faire de grands pas avant de relâcher son lancer, venant projeter la lance de fortune qu’une des personnes présente à du faire.

Le bois pointu vient alors se planter dans le corps de la bête afin d’attirer son attention tandis qu’il vient récupérer sa hache, venant alors se préparer à l’offensive de la bête tandis qu’il voit les personnes cachées entre les troncs être suffisamment éloigné du bec du poulet géant pour éviter d’être picoré.

Le guerrier vient alors s’approcher de l’oiseau, venant prendre sa hache en main afin de viser une aile de la bête, il prépare son lancer puis quelques secondes après, il l’envoie sur l’oiseau, la lame venant se loger dans la chaire de la bête qui se tourne et le regarde, poussant un puissant cri tandis que la glace commence à se générer sur l’aile. L’animal tente de s’envoler, arrivant à battre des ailes quelques instants avant que la glace ne l’empêche d’utiliser une aile pour voler.

La bête est rapidement mise à terre est exécutée par la géante qui fait preuve de bonne compétence au combat, cela on ne peut le nier, bien sûr il y a des points qu’elle peut améliorer comme l’adaptabilité aux différentes armes possibles ou encore sur le fait de temporiser certains coups qui peuvent être dévastateurs. Le pâle aurait bien aimé voir l’impact que Doreika aurait eu si l’oiseau avait un peu plus était pris dans la glace, peut-être aurait elle explosait l’aile en mille morceaux, bloquant donc l’animal au sol, mais le passé ne peut être refait et cette démonstration reste assez plaisante, montrant qu’il n’y a pas que des faibles en ces terres.

Une fois le monstre achevé, le pâle lui s’approche des bois en ayant récupéré sa hache quand la géante lui tend. Les quelques blessés sont rapidement mis aux arrêts afin qu’ils soient remis sur pied rapidement.

-Merci.

Foreas lui vient alors s’enfoncer un peu, essayant de retrouver des traces qui peuvent conduire à une piste de comment ces bêtes ont pu les localiser ou du moins les repérer. Le guerrier s’enfonce plus profondément alors avant de trouver des traces de pas se dirigeant vers le camp et décide de les ignorer sachant que ce n’est pas le genre de chose qu’il cherche.

Le guerrier voit alors des branches brisées au niveau de taille d’homme et s’en approche avant de venir regarder autour, venant voir un reflet brillant dans le sol, venant alors se baisser pour regarder l’objet. Foreas vient alors prendre en main ce qui ressemble à des bracelets chaînés tachés de sang. Il vient alors porter vers ses narines l'objet pour respirer l’odeur des bracelets afin d’essayer de sentir si le sang est assez récent, ce qui semble être le cas.

Le pâle prend l’objet et vient alors reprendre la marche du camps, poussant des buissons qui l’empêche de passer avant d’entendre une détonation, par réflexe le guerrier déploie son bouclier afin de créer un obstacle dans sa direction tandis qu’il entend un sifflement strident puis un poc dans le sol.

Foreas replit son bouclier en restant calme, n’étant guère choqué qu’on l'a confondu avec un ennemi et il voit le tireur à bonne distance se faire réprimander par le gérant. Il s’approche calmement avant de venir faire signe au gérant de se calmer devant tous.

-Il a bien fait…il va falloir accepter que les gens réagissent d’instinct plus que par reflexion…

Le gérant a les mains en l’air avant d’abandonner, venant retourner vers les plans du lieu avant que le guerrier lui regarde le tireur, peu impressionné, mais tout de même assez satisfait que les instincts de certains ne sont pas encore éteints par toutes ces technologies.

Foreas s’approche alors du gérant, venant poser sa découverte sur la table tout en le regardant.


Le gérant regarde le pâle et soupire un peu.


Le pâle reste silencieux, se doutant un peu de ce qui a été dit, mais n’ayant pas été présent, il ne peut que supposer. Il prend le bracelet et vient alors à la recherche de la géante dans le camp, passant devant les bûcherons et ceux pouvant aider à la protection.

La situation du camp n’est pas alarmante, mais les différents éléments perturbateurs ont déjà remué la fourmilière, certains sont concentrés sur reconstruire ce qui a été détruit, d'autres essayent de comprendre pourquoi les bêtes ont attaqué et beaucoup cherchent un coupable. Le pâle voit bien que Doreika est pris à partie par d’autres personnes et il s’approche, il entend ce qui est dit avant de venir se poser derrière le groupe humain.

