RWBY : New Dawn
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"Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini]
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MessageSujet: "Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini] "Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini] EmptyMer 1 Jan - 20:11
Sanguine Rouge
FT. Texas de Arknight

Âge : 22 ans
Genre : Femme
Groupe : Bandit
Tier : 4 (Aura : 2 ; Semblance : 2 ; Constitution : 8 ; Agilité : 8 ; Dextérité : 8 ; Expertise : 2)
Situation familiale : Enfant unique, Orpheline
Caractère

Rouge a beaucoup de difficultés avec les relations interpersonnelles. Elle se méfie de tout le monde et se montre distante, voire même agressive avec ceux qui l’approchent. Si quelqu’un l’aide, elle s’attend toujours à ce qu’il demande quelque chose en retour, argent ou services. Elle ne fait que difficilement confiance aux autres, elle a été trahie à maintes reprises. Et même si vous parvenez à lui prouver que ce n’est pas votre intention, elle ne s’ouvrira jamais complètement à vous. Elle a déjà perdu ceux qui lui étaient chers et elle ne veut pas à vivre cette douleur une autre fois. Elle ne veut pas non plus que ceux qui cherchent à l’aide par pure gentillesse soient blessés. Certaines personnes influentes du monde criminel ne souhaitent pas que Rouge reçoive l'aide dont elle aurait besoin. Ils ne veulent pas perdre l'emprise qu’ils ont sur elle. Elle a également peur de blesser ceux qui veulent l’aider par ses gestes ou ses paroles qui peuvent parfois dépasser sa pensée.

Rouge n’est pas la personne la plus stable mentalement. Un mois plus tôt, ceux qu’elle considérait comme sa famille ont été trahis par l’un des leurs qui les ont tous massacrés. Rouge est en deuil, mais elle souffre également de dépression. Elle a l’impression que le monde entier est contre elle. Elle se sent si impuissante et faible. Elle est esclave d’un chef d’un groupe criminel, tenue en laisse par une dette qu’elle est incapable de payer et la peur. L’homme la traite comme un animal, lui donnant des raclées si elle n'ose qu'avoir l’idée de lui faire du mal. Elle ne résiste pas même si elle sait qu’elle pourrait facilement se défendre. Elle sait que la correction qui suivra sera pire. Ou qu’il pourrait s’en prendre à quelqu’un qu’elle connait. Elle est terrifiée par cet homme. Ce n’est pas la première fois qu’elle est sous son emprise. Plus jeune, elle s’est retrouvée dans la rue. Il lui avait offert ce dont elle avait besoin et, avant qu’elle ne s’en rende compte, elle s’était retrouvée totalement à sa merci. Heureusement, quelqu’un la sortit de cet enfer. Mais, cette personne est morte et Rouge se retrouva seule sans nulle part où aller. Elle revint donc en rampant devant son ancien maître, lui suppliant de la rependre. Elle sait qu’elle pourrait essayer de changer de vie, mais elle a peur d’échouer… et elle est terrifiée en imaginant la punition qu’il lui infligerait.

Si faible et impuissante, elle se déteste. Elle croyait qu’elle était devenue forte, mais ce n’était qu’un mensonge. Elle n’a pas été capable de sauver personne et a fui comme une lâche. Toute cette haine qu’elle avait contre elle-même qu’elle bout à l’intérieur. Mais, il lui est impossible de contenir toute cette rage. Il lui arrive donc d’exploser et de réagir de façon excessive lorsqu’elle est énervée. Elle n’aime pas être touchée. Elle vous le fera savoir rapidement. Si vous continuez malgré ses avertissements ou que vous l’agrippez fortement, elle réagira très agressivement et pourrait même devenir violente. Elle est aussi très sensible au langage corporel et réagira avec violence si elle se sent menacée. Les insultes contre les faunus ont le même genre d’effet. Elles n’ont pas à être directement dirigées contre Rouge pour que celle-ci s’énerve. Elle n’apprécie pas non plus les Huntsmen. Elle les envie pour leur force. Contrairement à elle, ils sont des héros, ils sauvent des gens. Et pourtant, ils ne sont jamais venus la sauver. Elle en est venue à dire que c’était de la faute des Huntsmen si elle était prisonnière d’une vie misérable et qu’ils ne sauvent les gens pour l’argent et la gloire. Elle n’y croit pas vraiment en réalité, elle cherche seulement à justifier sa jalousie.

