Steamdust gauntlet • Tes gants en apparence simple sont en vérité un acheminement complexe de plusieurs petits mécanismes se répondant parfaitement. Ce qui s’apparente à des perles est en vérité de la dust liquide concentré. Cela te demande une rigueur optimale afin d’éviter qu’il y ait une défaillance et que ta propre arme t’oblige dans le meilleur des cas à vivre avec des prothèses. Mais les risques et les complications pour créer cette arme en valent la peine. Il reste qu’il te faut garder les bonnes perles pour obtenir l’effet désiré. Pas question de projeter un projectile de feu, si la perle posée est une de vent. La capacité de projeter cette dust est pratique, mais t’oblige à vite recharger sans quoi tu te retrouves avec de simples gangs en acier. Il y a aussi l’effet de jeter la dust sur quelques centimètres en ouvrant les mains. Pratique pour électrifier quelqu’un ou geler une vitre. Ce qui aide à la transition du projectile unique et puissant à un mode plus pratique et qui dépense moins vite la dust. N’oublie pas de bien ouvrir les doigts sinon juste un peu trop renfermés sur eux et la dust cesse de circuler. Une sécurité pour éviter de brûler toi même ou te geler, voir que la dust explose par son propre effet.

Tu peux toujours compter sur ton pendentif pour te protéger transporter autour de ton cou aux yeux de tous sans soupçon au besoin. Pour la simple et bonne raison qu’il ne peut créer qu’un bouclier de dust intégrale ou d’une barrière dont la durée de vie dépend fortement de la puissance des coups qu’il doit te protéger.

De magnifiques armes pour te permettre de compléter les deux arts martiaux qu’on t’a enseignés. L'Aikidö un art martial réputé pour sa défense qui t’a demandé des années de pratique pour être efficace. Ainsi que la savate complétant tes capacités offensives.

Glyphe de gravité • Tes glyphes ont un pouvoir en soi extrêmement simple. Il te permet de créer un point d'appui où tu peux t'accrocher n'importe où. Littéralement, n'importe où. Dans les airs, sous la mer ou sur l'eau, sur les murs. Tu peux rester accroché des heures au plafond si cela te chante avec une adhérence à toute épreuve. Mais gare, ça ne serait pas des plus confortable, après tout, tu subis toujours la gravité. Surtout que ces sceaux ont une durée de vie qui varie dépendante si tu restes dessus ou non. Une fois que tu les quittes, il reste au mieux trois à cinq secondes. Dommage qu'il ne puisse servir de bouclier improvisé. En les invoquant, la surface où tu répartis ton poids est robuste et demeure une sorte de rempart infranchissable. Cependant, la face opposée du cercle laisse absolument tout passé. Même si tu as eu l'idée d’en invoquer un pour ensuite passer de l'autre côté afin d'avoir une protection. Tu t'es aperçu que la face solide te suit toujours. Sans compter que dès que tu ne le touches plus, ça se brise comme un rien.

Tu naquis à la cité de Vale, fruit de l’union de Sélénite Cobalt et Grenat Platine. Deux chasseurs de Grimm se liant d’une amitié durant un contrat commun qui devient de l’amour. Ah la capitale de Vale, quoi de mieux pour élever un enfant en toute sécurité et lorsqu’il grandira lui apprendre à chasser les monstres noirs dans la forêt d’émeraude ou l’automne éternel lorsqu’il sera plus grande. Tes parents sont de vrais modèles de vertu. Des hunstmens héroïques comme on en voit peu. Impitoyable face au mal sous toutes ses formes, Grimm ou humain causant la destruction, ils interviennent. De bons enquêteurs quand il faut mettre à jour plusieurs réseaux criminels avec les forces de l’ordre. Sans rien demander en retour en dehors de leur salaire. Pas laurier pour les braves.

Hum… Tu appelles ça leur image de marque, leur panneau d’affiche publicitaire. Oh oui, toi tu dis ça grâce à ta position, tu peux voir le décor et son envers. Le pire pour toi c’est qu’ils sont sincères dans leur démarche. C’est juste que l’interprétation des faits et de leur propos soit quasiment toujours prise dans le bon sens. Des défenseurs de l’humanité, ça tu ne leur retiras pas. Tu omettras d’ajouter au public que l’humanité n’inclut pas les faunus. On va surtout dire qu’ils savent cacher les saletés sous le tapis. Pas qu’il extermine les faunus avec les Grimm, mais ils ne rechigneraient pas à envoyer l’intégralité de l’espèce à la ménagerie en fermant l’accès à l’île.