Quand le premier se retourne, il voit le regard froid du guerrier et fait un pas de côté afin de reprendre son chemin tandis que les trois autres continu de fixer la géante. L’ancien instructeur vient alors s’approcher.


Les hommes se retournent, le regard toujours aussi colérique voire haineux avant qu’ils s’éloignent pour aider comme ils peuvent. Le pâle vient alors se tourner vers les faunus présents, portant son regard sur Doreika avant de lancer vers elle les bracelets afin qu’elle puisse les observer.

-On n’est pas seul en ces lieux, quelqu’un ou quelque chose doit se terrer, celui qui dirige le lieu est prévenu…faites attentions, la lame la plus tranchante ne réside pas dans un fourreau, mais bien dans la gueule d’un serpent…ne laissez pas leur mot vous attendre sin les braises ne seront qu’attisés.

Le guerrier n’a pas le temps de se retourner que des tirs se font entendre, en tournant le regard il peut voir des personnes en tenue noire avec des masques en métal s’approcher du camp armé, l’un d’eux une arme pointée vers le ciel en hurlant tout en roulant les r.

-Cabron!! ¿ Crees que puedes hacer lo quieras en nuestro territori?

Celui qui semble diriger le groupe armé s’approche du gérant tandis que les autres pointent leurs différentes armes sur les personnes aux alentours, beaucoup sont à peine sortis de leur état de frayeur dû aux bêtes noires que d'autres personnes viennent mettre leur vie en danger. Le gérant s’approche doucement en gardant les mains vers le sol afin de montrer qu’il n’a aucune mauvaise intention tandis que l’individu armé se rapproche en ricanant.

-Tu as de la chance hijo de puta, on m’a pas envoyé pour tes tronco de madera, t’as une chance que tes larbins et toi partiez d’ici sur deux jambes…

Il fait signe à une des personnes armées de s’approcher tandis qu’il sort de la poche de son partenaire un scroll, venant alors l’activer afin que deux photos soient visibles puis il le lève au ciel tout en tournant sur lui-même afin que tous puissent le voir.

-J’ai un faunus et une gamine qui se sont barrés de notre cargaison pour Mistral, le premier qui nous les retrouves pourras avoir un peu de blé en plus de rester en vie et d’assurer aux autres de rester en vie aussi.

Les personnes qui ont pris la mouche avec Doreika la regardent ainsi que le second faunus avant qu’un autre humain vienne leur mettre un chassé afin qu’ils tombent afin que le regard vers les faunus soit brisé, cependant leur chute attire l’attention du leader du groupe armé qui s’approche, venant alors les regarder.


L’homme vient alors armer son arme afin de la pointer vers les trois. Foreas regarde la scène, comprenant bien qu’ils sont menacés, mais il a du mal à bien savoir si ce que les personnes en face ont des armes dangereuses ou non. Le pâle reste stoïque face à tout cela, cependant il se doute que le bracelet qui a été trouvé doit être celui d'un des deux dont il parle.

Les choses s'enveniment rapidement, les tensions montent et les esprits s’échauffent. Doreika prend un des tireurs en otage, parlant dans un dialecte que le pâle ne connaît pas. Il laisse la géante parler, se doutant que la différence de position de combat est à l’avantage des agresseurs, cependant la possibilité de renverser la tendance est possible. Les choses qui seront à faire sont sales et peu auront le cran d’autant se salir les mains.

Le guerrier vient alors observer ce qu’il se passe tandis qu’il entend les pas derrière lui, il tourne légèrement la tête afin de regarder les faunus du groupe de Doreika essayer de reculer et se mettre en sécurité, cependant un tir brise le silence. Une voix bien plus caverneuse et écrasée, le masque qu’ils ont déformant légèrement le son, se fait entendre tandis qu'un homme avec un masque a moitié noir et blanc s'approchent.

-No insultemos a la mercadería…pendejo

Le pâle voit alors un homme se rapprochant, constatant que celui qui semble être en retard possède une forme singulière sur son masque, l’arme qu’il tient en main est également différente de celle des autres, bien plus brute et rigide tandis que la fumée sort du canon.