Elle cherche souvent à évacuer cette frustration. Elle fume beaucoup. La cigarette l’aide à se calmer. Elle boit également beaucoup, espérant que cela noie la douleur. Parfois, cela fonctionne, elle sombre dans le néant. Parfois, cela ne fait qu’empirer son état, ne faisant que la rendre plus instable et agressive. Mais, par-dessus, ce qui lui permet de mieux ventiler sa frustration reste se battre. En combat, elle n’avait qu’à se concentrer sur son adversaire. Rien d’autre. Et elle était une guerrière née et se battre était pratiquement tout ce qu’elle sait faire.

Rouge a connu l'amour. Une autre faunus, Sylvia, est son âme sœur. Elles ont toujours été ensemble. Mais à l'heure qu’il est, elles sont séparées. Pas uniquement par la distance, Sylvia n’est plus la même qu’elle était. Elle a été changée après être disparue, capturée et torturée par l’ennemi. C’est qui a trahie et massacré ceux qui étaient proches de Rouge. Rouge devrait la détester. Elle voulait la détester. Mais, elle en est incapable. Sylvia a toujours été sa motivation. Celle qui lui permettait d’affronter ses peurs. Celle qui lui permettait de sourire, même dans les moments difficiles. Maintenant qu’elle n’était plus là, chaque jour était une torture. Elle espère toujours que Sylvia retrouve ses esprits et revienne. Et peut-être elle sera de nouveau capable d’avancer au lieu de stagner comme elle le fait en ce moment.

Physique

Avec son 1m70, Rouge n’est ni très grande, ni très petite. Sur le dessus de sa tête se trouvent deux oreilles de loup, preuve indéniable qu’elle est une faunus. Celle de gauche est percée de trois anneaux. Ses longs cheveux lui arrivent et ont une couleur bien particulière. Des couleurs en fait. Ils sont noirs à l’extérieur et rouges à l’intérieur. Ses deux yeux ambrés traquent le moindre mouvement, prêts à réagir au moindre signe de danger. Ces derniers se trouvent au centre d’un visage aux traits féminins que l’on pourrait facilement considérer joli. Il le serait davantage si elle souriait plus et s’il n'était pas constamment amoché en raison des bagarres dans lesquelles elle se retrouve constamment.

Son corps svelte et sa silhouette aux courbes féminines, ni trop prononcées, ni trop discrètes, a un certain charme… bien que ce dernier est terni par le grand manque de grâce féminine de la jeune femme. Il est habituellement couvert par un hoodie blanc avec de la fausse fourrure autour des manches et du capuchon. Ce dernier a deux trous pour laisser passer ses oreilles lorsqu’elle l'enfile. Sous celui-ci, elle porte un chandail à manches longues, cachant plusieurs cicatrices. Souvenirs de ses jours dans la rue ou lorsqu'elle travaillait comme mercenaire pour différents groupes criminels. Ses mains ont également plusieurs marques, surtout sur ses jointures. C’est ce qui arrive lorsque l’on participe à plusieurs combats illégaux sans protection pour les mains. Elle les cache avec une paire de gants rouge et noir. Le tout est complété d’une paire de shorts courte sous lesquelles elle porte une paire de collants foncés et une paire de chaussures de sport. Autour de son cou, elle porte une chaîne où pendent des plaques d'identification militaires de l'armée d'Atlas. Ce ne sont pas les siennes, mais plutôt un mémento d'une personne qu'elle a perdue.


Semblance & Arme

Ghost Fangs • Deux sabres droits de 80 cm. La particularité de ses sabres est que les lames sont télescopiques. Rouge peut ajuster leur longueur à volonté très rapidement sans excéder la longueur maximale des lames et elles peuvent complètement se rétracter dans leur manche.

Sharp Edges • Rouge peut aiguiser les matières inorganiques qu'elle touche. Plus le matériel est dur et la surface grande, plus cela requiert de de l'aura et du temps.

Histoire

Son sourire était si doux alors qu’elle s’approchait. Je tentai de bouger, mais j’en étais incapable. Elle tendit et caressa ma joue avec tant de tendresse. Tout le stress et la raideur s’envolèrent et mon corps se détendit. Je voulais la serrer dans mes bras, mais je résistai. Ma poigne se resserra sur mes sabres. Comment avais-je osé avoir une telle idée.

