Summer Wrath • Une hache munie d’une épaisse lame irisée de traits semblables à des rayons de soleil et d’un manche cuivré d’une cinquantaine de centimètres maniable à une main. Le manche peut s’allonger pour former une hache d’environ 1m de long maniable à deux mains.
Sous cette forme l’arme peut être retournée sous la forme d’un fusil de précision, le canon étant le bout du manche.
Sous forme de fusil Summer Wrath peut soit tirer des cartouches de Dust, soit créer une impulsion électromagnétique de 10 m de diamètre.
Sous forme de hache que ça soit à une ou deux mains la lame peut être infusée de Dust (dépend des cartouches) ou électrifiée.
La structure de l’arme étant assez fine, elle est légère et donc facile à manier.

Aura Sculpting • Sitrin sait donner vie à des créations dessinées sous forme d’aura.
Le dessin doit être suffisamment bien réalisé sous peine de garder les bavures comme handicaps (un boarbatusk boitant par exemple) et doit être réalisé par Sitrin.
Si de la Dust est utilisée dans le dessin, la création sera infusée et aura las propriétés du type de Dust utilisée.
Les créations ne peuvent pas être plus grandes que les dessins dont ils sont originaires et l’encre ainsi que la Dust ne sont pas consommés lors du l’utilisation de la Semblance.
Les tatouages n’étant pas dessinés par Sitrin on pourrait les croire inactifs. Néanmoins comme ils sont dans son corps elle peut toujours les invoquer.
Plus le dessin est gros plus il demandera d’énergie à Sitrin pour l’invoquer, en général ses créations font dans les 30cm de taille, le maximum étant de 1m de haut (réalisé seulement deux fois).

Ainsi, notre protagoniste est une fille unique appartenant à une famille ouvrière habitant dans le pays considéré comme le plus raciste envers les Faunus de tout Remnant. Pourtant, malgré ces évidents obstacles elle eut loin d’avoir la pire enfance imaginable. Ses parents, aux aussi Faunus, s’aimaient et, voulant concrétiser leur amour dans un enfant, eurent une petite fille couverte d’un duvet chevelu blond qui répondit au prénom de Sitrin.

La petite fille grandit donc dans l’amour d’une famille soudée dans la difficulté. Une éducation sommaire de ses parents qui travaillaient tous deux dans une raffinerie de Dust, pas aussi dangereux que la mine ce qui permit à Sitrin de se joindre à eux quand elle fût en âge de manier les outils. Ses parents auraient bien voulu éviter mais l’arrivée d’un 3e salaire, même faible, permettait de garder la tête hors de l’eau s’il ne s’agissait pas aussi d’une raison de la garder sous les yeux. Au départ totalement néophyte elle commença à glaner des informations ici et là malgré une petite formation, améliorant petit à petit ses compétences vis-à-vis de la manipulation de cette substance. Comme si un nouveau monde s’ouvrait à elle elle voulu tout savoir sur cette matière, ses utilisations, ses formes et effets. La Dust était passionnante !

Quand elle ne cherchait pas à apprendre sur la Dust elle passait le reste de son temps sur sa vraie passion, le dessin. Un truc qu’elle a depuis qu’elle sait tenir un crayon en main et plus encore après qu’elle eu l’âge de travailler pour échapper à son quotidien, s’enfuyant dans son imaginaire. Ses gribouillis se sont transformés peu à peu en petits chef d’œuvres qui décoraient le petit appartement familial, elle avait vraiment de quoi rendre ses parents fiers ! Ils ne le cachaient d’ailleurs pas, en mettant chaque mois un peu d’argent de côté ils caressaient l’espoir de permettre à la Faunus serpent d’un jour quitter la misère en continuant dans ce qu’elle savait et voulait faire même si, de son côté, elle doutait vraiment que ça suffirait. En vérité, ce qu’elle désirait le plus c’était de ressembler aux Hunstmen et ce n’était pas difficile à deviner à vrai dire puisque la majorité de ses dessins traitaient de ces chasseurs hors pair, les détaillant eux et leurs armes. Elle voyait plus le dessin comme un passe temps et espérait qu’un jour elle pourrait égaler ces défenseurs, faire partie de cette élite sans vraiment y croire : l’école d’Atlas ne prenait pas n’importe qui et une jeune Faunus pauvre n’avait aucune chance de faire partie des heureux élus. Elle devait se résigner à vivre comme ses parents, travailler comme eux et après eux, peut-être fonder elle aussi une famille dans les mêmes conditions. Peut-être quitter la ville où ils étaient et vivre un peu mieux qu’eux grâce à leurs économies mais dans tous les cas, Sitrin continuait à dessiner.