Heureusement, rien n’est tout rose dans ce monde. Un enfant est source de bonheur, mais également de complication. Très tôt, tu leur en as fait baver. Déjà, bébé, ton sens de l’exploration et de l’évasion se développaient déjà. Bon OK, ce n’était pas très au point et n’importe quoi se relevait un obstacle. Mais plus tard au bout de quelques mois à force de mieux en mieux comprendre les sons et les ordres qu’on te dictait, tu as fini par développer un certain esprit de contradiction. Des traits de personnalité que ton père a eue tôt fait de museler.

Car oui, tu portais son nom. Tu dois être sa digne fille. Tout comme il te fallait maîtriser sa semblance, les glyphes de gravité, une semblance héréditaire dans la famille de ton père. Rapidement, les chemins cloutés apparurent et quand le temps te permit de raisonner, tu entendis ton avenir. Devenir une huntresse pour venir en aide à l’humanité en péril qui aujourd’hui parvient à bâtir des villes tenant à l’écart les grimms. Cependant, on t’inculqua vite également le souci que représentent les faunus à cause des grimms. Des générateurs de haine qui devait être écartée, sans compter les quelques avantages physiques qu’il pouvait avoir.

Combien d’années, te fallut-il pour te débarrasser de ce racisme? Enfin du côté extrême en faîte ? Comme dit plus tôt, ta vie fut extrêmement codifiée. Au point que même la naissance d’un petit frère ne bouleversa pas davantage ton quotidien. Une chance que ta vie ne se résumait pas à être surveillé par tes parents. Une fois les devoirs finis, tu vaquais à tes occupations de gamine. Tes lubies ? Satisfaire ta curiosité ? Avec leurs fâcheuses tendances à éluder les réponses à tes questions. Tu t’interrogeas sur le pourquoi, on te disait de ne pas t’en occuper. Oh, tu te rappelles des punitions à être prise en flagrant délit à lire des documents et dossier dont tu ne comprenais rien. Cette fois encore, tu étais en accord avec tes parents. Cela te servait de leçon. À chaque fois, il te fallait être plus rapide et discrète.

Ça ne marchait pas toujours. Petit à petit, ça devient un jeu qui les enrageait. Cependant, une pulsion se fit de plus en plus fort. Au début, tu pris ça pour une envie de les embêter plus que de raison. Un jour, tu volas les clés de la maison et les rangeas ailleurs. Ah qu'elle excitation de les voir tourner en bourrique pour en fin de compte se dire que l'un ou l'autre les avait posés à un autre endroit et le tout sans attirer de soupçon sur ta personne. Quel dommage qu'ils aient fini par s’apercevoir en voyant tes mimiques que tu leur jouais un tour ! Ça te valut des claques pour être aussi entêté à ne pas suivre les règles.

Autant dire que tu en as bavé. Au moins, si tu n'es pas la plus futée, tu apprenais de tes erreurs. Tu apprenais également de tes parents et de ce qu'ils attendaient de toi. Dans leur esprit ça ne fait aucun doute, tu dois être une huntresse, une faucheuse de Grimm au sens littéral. Car oui, ils t'ont imposé l'utilisation la faux. Heureusement qu'ils ne savent rien pour tes autres manigances. D'ailleurs, tu te dis peu patiente pour apprendre le maniement de la faux. Dans ce cas d'où venait ta patience pour forcer le coffre-fort de la maison ? Ça t'a pris des mois, tout ça, car tu as dû comprendre de toi-même comme l'ouvrir.

Viens le jour de ton inscription à l’école de combat de signal. Un grand moment, plus de contraintes, mais également plus de liberté avec paradoxalement des parents moins sur ton dos. Du moment, que tu rapportais des notes excellentes. À la surprise générale, tu es devenu plus sage en étant loin de tes parents qu’avec eux. Le pire dans l’affaire ? C’est que ça a marché. Bien, il y avait toujours ces séances d’entraînement et de bourrage de crâne comme tu les appels si bien. Comme tu aimes à le dire, ils ont pourtant commis une erreur. T’envoyer loin d’eux, t’avais permis de sortir du carcan familial et t’émanciper avec des amis de l’époque. Partenaire qui ton bien transformé ? Dévergondé ? La schizophrène, il te surnommait. Au point de conter qu’on t’avait jeté un sort pour être la bonne fille à papa passé la barrière de l’école pour devenir une déjantée une fois à l’abri des regards de l’autorité.