« Pourquoi continues-tu de résister? » murmura-t-elle à mon oreille « Ils sont déjà morts. Leur sang est déjà sur tes mains. Est-ce que leurs mémoires valent suffisamment pour que tu continues de souffrir ainsi? Accepte-le et retrouve-moi. Rejoins-moi. Soyons réunis à nouveau. »

Elle retira sa main et je sentis quelque chose d’humide et visqueux sur ma joue. Je savais que c’était du sang. C’était toujours du sang. Sylvia me sourit à nouveau et disparut dans l’obscurité.

Je me réveille en sueur comme à toutes les fois que j’avais ce cauchemar. Il me faut quelques secondes pour reconnaitre le plafond du placard qui me sert de chambre et me souvenir où je suis. C’est vrai. J’étais de retour dans cet appartement minable. Le même dans lequel j’avais dû vivre avec Sylvia après avoir été forcée de fuir l’orphelinat après que les Grimms aient détruit le village. Nous n’étions que des enfants… Il avait abusé de notre vulnérabilité et avait pris avantage de nous. Et dire qu’un mois plus tôt, je croyais avoir finalement laisser cette vie derrière moi. Et me revoilà, prisonnière d’une dette dont je croyais m’être débarrassé.

Mon vieux scroll vibre sur ma table de chevet. Je m'assis sur le bord de mon lit et j’allume une cigarette avant de le prendre. Un message de Lui. "Ton paiement t’attend. Viens le chercher, chienne." Je laisse échapper un grognement. Je déteste quand Il m’appelle comme ça. Je dépose ma cigarette dans mon cendrier plein avant de piger des sous-vêtements parmi la pile de vêtements qui traînent par terre. Je les sens rapidement et eut un léger mouvement de recul. Ils ne sentent pas super, mais ils vont faire l’affaire. Je répète le processus pour le reste de mes vêtements. Je passe ensuite par la salle de bain. Un petit combat avec le robinet qui comme toujours est peu coopératif et un peu d’eau dans le visage pour finir de me réveiller. Je prends une dernière bouffée de ma cigarette avant de l’écraser et de sortir. Je verrouille la porte par habitude plutôt que par nécessité. Ce n’est pas comme si elle pourrait arrêter quelqu’un d’entrer. Et même si quelqu’un entrait, il n’y trouverait rien qui vaut la peine d’être volé.

Je suis instantanément frappée l’odeur désagréable des poubelles. Même pour les bas quartiers de Vale, ce quartier était un véritable dépotoir, autant par les détritus qui traînaient que par les "déchets" qui y vivaient. Je m’inclus dans le lot. Je ne suis pas arrogante ou stupide au point de me croire supérieure au reste. Je pourrais en dire plus, mais est-ce que ça en vaudrait la peine? Ce genre de détails n’avaient pas tant d’importance alors j’avance d’un pas rapide au travers du labyrinthe de ruelles. Un labyrinthe que je connais très bien. Où étaient les raccourcis, les territoires de gangs et dans quelles poubelles que je pouvais fouiller sans risque. Je n’ai pas vraiment eu le choix. Je n’aurais pas survécu. J’avais à peine 7 ans lorsque j’ai tout perdu pour la première fois. Forcée de vivre dans la rue comme un rat. J'arrive finalement à ma destination. Une porte en métal renforcé avec une fente au niveau des yeux à l’arrière d’un bâtiment. Exactement ce que l’on pouvait s’attendre d’un repère d’une organisation criminelle. Il n’avait pas vraiment besoin de se cacher. Tout le monde avait peur de Lui. Je frappai deux coups sur la porte en métal. La fente de la porte s’ouvre et l’homme derrière me reconnait. Il ouvre la porte et me fixe pendant un moment.

« Le boss a des invités. Fait rien de stupide » me dit-il avant de s’écarter pour me laisser passer.

Je lui lance un regard mauvais avant d’entrer. Il a des invités. Il n’a donc pas choisi ce moment pour me faire venir par hasard. Il veut montrer un exemple. Je descends plusieurs étages avant d’arriver dans un couloir en béton avec une porte surveiller par deux gardes. Ils me laissent entrer non sans me jeter des regards qui veulent clairement dire "fait rien de con, sinon tu verras pas demain." Je les ignore et entre dans la pièce. L’odeur des cigares emplit mes narines, suivit rapidement par celle de Son eau de Cologne. Il y a trois hommes dans la salle. Deux garçons à peine adolescents sont assis sur des chaises qui transpirent l’argent. Des rats de gouttières qui étaient tombés dans le piège de ses belles paroles comme moi. Le dernier homme est assis derrière un immense bureau du même style que les chaises et qui accommode sa large stature. Tomb Longmilles, l’homme qui me tient sous son emprise, riait bruyamment avec ses invités. Il remarque mon entrée.