Le sang de la personne ayant reçu la balle coule sur le sol et le pâle voit que le liquide à en son point central la géante, cependant il ne peut voir si cela est l’otage ou la géante qui est touché, se doutant que cela peut également être les deux.

Les faunus du camp commencent légèrement à serrer les dents tandis que les tensions montantes sont encore plus palpables, proches de l’explosion. Explosion que l’homme déclenche en pointant du doigt dans la direction des mi homme, mi animaux.

-Dos perdidos, pero una docena por capturar. Atrapalos y déjalos dañarlos, sin muerte.

Les masqués viennent alors à briser leur position afin d’avancer vers les faunus, venant alors les viser pour avoir une ligne de tir. Le pâle ne l’entend pas de cet avis, comprenant qu’un assaut est enclenché. Il vient alors essayer de se placer le plus en avant, les ennemis viennent alors faire feux, le bouclier se déployant permet de bloquer et faire ricocher quelques balles.

Le dernier arrivant vient alors se mettre de côté pour tirer une balle dans le genou du guerrier, brisant son appui et le forçant à temporairement retirer la protection qu’il formait tandis que les balles fusent et sifflent, passant la ligne de Foreas pour avoir des points d’impact derrière lui et les cris de douleur enrage le guerrier qui tente de se relever. Le tireur de flanc vient alors recommencer à prendre joue Foreas, venant le cribler de balles dans le torse, provoquant un grognement.

Les dégâts n’empêchent en rien le pâle de se relever, cependant un lourd cri venant du fond des tripes du soldat tandis que des bruits d’objets tombant sur la terre se fait entendre sous le regard des personnes présentes.

-Vas a ser aburrido pegarte un tiro

Les masqués continuent de tirer tandis que des pas se font entendre, le pâle vient alors prendre sa hache en main afin de la lancer sur l’un d’entre eux. Le réflexe de celui au masque à moitié noir montre qu’il est expérimenté tandis que sa balle vient faire un impact, venant la dévier et la faire se planter dans le sol, cependant l’arme du pâle ne sert pas qu’à trancher.

La tête de la hache commence à luire, venant alors s’éclairer tandis que de la glace la recouvre et vient alors s’étendre sur le sol. Quelques tireurs le remarquent et s'éloignent tandis qu’un d’entre eux n’y fait pas attention, un de ses pieds commence à être recouvert de glace.

Les personnes du camp tentent pour la plupart de se cacher et se mettre à l’abri, d'autres dont le gérant, ont profité que les attaquants sont concentrés sur le pâle et la géante pour essayer de lever les faunus blessés. Le groupe de sauvetage improvisé reste armé et riposte quand les tirs sont très proches d’eux.

Foreas, quant à lui, vient seulement le bouclier pour protéger sa tête, laissant son corps subir le trauma de l’impact des projectiles avant de se refermer, les faisant sortir de sa chair pour ceux qui ne l’ont pas traversé. Le guerrier serre les dents, contenant sa colère grandissante, détestant ce genre de situation où ne serait-ce qu’un instant pour observer les positions de chacun peut permettre un dégât mortel.

Le combat débute sérieusement et les dès sont lancés, le guerrier d’un monde perdu accompagnés d’une puissante faunus avec le soutien de quelques tireurs peu expérimentés contre le groupe de malfrats dont le leader n’hésite en aucun instant à faire le ménage dans sa troupe.
Le tir précis et le sang tombant sur le sol servent une piqûre de rappel à beaucoup de personnes présentes, la mort peut survenir à n’importe quel moment et peut frapper de l’endroit dont s’attend le moins.

L’assaut de Doreika fait rapidement mouche et deux masqués sont lourdement tombé au sol, l’un des deux semble inconscient tandis que l’autre grommelle lourdement tandis qu’une aura bleutée s’illumine un peu, cependant la personne à du mal à se relever, certainement bien sonné malgré tout.

Le pâle quant à lui ne sera pas aussi clément et lors de l’assaut de la géante contre le leader masqué, le guerrier vient alors s’approcher, bloquant les balles qu’on lui tire dessus avec son bouclier afin de se poser face au sonné.

La personne tente alors d’attraper son arme comme un aveugle tâte à la recherche de sa canne, la dernière chose que la main sentira est alors le métal  traversant sa chair, venant séparer sa main du bras avant que d’un coup de genou, la personne s’écroule inconsciente.