Ah un corps si saint. Que ta joyeuse bande de copains vers tes quinze ans eut l'idée de souiller en te faisant découvrir de nombreux tabous. La drogue, qu'il s'agissait de fumer ou à sniffer. Ça n'a jamais été vraiment ton truc, il faut dire. Non, tu préférais l'alcool un meilleur désinhibiteur et ça fait moins tousser. Quand on pense qu'à la base une bière suffisait à te rendre ivre. Ça a bien changé. De fil en aiguille, tu as fréquenté des personnalités décomplexées vis-à-vis de la loi. Des personnes qui t'ont aussi appris comment ouvrir des portes suivant le mécanisme de sécurité. C'est même tes amis qui t'ont appris que tu étais kleptomane. À cause de ta tendance à piquer des fournitures ou des objets qui n'ont aucune sorte de valeur. Ou qui en avait, mais que tu rendais, comme les portes-feuille remplies de liens. Pourtant, tu ne les as pas crus, tu t'es dit, c'est juste une passion à briser les interdits. Attends, tu penses que tes parents t'auraient aidé si tu l'étais vraiment ? Car après tout cela se soigne avec de l'aide et de la volonté. Dire que sans eux, tu ne te serais sans doute pas rendu compte que tu pouvais gagner un certain pactole en faisant ça, mais surtout en cambriolant.

L'art de faire de bonne rencontre. Petite demoiselle respectable le jour, élève studieuse, possédant de bonne note et voleuse la nuit. La vraie question étant comment as-tu fait pour ne pas être grillé tout en assurant un niveau scolaire élevé. La première étant l'organisation. Ça pour planifier, si ton père et ta mère t'avaient vu, il aurait été fier de te voir tenir une telle rigueur. Pas un vide dans ton emploi du temps. Une optimisation à en effrayer plus d'un. La seconde fut les précautions. Comme tu le disais avec toutes les erreurs que tu avais commisses, c'est déjà miraculeux que tu n’eusses pas eu plus d'ennui et que tu ne sois toujours pas un puits de science sans fond à force.

Mais tu n’étais pas parfaite loin de là et la vie t'a appris une chose. À un moment, les conséquences finissent toujours par nous retomber sur la tronche. Lors de tes dix ans sept ans, à quelques mois de tes examens pour avoir le droit de passer les tests pour entrer à beacon. Tes amis ont cessé de l'être ce jour où tu es allait dans un centre commercial. Au rayon de la bijouterie, tu t'amusas à visualiser les bagues, bracelet et autre coquetterie. Une aubaine cette pulsion n'était point présente, une chance, pourtant, tu réfléchissais à comment cela pouvait être volé en minimisant les dégâts et sans être vu. Une journée si paisible qui fut détruite comme le silence part l'alarme à ton passage au portique. Le bruit te fit sursauter. Tournant la tête de droite à gauche, tu réalisas vite que c'est toi qui as déclenché l'alarme. La sécurité arriva rapidement et le trio de camarade témoigna de ton acte factice. Une histoire qui termina au poste de police. Heureusement pour toi, tes camarades n’ont pas pu perturber les caméras qui ont appuyé tes dires. Eux s'en sont sortis grâce au fait d'avoir prétendu qu'il s'agissait d'une blague.

Au fond, tu sais que c'était un avertissement pour ta conduite. Allons rappelle toi ce garde que tu as sauvé, car il avait vu pendant une fraction de seconde le visage d'un de tes copains. Le découvert voulu s'assurer qu'il ne parle jamais, mais toi, tu as refusé a le tuer ou laisser tuer. Les deux autres ? Trop tétanisés pour bouger, ils sont des suiveurs pas des commandants. Quelle malchance tout se passait si bien et ta famille eue vent de tout cela. Quel mauvais quart d'heure tu as passé ! Car oui, ta mère t'a bien mis en évidence que de telles fréquentations ne restent pas aussi longtemps sans être du même monde. Ah, quel dommage qu'ils sachent que c'est fait des années que vous traîniez ensemble !

