Járngreipr • Création provenant de l'armée Alyesian. Il s'agit de deux gantelets en métal (transformable pour paraître moins voyant aux poignets) possédant une chambre accueillant un crystal de Dust Jaune. Cela permet d'électrifier les gantelets donnant un effet paralysant si jamais l'on frappe avec. De plus, il possède un dispositif permettant de projeter un "Tracer", qui une fois logé dans un objet / une personne, permet ainsi de projeter un arc électrique en ligne droite du Gantelet au Tracer, électrifiant quiconque se trouve sur la trajectoire / est touché par le tracer.
Cependant, ils ont malgré tout une portée limite. Les Tracers se trouvant à plus de 10m d'écart avec Onyx ne pourront pas créer un différentiel pour l'Arc électrique. De plus, tout objet non conducteur se trouvant sur la trajectoire (ligne droite) entre les deux bouts empêchera également la création de l'éclair.
Echo Fighter • Onyx est capable de créer des clones d'Aura qui reproduisent ses mouvement à l'identique, mais en décalé. Il peut ainsi choisir le décalage temporel entre son action et celle du clone (écart maximum de 5 secondes) ainsi que du nombre de clones reproduisant ses mouvements (maximum 3). Les clones d’aura traversent le corps d’Onyx, mais sont solide pour n’importe quoi d’autre, et destructibles au premier choc. Ils peuvent également être insufflés par de la Dust.

Il est Faunus. Né à Atlas. Est-ce possible de faire plus évident ?

Son enfance dans son pays d’origine ne fut pas de tout repos, comme on pouvait s’y attendre, mais elle aurait pu être bien pire. Beaucoup de Faunus à Atlas terminaient par faire des boulots misérables qui, en plus de tuer la santé des travailleurs, n’étaient même pas payés suffisamment pour convenir à des besoins basiques, laissant tout aux gens de la haute, temps figurativement que littéralement. Pourtant, la famille Gloire a eu cette chance de trouver des emplois de prolétaires, des employés de commerce restant en arrière-boutique pour ne pas être vus des clients. Cela payait peu et laissait des horaires infernaux, mais si c’était le prix à payer pour élever un enfant Faunus en dehors des mines de Dust, alors ils n’allaient pas cracher dessus.

Dés sont entrée à l’école, Onyx a souvent été mêlé aux problèmes raciaux comme le reste de ses compares. Mis dans une classe à part des autres enfants à l’école, pris au milieu de certaines altercations après s’être fait tirer la queue ou insulté. Bref, des affaires classiques où le garçon avait fini en heure de colle, et son agresseur avec une tape sur le dos de la main. Le plus frustrant dans tout ça étant qu’il devait éviter à tout prix de faire trop de bruit, car ses parents pourraient en subir les conséquences et finir aux mines. Il avait fini par seulement serrer les poings et mordre sa langue pour leur bien.

C’est ce qui l’a motivé au début à rejoindre l’armée Alyesian. Elle ne refusait personne, pas même les faunus, une chance pour lui d’un jour être sur un pied d’égalité avec les autres. Mais pour cela, ça allait être difficile, les admissions là-bas n’étaient pas les plus facile. Ajouter à cela une forme de discrimination envers ceux comme le jeune homme pour les empêcher de trop prendre le dessus dans l’armée… Il allait devoir mettre les efforts pour s’imposer face aux autres.
Alors il s’entraina, s’éduqua, s’endurci, une flamme de motivation allumé au fond de son être. Si des obstacles allaient se mettre au travers de sa route, alors il n’avait qu’à travailler encore plus pour les passer. Et le jour de l’examen, malgré les bâtons dans les roues et la difficulté des épreuves, il finit par réussir et à être accepté au sein de l’armée Alyesian.

