Blooming Aspen • C’est un combattant à distance : il se bat avec un hybride d'arc et de bâton long composite, utilisant donc une poignée commune. A l'activation, le bâton se rétracte en partie et incline ses bords en dépliant la corde pour créer l'arc. Plutôt que d'avoir un carquois, c’est un boîtier de petite taille, accroché au dessous de l'avant-bras directeur (à l'opposé d'une montre) qui délivre les flèches en les sortant jusqu'à l'empennage. Dans le cas où il combat à distance, ça permet d'augmenter la cadence de tir, puisque pas besoin de chercher dans le dos.
Et dans le cas d'un combat à courte portée, il peut alterner entre tenir le bâton à deux mains, et l'utiliser à une main pour tenir l'adversaire en respect tout en utilisant ledit boîtier comme une arbalète légère. Une fois au corps à corps, il cherchera plus facilement le retrait, à bloquer, à se remettre en arrière, pour avoir une vue d'ensemble et tout maîtriser.
Il a des chargeurs supplémentaires le long de la jambe/ceinture du même côté que le boitier, et il lui suffit de faire glisser le bras de bas en haut pour en engager un nouveau rapidement. De l'autre côté se trouveraient les cartouches de dust utilisées par son arme pour infuser la pointe des flèches en mode arc via le principe de chalumeau, ou pour infuser le bâton déployé, puisque la recharge se trouve dans le manche. Contre des humains ou beowolves ce serait du combat presque dénué de dust, puisqu'il n'utiliserait les flèches que comme munitions lambda. L'arc même, et donc le système qui enflamme les pointes de flèche ne serait utilisé que contre de plus gros adversaires, comme un Nevermore.
Flèches temporelles • Il lui est possible de modifier le temps autour de ses flèches : les accélérer, les ralentir, ou bien engourdir la cible qu'elles touchent. Cette semblance se manifeste par une corolle de pétales devant les flèches, et qui module donc l'effet de sa semblance.

Albion est né à Vacuo, dans un petit oasis florissant. Enfant unique et choyé, il est toutefois notable que ses parents ont d’abord cru avoir une petite fille… Qui n’a pas tardé à leur dire qu’ils se trompaient lourdement. Et si au départ ils prenaient ces débordements pour une simple manifestation d’une éducation très libérale, ils furent bien obliger de changer d’avis rapidement. En effet, au départ, ils prenaient leur enfant pour un garçon manqué de première ordre, toujours sale, toujours écorché, à grimper aux arbres, se rouler dans la boue, jouer avec des animaux dangereux et rejeter en bloc les jupes, robes et aux petits nœuds. Heureusement, Vacuo étant Vacuo, ça ne posa pas plus de problèmes que ça, et après quelques haussements d’épaules, ses parents changèrent son prénom et élèvèrent le petit Albion comme leur fils.
Et Vacuo étant Vacuo, c’était une éducation heureuse mais dans des conditions difficiles, qui forgèrent le caractère du jeune homme, et le poussa à aller à l’académie Shade dès qu’il put. Il fit ses classes sans trop de difficultés, et sans faire trop de vagues. Cependant, c’est là qu’il se heurta au monde pour la première fois, et qu’il se rendit compte que les autres royaumes étaient loin d’avoir la même vision de la vie que le sien. Lors de rencontres entre les académies notamment, ses camarades Faunus étaient souvent moqués, voire harcelés, et la liberté des mœurs qui régnaient dans l’académie Shade avait tendance à heurter les rigoureux atlésiens. Prudent, et mus par un instinct qui sauva sans doute sa future carrière, Albion décida de faire profil bas, et ne dévoila plus jamais le secret de sa naissance à des inconnus – ce qu’il avait jusqu’ici tendance à faire, pour raconter des anecdotes sur des robes déchirées, ou pour parler de ses règles par exemple. Il fut cependant impressionné par le niveau technologique d’Atlas, et y vit une opportunité. Malheureusement, se heurter frontalement à la dureté du monde le plongea dans un état de détresse émotionnelle qui ne le laissa pas indemne. Ses résultats s'en ressentir, et il eut toutes les peines du monde à devenir un Huntsman ; socialement, il devint plus renfermé et mal à l'aise, même au sein de sa propre académie. Mais soutenu par ses parents et les quelques rares amis qui lui restaient, il tint bon, et termina de justesse son cursus.
Peu de temps après la remise des diplômes, le jeune homme décida de se rendre à Atlas, où il fit des missions de ci de là, engrangeant de l’argent et faisant même les plus petites économies possibles. Au bout de quelques années, il parvint à se mettre un petit pécule de côté, et trouva quelques médecins atlésiens auprès desquels il parvint à se confier, et commença à mettre plus en adéquation son corps avec son esprit – non pas que le premier lui pose plus de problèmes que cela, mais il préférait être vu ainsi. Et c’était la manière la plus simple d’y arriver.
C'était la première étape, qui le débloqua un peu socialement ; ses tatouages vinrent ensuite, couvrant toutes les traces de son passé. C'est aussi à ce moment là qu'il développa plus largement ses capacités, et il fit un bon technique au combat assez brusquement, comme si un verrou avait sauté. Beaucoup furent surpris de cette amélioration, et certains se moquèrent de lui, l'accusant de tricher, d'utiliser de la dust – alors que bien qu'il ai accès à de la dust, et en utilise au combat, il aime que ça soit approprié, déteste le gaspillage et son utilisation est mesurée, moins pour une question de coût que d'efficience – ou d'avoir un « truc ».  Ses anciens professeurs, surtout ceux qui le connaissaient de ses premières années, furent moins étonnés.
Au cours de ses pérégrinations, il découvrit que les personnes trans n'étaient pas les seules à subir de la discrimination – d'ailleurs, étant beaucoup moins visibles que d'autres populations, elles étaient même relativement tranquilles. La condition des faunus particulièrement le révolta, et les dures conditions dans lesquelles ils vivaient, notamment à Atlas. Le jeune homme développa d'ailleurs une aversion pour le gouvernement atlésien, et les gens qui cautionnaient cet esclavage honteux. Malgré les stigmates de la guerre encore bien présents, Albion se demandait comment il était possible que les autres continents acceptent cette façon de fonctionner ignoble. Un contrat qui le mena à sécuriser une mine de dust lui permis de rencontrer des mineurs, qui parlèrent de leurs conditions de vies inhumaines. La faim, la douleur, la violence... Sans même évoquer les privations de liberté. Les jointures blanchies par la colère, Albion s'enfuit de la mine dès les grimms tués. Il se sentait perdu, malade de collaborer à un tel système. Son utilisation de la dust se fit encore plus parcimonieuse à partir de ce jour là.
Continuant son bonhomme de chemin, il profite actuellement de sa condition de Huntsman pour voir d'autres royaumes, et pourquoi pas, tenter à petite dose de faire bouger la condition des Faunus.