Les semaines qui suivirent furent d'un pénible… Ton père ne te lâchait plus, il était plus sec et encore moins tolérant aux écarts que d'habitude. Les rares fois où ta spontanéité refaisait surface, tu te fis taper sur les doigts. Assurant que tu savais toujours manier la faux. Comment l'oublier avec toutes ses leçons mêmes sans y mettre du tien, tu savais exécuter les gestes comme un robot bien programmé. Dire qu'il ne s'imaginait pas que tu te moquais de lui avec les gants que tu portes. Tes véritables armes comme tu le stipulais. Le plus dur étant d'entendre que tu es sans doute déjà allé trop loin sur la mauvaise voie pour être récupérable. À l'inverse de ton frère qui lui est beaucoup plus obéissant. Tu le trouvais hypocrite de penser que ta mère s'est mieux occupée de ton frère afin qu'il soit plus malléable ? Ah si seulement, tu n'avais pas cette kleptomanie qui lui permettait d'enfoncer le clou. Un trait de famille de ne pas reconnaître la maladie ? Ça aurait permis de comprendre que cette impulsion, ce désir n'est pas juste une simple lubie.

Étrangement, tu décidas de montrer qu'il pouvait être fier de toi malgré tes vices. Tu passas avec brio les examens te permettant de pouvoir passer les tests pour entrer à beacon. Tu te demandais déjà comme canaliser cette pulsion à beacon et surtout si tu allais utiliser ta faux ou tes gants voir les deux ? Risqué non ? Enfin, si tu gères la pression.

Le jour qui allait déterminer si tu allais entrer à beacon est arrivé plus vite que tu ne l'aurais songé. Droite comme un I, tu fonças dans la forêt d'émeraude à la recherche des pièces d'échecs dissimulés. Tu n'as jamais autant combattu de Grimm que ce jour-là. Ça se passe si bien. Les frissons produits par l'excitation, tu viens à te dire que tu vas pouvoir te passer de voler si tu es comblé comme ça. Tu avais rencontré les trois personnes qui allaient être de ton équipe. Jusqu'à l'afflux d'un grand nombre de grimm sur votre position. Ne comptant que sur toi, tu ne vis pas tes camarades s'enfuir. Fallait être attentif à leur appel. Au point de vite te faire submerger par les monstres tueurs d'humains. C'est ce qui causa ta perte. Tu dus fuir à ton tour, mais dans la mauvaise direction. C'est après de longues heures de combat que tu parviens à revenir. Fatigué, blessé, vidé d'aura, arrivé devant l'examinateur, tu étais en retard, en plus, tu as perdu la pièce à rapporter.

Tous tes efforts anéantis. On te dit disait, de revenir, l'année prochaine, pour retenter ta chance. En corrigeant tes défauts, tu passerais à coup sûr. Or le retour à la maison et affronter la honte de ton échec fut beaucoup plus difficile à encaisser. Les rares louanges se diluaient dans tous les reproches et le rabâchage des erreurs du passé. Ta mère mise en avant ta faiblesse mentale qu'il fallait travailler ça, mais ton père mis la goutte qui fit déborder le vase en s'interrogeant s'il avait vraiment si tord que ça en pensant que tu as insouciamment saboté ta propre épreuve.

Ton geste fut plus éloquent que mille mots, tu pris ta faux et avec tes gants, tu la brisas. Tu leur expliquas que c'était ton arme et que la faux était la leur. Pour la première fois, tu parlas à leurs encontre avec rage, leur faisant comprendre que tu allais prendre tout ce que tu pouvais t'appartenant et ne jamais revenir. L'aplomb à laquelle tu marchas les surprit. Tes bagages furent vite pliés. Alors, que tu partais en direction de la porte ! Cobalt te retint par le bras. Avant qu'il pût terminer sa phrase, tu canalisas toute ta force dans un coup de poing qui l'envoya voler à travers la pièce brisant même un mur sous le choc. La colère se lisait dans vos regards. Platine intervenu pour empêcher de Cobalt de te retenir. Lui expliquant qu'en cet instant, il ne t'est plus possible de raisonner à toi comme à lui. Tu vis le fils de la famille complément fantomatique à la suite de cette démonstration. Le pauvre, il ignorait la démarche à suivre. D'ailleurs, tu remarques que maintenant que tu as peu discuté avec lui. Au point, que tu peinais à te souvenir de son âge ou de sa personnalité.