« Rouge ! Te voilà ! Ponctuelle, comme à l’habitude ! » me dit-il en me faisant signe de m’approcher. « Je vous l’avais dit, je n’ai qu’à agiter le sac de gâterie et elle vient en courant ! »

Il éclate de rire, joint timidement par ses invités. Un malaise s’installe. Je traverse la salle en serrant les dents et en évitant de croiser Son regard ou celui de Ses invités. Il me tend une enveloppe. Je tends la main pour la prendre, mais Il la recule avec un sourire moqueur. Je ne tente pas de la lui prendre des mains, cela n’en vaut pas la peine. Son sourire s’agrandit. Il se lève de sa chaise, me dépassant facilement de deux têtes, et se tourne vers ses invités. Je me mis à l’écart derrière lui.

« Alors, vous croyez que vous pouvez simplement vendre de la drogue sur mon territoire sans vous faire prendre? Je suis vraiment dessus. Je vous ai donné un toit et un travail. Je vous ai libéré de la misère de la rue et c’est comme ça que vous me remerciez? »

Je serre les dents. Comment osait-il se présenter comme un sauveur? Il était venu avec ses belles paroles. Il m’avait promis que moi et Sylvia nous n’aurions plus à dormir sous la pluie, que nous pourrions manger tous les jours. J’avais à peine 9 ans. J’étais prête à tout pour protéger Sylvia. Je l’ai cru. C’était à ce moment que j’ai appris que rien n’était gratuit dans ce monde. Le prix fut notre liberté. Nous étions maintenant enchaînées par notre dette envers lui. Une dette que nous étions incapables de payer. Nous étions maintenant forcées de travailler pour lui. Il se débrouillait toujours pour nous donner juste assez pour payer notre logement et de quoi manger en prétextant qu’il déduisait les intérêts. Probablement un mensonge. Mais, nous étions beaucoup trop effrayées pour lui tenir tête. L’un des garçons l’interrompt d’une voix tremblante.

« Monsieur… notre petite sœur est malade… Nous n’avions pas assez d’argent pour la soigner et payer le loyer… »

Une grosse erreur, gamin. Mais, je sens que ce ne serait pas la seule erreur que ce duo allait faire. Son frère qui n’a pas encore dit un mot, mais je vois qu’il ne va pas tarder à commettre des actions qu’il va regretter.

« Et vous croyez que cela est suffisant pour justifier de telles actions? Vous croyez que vous pouvez agir librement? Dois-je vous rappeler… »

« Qu’est-ce que ça peut vous faire! Vous faites déjà une tonne de fric! C’est pas comme si allait prendre le monopole! »

Voilà, je m’y attendais. Le gamin qui était resté silencieux jusque-là vient presque de cracher au visage d’un chef de cartel. Ce gamin me ressemblait. Plus jeune, j’aurais fait la même. Je n’avais jamais été du genre à me laisser faire. J’ai reçu plusieurs raclées de Sa part. Maintenant, j’ai bien trop peur qu’Il me décide de me punir pour mon insolence pour oser faire quoique ce soit. Il n’a qu’à lever la main pour que je fasse ce qu’Il désire.

« TU OSES M'INTERROMPRE, PETITE MERDE! »

Le son de gifle est suffisant pour me faire sursauter et fermer les yeux. Je suis légèrement confuse lorsque je ne suis pas projetée au sol et que je ne sens aucune douleur. J’ouvre les yeux pour voir le gamin étendu par terre. « Reste coucher » aurais-je voulu lui dire, mais Il m’aurait certainement puni. Évidemment, le gamin se relève. Il est furieux. De son côté, Tomb a un petit sourire amusé.

« Une merde avec la flamme du guerrier. J’ai peut-être une solution pour votre problème d’argent… » leur dit-Il avant de se tourner vers moi et de finalement me tendre l’enveloppe. « N’oublie pas ton combat ce soir. »

Je pris l’enveloppe et sortis aussi que je pouvais. Je savais très bien ce qui allait se passer et je ne voulais pas entendre cela.