Heureusement pour elle, le pécule de ses parents était plus important qu’elle ne le pensait et l’idée germa dans leur tête d’offrir à leur enfant chérie de pouvoir toucher son rêve. La décision fût dure à prendre bien entendu et loin d’être légale : pour certaines sommes de gens étaient prêt à outrepasser leur racisme latent pour offrir une quantité phénoménale de services… Tant qu’on y mettait le prix. Je ne vous raconte pas les nuits blanches qu’ils ont passés à réfléchir à une autre façon, à chercher des solutions pour éviter de passer par là. Ils savaient très bien que ça serait un voyage sans retour et qu’ils devaient faire ce sacrifice pour le bien de leur progéniture et ce, quitte à se mettre en danger. Sitrin a d’ailleurs refusé leur plan lors de l’annonce mais du se résoudre à écouter leurs arguments : il n’est pas dit qu’elle aurait une seconde chance avant pas mal de temps si ce n’est jamais et à priori la personne chargée de la fraude était la meilleure pour le prix proposé. Hélas, le plus grand des sacrifices impliquait la mort de Sitrin Lamas.

Bien entendu, elle ne devait pas mourir pour de vrai, cette fiche n’aurait aucun sens. Mais la jeune Faunus devait disparaitre pour mieux renaitre, changer d’identité et se fondre dans la peau d’une humaine nommée Yellow Submarin. Il fut donc décider d’un accident, le moyen le plus rapide et le plus sûr pour faire disparaitre la Faunus, quelque chose qui arrive régulièrement dans l’univers de la Dust. Après l’accident les restes de l’enfant ne furent évidements pas retrouvés et le deuil des parents n’a pas été difficile à feinter, même en ayant une nouvelle identité leur véritable fille venait de mourir et de quitter la famille pour un avenir glorieux. La deuxième étape du plan impliquait une fraude hautement plus risquée : faire intégrer Yellow à Atlas. Des capacités enjolivées et un dossier d’orpheline permit à Yellow d’entrer à l’école d’Atlas à l’aide une sorte de bourses pour enfants dont les parents sont tombés sous les coups de Grimms. Une sorte de système pervers incitant les jeunes à prendre une revanche sur ces monstres et à être de bons petits soldats.

Merci aux années passées à travailler dans la raffinerie, ses capacités physiques lui permettait se suivre convenablement les entrainements malgré les conditions drastiques mais ses compétences théoriques restaient bien plus lacunaires. A vrai dire, à part la Dust qui n’avait que peu de secrets pour elle (le contraire aurait été étonnant vu son passé) elle peinait à comprendre les notions de mathématique, de sciences et son aura n’était pas spécialement importante. Un point positif néanmoins se trouve dans la Semblance qu’elle pu enfin débloquer, cette dernière lui permit de joindre son passe temps à son rêve et elle s’en voulait moins de gribouiller dans ses marges en cherchant à comprendre les cours qu’elle suivait.

Il semble aussi naturel qu’elle s’orienta vers une importante utilisation de Dust lors de ses combats, exploitant ce qu’elle gagnait en technologique pour combler ses lacunes. Elle était loin d’être le meilleur élément de sa promo mais elle arrivait très correctement à se débrouiller avec tout le temps passé dans la forge. Outre l’aspect scolaire sa vie sociale pu se développer et notre Faunus sous couverture pu ainsi commencer à fréquenter des camarades de son âge, principalement des humains qui ne se gênaient pas pour cracher sur les quelques animaux présents dans l’école. Des Faunus, souvent enfants de familles aisées qui pouvaient largement se permettre de supporter les sobriquets et autres moqueries, pas comme Sitrin qui se contentait de serrer les dents. Une bonne chose que son trait soit très discret. En tout cas elle avait des amis, des gens qui appréciaient la jeune orpheline et se proposaient pour venir tuer du Grimm comme sorte de vengeance pour ses parents fictifs décédés. La jeune Faunus arrivait superbement à garder sa couverture et cela dura quelques années.