Les tirs continuent d’affluer sur le pâle qui vient alors se placer derrière une caisse pour donner un moment de répit à son bouclier et en jetant un regard vers les blessés, Foreas peut alors voir que l’arme que Doreika à jeter est ramassé par le premier qui cassait du sucre sur le dos de la faunus, celui-là même que le guerrier avait intimidé avec la lame de sa hache.

Se doutant que l’aide ne sera qu’un fardeau, surtout que les personnes présentent ne sont ni des soldats et encore moins des médecins de guerres, donc leur permettre de se concentrer sur une seule chose est le meilleur moyen d’optimiser les événements.

Foreas se tourne alors vers les deux derniers, ayant profité ce petit moment de répit pour les laisser approcher, les deux restants ayant compris qu’il était bien plus une menace que les autres, certainement par la main tranché ou encore le fait qu’il résiste aux projectiles, même si cela jusqu’à une certaine limite.

Le guerrier sort de son abri, venant alors lancer sa hache contre l’un des deux ennemis restants qui tente de faire comme son chef et la repousser en tirant dessus, cependant la différence de précision semble être présente. La lame de la hache vient se planter dans le torse de la personne, le sang giclant par la plaie avant que celle-ci ne commence à givrer, la glace venant commencer à recouvrir le corps de la personne blessée.

Le second tireur vient alors prendre un cylindre à sa ceinture, tirant une goupille avant d’essayer de la jeter, le pâle est tout de même à une certaine distance, ne pouvant  attraper la personne ou bien dévier l’objet en même temps, Foreas décide alors d’attraper l’objet en vol pour l’envoyer au loin, l’explosion provoquée vient propulser l’ancien contre la caisse, les éclats de la grenade, certes de quantité moindre car la grenade étant une explosive et non une fragmentation, se logent dans la chair du guerrier.  

Le pâle grogne tandis qu’il entend un cliquetis venant de face à lui, en rouvrant les yeux il voit la personne pointer l’arme face à lui, son vis à vis semble prendre le temps de viser avant qu’une détonation se fait entendre avant que l’adversaire du guerrier plie le genou dans une gerbe de sang.    

L’ancien n’attend guère et se lance grâce à l’énergie que l'excitation du combat et l’adrénaline lui donne. Le guerrier vient alors donner un violent crochet du gauche dans le masque de la personne au niveau du bas inférieur de la mâchoire, venant la faire s’écrouler dans un craquement légèrement audible tandis qu’une autre détonation se fait entendre et du sang coule du flanc de Foreas, qui, dans un grognement brutal sent son corps se régénérer, laissant tomber le projectile au sol.

Du côté de Doreika, le combat n’est pas sans reste, la géante subit de nombreux tirs, l’homme masqué gardant une bonne distance, certainement dans un but précis. Quand le fusil tira sa dernière balle, la faunus peut alors voir qu’au lieu de récupérer le contenant ou le laisser tomber, la personne vient alors le jeter sur la géante.

-Perra, eres tan tenaz que harias una buena pelea en la arena!

L’impact du chargeur sur l’aura de Doreika est anormalement plus important que ce qu’il devrait être et la trajectoire était bien trop propre pour un lancer normal. La faunus peut d’ailleurs voir qu’il réarme sans difficulté son arme en courant.

Quand le cliquetis final de réarmement retentit, la faunus peut alors constater que derrière le masqué se trouve le groupe de blessée ainsi que le combat que le pâle vient de terminer, la membre du white fang pourra alors constater l’étendu du combat ainsi que le pâle se régénérant.

Le dernier ennemi présent vient alors provoquer un feu nourri sur Doreika, concentrant le tir en se stoppant après avoir lancé au sol une grenade lumineuse qui n’aura pour effet que de lâcher un nuage d’air qui ne semble rien changer.

-Sabes, lo mas gracioso es que a estos tipos no les importas una mierda

La voix du masqué montre bel et bien une grande confiance en ce qu’il fait ainsi qu’un détachement par rapport à ce qui est arrivé à ses sous-fifres.

-Eres solo otro maldito faunus que solo es bueno para vaciarte las bolas. Pero puedeas salirte con la tuya matandolos y tal vez terminar enjaulado en la arena. Podriamos hacer una grand corrida de toros contigo

La grenade qui avait été lâchée tourne en boucle pendant un temps, cependant Doreika n’y ayant pas fait attention, elle ne peut remarquer qu’elle est entourée d’un nuage de couleur pourpre. Le bond de la géante afin de plaquer son adversaire reste visible au niveau des formes malgré l’épaisseur du nuage, seulement, la victime elle ne semble dégager aucune forme visible.