*******

Je vois le coup venir. Je bouge juste assez pour donner l’impression j’avais tenté de l’esquiver, mais pas assez pour éviter le coup. Je reçois son poing en plein sur la mâchoire. Un coup dur. Pas suffisant pour ne mettre hors de combat, mais bien assez fort pour que la foule le croie. Je me laisse tomber au sol comme si le coup m’a mis KO. L’arbitre commence le décompte, mais je ne tente pas de me relever. Je suis censé me coucher aux 3e round et j’ai déjà donné un bon spectacle. Je peux entendre la foule rugir. L’arbitre annonce le vainqueur. Une autre "défaite" pour moi. Je me relève et prends la direction des vestiaires. J’aurai bien pris une douche, mais il n’y en a pas. Je me contente de me nettoyer le visage au lavabo. Le miroir craqué me renvoie une image pathétique. Mon visage commence déjà à enfler. Je vais probablement avoir un œil au beurre noir demain. J’en ai l’habitude. J’avais 12 ans quand j’avais commencé à participer à ces combats. Et de perdre lorsque l’on me le demandait. Je retourne à mon casier pour prendre mon sac et mes affaires. Je sors des vestiaires et je tombe nez à nez avec les deux gamins de ce matin. Celui qui avait des couilles est furieux alors que l’autre tente de le calmer.

« Pourquoi t’as perdu! » me crie-t-il.

Oh. C’est pour ça. Je le fixe pendant quelques secondes sans répondre avant de faire un pas de côté pour passer à côté de lui. Il me bloque le passage. Je fais un autre pas de côté. Il se met encore dans mon chemin. Je n’ai pas la patience pour ce genre de petit jeu. Je prends le gamin par le bras et je l’envoie valser contre le mur. Il se relève rapidement.

« C’est bon arrête » lui dit son frère.

« Non! T’étais censée gagner! On a parié presque tout notre agent sur toi. Tout le monde le disait! Ils m’ont dit que t’avais déjà été une mercenaire! Que t’avais été entraînée par un Huntsman! Que t’avais déjà tué des Grimms! Et t’as perdu! Il devait un ivrogne et un incompétent le Huntsman qui t’a entraîné et du tuer que des Grimms de merde. Il devait même pas être un vrai Huntsman en plus! »

Je m’arrête net. Je laisse tomber mon sac. Avant que l’un de ces sales morveux n’est le temps de faire quoi que ce soit, j'ai déjà enfoncé mon poing dans le sternum de celui qui devrait vraiment apprendre à fermer sa gueule. Il plie en deux, mais je l’agrippe par les cheveux et je lève sa tête pour qu’il me regarde droit dans les yeux. Il est complètement terrorisé.

« Écoute-moi bien petit enculé, tu peux dire ce que tu veux de moi. Je m’en fous. Mais dis encore de la merde comme ça à propos de lui. Si je te prends à l’insulter encore, ta petite sœur aura seulement ton frère à qui t’as volé les couilles pour la protéger. »

Je lâche le gamin, repris mon sac et partis sans me retourner. Le gamin avait planté le couteau dans une plaie encore ouverte avant de le tourner.

Deux ans plus tôt, j’avais rencontré un Huntsman. Il s’appelait Skyler. Il était la personne qui s’approchait le plus d’un père pour moi. Il m’avait vu combattre dans l’arène et avait vu mon potentiel. Afin, c’est qu’il m’a dit lorsqu’il avait sorti moi et Sylvia de cet enfer et nous avons rejoint sa bande. Ils avaient été comme une famille pour moi. Ils nous apprirent les trucs du métier et ont commencé à nous entraîner. Des trucs de Huntsman, genre l’aura et la semblance. J’aurais préféré qu'il laisse Sylvia en dehors de ça. Je ne doutais qu’elle soit capable de défendre, mais je n’aimais surtout pas l’idée qu’elle se retrouve en première ligne et qu’elle risque. J’ai toujours été celle qui prenait les coups pour nous deux. Mais, elle avait insisté. Elle ne voulait pas être qu’un poids mort. Qu’est-ce que je pouvais bien y faire? Maintenant, je regrette de ne pas avoir essayé de la convaincre de laisser tomber l’idée… Ce n’était pas un travail facile être mercenaire, mais ça restait cent fois que de travailler pour Longmilles même si c’était tout aussi "sale". Intimidation, assaut sur des convois de marchandises, assassinats, élimination de Grimms. Je m’en foutais un peu. Au moins, nous n’étions plus seules et misérables.