Mais comme pour lui rappeler sa condition le destin décida de redistribuer les cartes. Malgré le travail du falsificateur on ne trompe pas une école aussi prestigieuse qu’Atlas aussi longtemps et le mensonge qu’était Yellow a explosé aux yeux de tous dans le courant de sa 3e année : la jeune orpheline n’était qu’une vulgaire Faunus ! Une échappée des raffineries passée pour morte ! Il n’est pas difficile de deviner les conséquences d’une telle révélation. Perdant ses amis furieux d’avoir été trompés par un animal et risquant de lourdes poursuites disciplinaires la jeune femme n’eu d’autre choix que de récupérer ses affaires pour fuir au plus vite Atlas et le continent de Solitas au plus vite vers la première destination disponible : Sanus.

Arrivée à Vale elle du repartir de zéro. Voir son rêve tomber en ruine alors qu’elle était proche de l’atteindre lui fit développer une haine envers son pays natal. Seule et sans ressources directes elle passa rapidement sous les radars des autorités pour se fondre dans les milieux underground de la ville. Là, elle pu rapidement apprendre qu’elle n’était plus la bienvenue à Atlas mais que la société de Dust ainsi que l’académie ne voulaient pas faire de vagues en cherchant à rapatrier une vulgaire Faunus pour la jeter en prison : elle est partie ? Tant mieux, qu’elle y reste. Ainsi ce fut au tour de Yellow Submarin de mourir pour laisser Sitrin Lamas renaitre.

Forte de son entrainement quasi militaire et de ses connaissances dans le domaine de la Dust il ne lui fut pas difficile de gagner de quoi vivre et avec à son dégout d’Atlas elle rejeta l’uniforme au profit d’une importante expression personnelle. Les piercings et les tatouages commencèrent à fleurir sur son corps pendant que la jeune femme dans la vingtaine passait de futur Huntress à tatoueuse grâce à son talent pour le dessin et son expression de genre pu aussi se teinter pour devenir fluide. Par commodité elle continue de se présenter comme femme en suivant son expression physique, c’est pour cela que cette fiche est au féminin. Mais elle n’en avait pas assez. Passant outre la prudence nécessaire pour manipuler le Dust elle s’en fit injecter dans ses tatouages, après tout l’aura peut interagir avec la Dust, et en en mettant dans ses tatouages elle ne fait qu’améliorer sa Semblance, devenant simplement plus puissante. Et puis, les couleurs plus saturées apportées par cette matière ne font que rendre sa peau plus belle.

Mais revenons brièvement vers sa famille. Ses parents soufrèrent aussi de la révélation qui concerne leur fille, ce sont eux les instigateurs après tout. Aussi recherchés ils durent eux aussi quitter le continent dans une panique équivalente à celle de leur fille mais leurs fuite les envoyèrent vers Anima où ils trouvèrent refuge. Evidement la vie y est plus dure qu’à Vale mais avec une vie à trimer cela ne les changèrent pas vraiment et ils arrivent à survivre. Etant toujours en contact plus ou moins régulier avec leur fille c’est au tour de cette dernière de chercher à les rapatrier pour les mettre à l’abri, leur offrir une retraite correcte.

Désormais tatoueuse à plein temps connue sous le nom de Lam'as Sitrin garde de son passé à Atlas une forme militaire, et continue de s’entretenir physiquement. Malgré son pied bien enfoncé dans la société alternative de la ville à côté de son boulot honnête elle continue de caresser le rêve de venir Huntress. Après tout elle est à Vale et une école est présente. Attendant que l’affaire se tasse et voulant bien s’intégrer elle pense toujours pouvoir intégrer Beacon avec le dossier scolaire qu’elle a ramené de son école. Avec les différences entre les deux pays elle est sûre de pouvoir intégrer l’école si elle explique les nombreuses incohérences de son identité si elle ne parvient carrément pas à payer son entrée. Après tout, rien ne peut être pire qu’Atlas, si ?