Le pâle regarde le tout avant de s’approcher doucement, les mots de la white fang sont audibles, cependant ceux hors du nuage commencent à se mettre en cercle afin d’encercler le nuage.

Dans le gaz, Doreika pourra alors que sous sa poigne titanesque, elle ne ressent aucune résistance, aucune matière physique, comme si ce qu’elle voyait n’était pas là physiquement, tel une projection lumineuse venant d’un projecteur.

Un rire se fait entendre dans le nuage et Doreika peut alors voir le masque de la personne se volatiliser dans l’air, venant prendre la forme du visage de la faunus avant que la forme qu’elle aurait maitrisée se lève comme si de rien était afin d’essayer de lui donner un coup de boule, venant s’écraser et disparaitre sur les cornes de la femme.

-Una matina fu un faunus, come uno schiavo a Atlas,
 E stata igannata  
 Come se non avesse una bussola
 Devi essere presente per verdelo

Le ricanement derrière Doreika reste celui de son adversaire, seulement cela sonne bien plus moqueur que plus tôt tandis que le bruit de l’armement du fusil du dernier bandit se fait entendre dans le gaz. Malheureusement pour la faunus, le canon de l’arme vient alors être posé contre le crâne de la femme.


Le nuage commence à se dissiper, Doreika peut alors constater que l’image qu’elle voyait semblait être altéré, car de son côté, personne n’avait bougé au niveau du camp, ce qui en réalité, n’était pas le cas et en tournant la tête, elle peut alors voir le masque de son adversaire qui n’est guère loin, cependant le canon et l’arme sont chargés.

Foreas regarde alors la situation, venant essayer de s’approcher avant que le masquait appuie l'arme sur la tête de Doreika, le forçant à se stopper tandis que les autres personnes bougent, essayant de trouver un angle de tir.

-Pas un pas de plus antiguo, sinon je répand sa cerebro au sol

L’ancien reste alors immobile, la hache en main tandis qu’une personne semble arriver à viser dans la direction du preneur d’otage, car malgré la puissance physique de Doreika, elle est otage du à la situation.

Le déplacement des personnes encerclant Doreika commence à taper sur les nerfs du tireur qui vient alors approcher son doigt de la gâchette, Foreas vient alors armer son lancer de hache, attirant le regard ennemi de par la gemme luisante tandis qu’un coup de feu retentit avant qu’un corps tombe lourdement au sol.
Le corps du masquait s’est écroulé, un trou d’un côté à l’autre du crâne. Les faunus du camp viennent voir si Doreika a besoin d’aide tandis que l’ancien range sa hache afin de s’approcher du cadavre, venant essayer de lui retirer le masque. Le gérant s’approche de la personne ayant fait feu, étant un de ceux qui avaient pris la faunus à partie plus tôt.

-Personne fait chier les faunus du coin à part moi…

La personne avait récupéré l’arme que Doreika avait lancée plus tôt, le gérant récupère le fusil afin de retirer le chargeur et faire sauter la balle hors de la chambre en tirant sur la culasse.

Quand Foreas arrive à retirer le masque, on y découvre le visage d’un jeune homme ayant un tatouage sous le menton et quand il retire la cagoule qu’il avait en dessous, il dévoile deux oreilles de lapin noir, la chose semble choquer quelques personnes présentes, contrairement à l’ancien qui s’attendait à ce que n’importe qui pouvait être caché derrière cet artifice.

Foreas vient alors jeter un coup d'œil vers Doreika afin de s’assurer qu’elle aille bien du regard, se doutant que ce qu’elle venait d’avoir comme combat ne devait pas être une chose simple à comprendre.

Les membres du camp attachent les bandits encore en vie ensemble, venant alors les démasquer, parmi les prisonniers, il y a quelques faunus et un humain, celui qui avait été abattu est aussi humain, les questions sont soulevées de par leur composition.

Pourquoi des faunus vendrait des leurs? Comment sont-ils arrivés jusque là? Qui sont-ils? D’où viennent-ils?

Toutes ces questions sont pour l’heure, sans réponse.