Cela devint ma routine pendant près de deux ans. J’avais finalement l’impression d’avoir un avenir… Évidemment, c’est toujours lorsque l’on baisse sa garde que la vie nous plante un couteau dans le dos. C’était un contrat comme les autres. Attaquer le convoi, voler quelques trucs pour que ça ait l’air d’un braquage et disparaître avant que les autorités se pointent. Le convoi s’avéra beaucoup mieux protéger que nous l’avions prévu et fûmes forcés de battre en retraite. C’est là que mes pires craintes se sont réalisées. Malgré tous mes efforts, nous avions dû abandonner Sylvia durant notre fuite. J’ai tenté de les convaincre de me laisser y retourner pour la sauver, mais ils ne me laissèrent pas faire. C’était la première fois que nous étions séparées sans savoir si nous allions nous revoir. Dans les jours qui avaient suivi, j’avais demandé tous ceux que je croisais s’ils n’avaient pas vu Sylvia, sans succès. Les jours se suivirent, puis les semaines. Après un mois, je réalisai qu’il y avait très peu de chance que je la retrouve. Les autres me convainquirent qu’il était temps que je fasse mon deuil. Un autre mois passa. Son absence me faisait toujours mal, mais je ne me faisais plus de faux espoirs. Mais encore une fois, la vie me réservait des surprises…

Je fus réveillée une nuit par des bruits de combat dans notre camp. J’étais sortie de ma tête avec mes sabres, prête à affronter la menace. Je figeai sur place lorsque je vis Sylvia au milieu du camp. Elle me sourit. Je n’ai jamais aussi heureuse de toute ma vie. Mais, ce fut de courte durée. Skyler bondit de derrière une tente et attaqua Sylvia en la traitant de traîtresse. J’étais confuse. Trois hommes sortirent de l’ombre pour encercler Skyler alors que Sylvia prenait la fuite. Je partis à sa poursuite. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Je rattrapai finalement Sylvia au milieu d’une clairière.

« Ils m’ont dit de tous vous tuer ou Ils allaient le faire et votre mort aurait été lente et douloureuse » me dit-elle en s’approchant. Elle posa sa main avec tendresse sur ma joue. Je sentais les larmes me monter aux yeux. Je ne savais pas quoi faire. J’étais si confuse. « Mais ne t’en fait pas, je suis incapable de te tuer. Je vais leur dire que tu t’es enfuie et je vais les convaincre de ton utilité. Ah! Il semblerait que notre travail est terminé. Je vais les convaincre et je reviendrai te chercher. Ensuite, nous pourrons être de nouveau ensemble pour toujours… »

Elle disparut, mais j’étais incapable de bouger. Je cherchais un sens à tout ce qui se passait. Je me souvins que le camp se faisait attaquer et je fonçai. Bien sûr, j’arrivai trop tard. Ma famille, ils avaient été massacrés. Je les enterrai dans des tombes que je laissai anonymes. Je gardai les plaques militaires de Skyler, pour ne pas l’oublier et pour ne pas oublier que c’était ma faiblesse qui les avait tués. J’étais de nouveau seule. Je retournai donc à Vale. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que Longmilles me retrouve et me "convainque" de revenir à son service.

********

Je suis de retour dans mon appartement. Je porte la bouteille à mes lèvres et prends une grosse gorgée. Je ne me souvenais plus de quel alcool il s’agit. Tout ce qui m’importait c’est que ce soit du fort et que ça allait m’aider à oublier. Oublier ce sale morveux. Oublier cette vie de merde. Oublier que je suis seule. Oublier que j’ai causé la mort de ceux qui m’étaient chers… Oublier… Oublier…


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Kaitlynn Lavender
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MessageSujet: Re: "Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini] "Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini] EmptyDim 16 Fév - 16:52
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Ta fiche est super cool en vrai, j'aime beaucoup le personnage, mais les vrais problèmes sont dans l'ortho premièrement, oublis de mots, fautes etc.. elle sont pas nombreuses mais assez visibles néanmoins. Et sinon c'est la chronologie que je comprend pas, ou est le présent ? ou est le passé ? j'ai du mal à savoir, à quelle moment se trouve le perso lorsqu'elle raconte, quand se passe les flashback par rapport à cette période, et la fin c'est après ce qu'elle raconte ou c'est avant ?
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Raven Branwen
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MessageSujet: Re: "Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini] "Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini] EmptyJeu 27 Fév - 16:45
Bon bin c'est validosh !

Tu connais la rengaine, Tier, stat, listing et tout ce beau bazar o/

Bon rp à toi.

Rae~
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"Someone once told me : hell is not a place, but a state of mind. I think I reached it" -Rouge Sanguine [fini]
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