Ce soir-là, si des chasseurs partaient en quête d'un aimant à Grimm, en te voyant, il saurait directement qu'il avait la perfection dans le genre. Colère, tristesse, amertume. Où as-tu dormi ? Dans une simple chambre d'hôtel à pas chère. Faute de mieux, ça allait suffire. Le lendemain, tu enrageais encore. Tu savais qu'il n'allait pas lâcher l'affaire. Si jamais, il te voit survivre alors que tu n'as aucun emploi… De plus, pour voler des endroits plus sécurisés, il te fallait en savoir plus sur les méthodes actuelles de sécurité. C'est là que tu eus l'idée de te reconvertir pendant un temps en tant qu'agent de sécurité. Avec ton CV, trouver une formation te serait facile. Sans compter que tu as vu que Cobalt et Platine cherchaient tout de même à avoir des nouvelles de toi.

Et commencèrent tes aventures de cambrioleuse à mi-temps. Le temps que la formation commence, tu volas. Quand tu avais besoin d'argent, tu allais au plus fructueux et lorsqu'il te fallait un défi, tu t'en prenais au plus retord. Souvent, dans le deuxième cas les victimes revoyaient leur bien. La formation te prit une année. Un souci étant de canaliser cette pulsion. Plus besoin de voler de l'argent avec la rémunération. Alors, pour te contenir, tu planifiais des casses. Cela aidait, mais pendant un temps, à un moment, il te fallait passer à l'acte pour t'alléger d'un poids. Ressentir l'excitation. Petit à petit, tu voulais même savoir si on parlait de toi. De là, tu commenças à viser plus haut. Ça te permettait de prendre du temps pour assurer un plan d'attaque, mais surtout de fuite. La fuite est  importante à planifier ! Car tu le sais bien, tu es seul, désormais. Tu t'interroges si les autres se demandaient s'il ne s'agissait pas de toi derrière chaque cambriolage réussi. Aucun filet de sécurité, un échec et tu iras en prison. C'est pour ça que tu cherchais les plans des prisons ? Pour savoir comment t'évader au cas où ? Au moins, maintenant, tu as une certaine fortune avec ton revenu légal et celui plus illégal qui est dissimulé.

Un point cependant rigolo. Parfois, tu es rapide à la détente et d’autres, tu prends vachement du temps à te décider ou comprendre. Oui, tes nausées, ton ventre… Le test de grossesse est positif. La première question fut depuis combien de temps ? Tes soirées nocturnes ont continué en l’absence de regard accusateur. Tu as eu également davantage d’aventure d’un soir. Souvent, tu oubliais l’homme au bout d’une semaine lorsque ce n’était pas la veille. Un produit de consommation comme un autre, sauf que là, il y eut un cas où ça s’est mal passé.

Ça faisait déjà deux mois ? Pourtant, tu t’interrogeas sur ce qu’il fallait faire. Or, ton choix fut le plus égoïste qui soit, pour te pousser à l’excellence, tu décidas de garder l’enfant. C’est comme ça que naquit Sélénite Onyx.

Ton cœur bat, il se resserre. Oh, tu le sens ? Ta plus grande idée et la pire connerie de ta vie. Au moment, de la naissance de ton fils. Tu prends conscience que si tu chutes, il va en pâtir. Alors, pourquoi t’obstinais à poursuivre dans ta voie ? Enfin, il te faudrait déjà te rappeler à quoi ressemble le père. Dur de retrouver un type qui ressemble à un homme non ? C’est assez vague. Au moins, tu es incroyablement plus prudente désormais. Optant davantage pour la fuite et surtout plus question de quitter ce travaille d’agent de sécurité comme ça malgré les contraintes horaires. Ta passion commençait même à t’agacer, cette adrénaline que tu as piquée des clés ou un portefeuille ou des vêtements dans les boutiques. Bon la majorité du temps, tu y rendais en disant que tu as trouvé ça par terre. Parfois, c’est à cette demande si l’adrénaline n’était pas ta drogue, peut-être pour ça que tu n’aimes pas la fumette.

Alors, comment vas-tu avancer avec une vie qui dépend de toi ? Sachant qu’il t’est interdit de reculer désormais et que tes vices te poussent sur une pente glissante ? Sans compter les ennemis que tu te fais qui heureusement ne connaissait pas ton identité. Toi et ton gosse n’en aviez pas fini avec les problèmes. Au point qu’en avoir ne semble plus vraiment te choquer.