Dès lors, beaucoup de choses avaient changé. Ne dormant plus chez ses parents, il devait vivre en dortoir à l’école… Avec le reste de son équipe, Team VOLT, qui a bien fait comprendre les premiers jours qu’ils n’étaient pas satisfaits de se retrouver avec un Faunus dans leur équipe. Mais Onyx n’en avait que faire. Il savait bien que cela allait arriver, alors il décida de faire avec. Il était leur coéquipier, et ils allaient devoir l’accepter.
C’est dans ce climat de guerre froide que son équipe… Fût une véritable catastrophe. Le jeune homme avait beau faire en sorte de ne provoquer aucune interaction entre eux, ses coéquipiers ne cessaient de créer les occasions pour le mettre en tort, allant de simplement l’ignorer lorsqu’il se retrouvait coincé par des racistes à la limite de se battre entre eux pendant les simulations de combats, le pire étant qu’ils avaient déjà à faire entre eux. C’était frustrant pour le Faunus qui voyait ses chances de rester dans l’école se réduire petit à petit et ne pouvait rien y faire. Il était au bord de l’explosion pour leur faire comprendre qu’ils étaient le problème, pas lui.

Ce n’était qu’au début du second trimestre qu’un espoir de cohésion fini par ressortir, et cela de par la même manière que beaucoup de choses : face à l’adversité. Le directeur de l’école les convoqua tous les quatre pour leur faire comprendre de la gravité de la situation : si jamais ils ne montraient pas des améliorations dans leurs résultats et cohésion, ils pouvaient dire adieu à l’académie. Trouvant cependant dommage de se séparer d’éléments avec un fort potentiel individuel, il les laissa partir sur une mission pour juger du facteur qui leur faisait le plus défaut : la coopération.

Ils avaient pour ordre d’escorter des fermiers et autres agriculteurs, ainsi que leurs convois, dans une zone plus appropriée pour leur exploitation. Il fallait avouer, les conditions de vies de l’ancien Mantle n’aidaient en rien pour le développement des activités agricoles, et l’existence de Grimm étaient une tare dont ils auraient aimé bien se passer. Pour ça que des zones artificielles furent créées dans des recoins reculés, mais hélas, y accédait rester tout de même un défi. Onyx voyait là une chance de faire comme il le voulait toujours : aider les plus démunis, Faunus ou pas, et n’allait pas laisser l’ambiance de VOLT nuire à sa mission.
Les choses se passèrent ainsi comme d’habitude, hélas. Entre les remarques désobligeantes, et les engueulades pour un oui ou un non, et l’environnement qui ne donnait clairement pas envie d’être dehors, malgré qu’ils n’aient pas le choix… Tout ça n’a servi que d’appât pour ce qu’ils voulaient éviter le plus, les Grimm. Ils arrivèrent par de faibles forces même si nombreuses. Les créatures du niveau de Beowulf ou Ursa n’étaient pas difficile à gérer pour eux… Individuellement. Toujours dans cet esprit de compétition et d’engueulade, ils avaient choisir de combattre chacun de leur côté, ne finissant par se confronter que lorsque quelqu’un entrait dans « le territoire » d’un autre, créant ainsi de plus en plus de négativité, jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Dans un fracas apparu ainsi une créature qu’ils n’avaient vu qu’en cours théorique : un Sphinx Alpha. Beaucoup d’appréhension venaient à l’apparition de ce Grimm imposant, et ils savaient que le battre seul serait peu possible. Il restait à fuir, mais comment s’assurer d’une retraite malgré tout ?

Dans cette crise, Onyx fini par mettre ses propres différents de côtés, et à rallier les autres avec lui. L’ex-Alyesian décida de rester en arrière, barrer la route à la créature, pour que les autres coopèrent et puissent s’enfuir. Ils n’avaient pas le choix, ils devaient le faire. Se lançant dans l’affrontement face au Grimm ailé, le désavantage fut clairement visible, malmené et résistant comme il pouvait, il ne se tenait debout que par la volonté de sauver ceux derrière lui. Mais il n’était pas le seul héros de l’équipe après tout. Sans attendre plus, l’équipe VOLT était au complet, prête à pourfendre le Grimm pour protéger les civils, et surtout, à coopérer pour réussir. Ils n’avaient jamais aussi bien combattu que lorsque la mort les avait regardés droit dans les yeux, et pour la première fois, ils voulaient le faire, ensembles.
La fin du combat et de la mission avait eu don d’être un soulagement pour nos héros. Le reste du trajet fut bien plus paisible qu’à son début. Ce n’était pas encore parfait, mais au moins, ils ne se cherchaient plus des noises, supportaient les autres. Onyx arrivait même à se joindre à la conversation sans devoir afficher une certaine méfiance. Leur destination atteinte, ils purent enfin se reposer, décompresser et discuter de tout ceci. Finalement, il n’eut fallu qu’une simple condamnation à mort pour les réunir, rien de bien méchant. Beaucoup restait à faire, mais au moins, les efforts allaient enfin se montrer pour faire de VOLT une équipe qui méritait d’avoir ce nom.

Dès lors, une relation de confiance s’était installée. Le jeune homme n’était plus un Faunus pour le reste de VOLT, il était un co-équipier de confiance, un ami, et c’était réciproque. L’équipe fut bien plus soudée, et surtout, avait enfin commencé à gravir les échelons parmi leurs camarades. Leurs performances individuelles bien trop étouffées par leur manque de coopération avait fini par fleurir, faisant d’eux une équipe phare de leur promotion les années qui suivirent. Les railleries que se prenaient Onyx diminuèrent également, puisque dorénavant, il avait son équipe et même d’autres personnes derrière lui, et derrière les autres Faunus dans sa situation.

Mais vous vous doutez bien que s’il est dans cette situation aujourd’hui, c’était que tout n’avait pas fini comme il l’escomptait.

Dernière année à l’académie d’Atlas. L’équipe VOLT avait fait ses marques, peut-être pas en devenant « La meilleure » équipe, mais en tout cas en se démarquant suffisamment pour avoir déjà des propositions pour intégrer les rangs des Spécialistes, les officiers supérieurs d’Atlas. Même Onyx, qui avait un désavantage certains de par son trait racial, avait eu cette proposition malgré des échos bien trop prononcés sur l’inutilité d’accorder ceci à un Faunus. Il pourrait enfin aider sa famille convenablement, les tenir éloignés de tous soucis.

Mais c’est au cours d’une mission que tous changea, non, d’un simple choix qu’il a fait et qui causa sa chute. Les choses allant de mal en pis, il devait encadrer une évacuation de tout urgence d’une centre d’extraction de Dust, et au beau milieu de la catastrophe, il se retrouva devant une scène qui l’obligeait à faire un choix. D’un côté, leur commanditaire de mission, un haut gradé de l’armée et chef du centre, bloqué par des gravats mais hors de danger, lui hurlant de le sortir de là. De l’autre, un groupe de mineurs, Faunus, coincés sous des gravats et le plafond menaçant de les écraser. Il n’avait pas le temps de sauver les deux, et devait choisir rapidement au risque de ne plus avoir à aider.
Il finit donc par choisir ceux dont la vie était le plus en danger, les Faunus. Rapidement, il les sortit des décombres et les emmena à la sortie, dans le but de retourner tout de suite après voir son supérieur. Mais il était trop tard, un de ses coéquipiers était déjà à le ramener, alors qu’il avait une jambe cassée, à cause d’une chute de pierres non calculée. Et de par l’expression lancée à l’égard d’Onyx, il lui en tenait rigueur de sa blessure.

S’en suivi alors d’un procès à sens unique, si l’on pouvait dire. Cet homme avait des connexions, et avait réussi à manipuler la cour pour mettre le Faunus en désavantage, et ce malgré les efforts de plusieurs professeurs et officier pour le défendre, Onyx et son équipe. Il leur fut alors laissé le choix d’un marché qui n’était là que pour damner le brun : soit il acceptait de poster sa démission, soit cette tâche se retrouverait non seulement sur son dossier, mais également sur celui de ses équipiers, ruinant alors leurs chances d’avoir cette fameuse promotion.
Il était heureux en voyant ses camarades s’insurger en apprenant la nouvelle, non pas contre lui pour les avoir entrainé avec lui, mais contre ceux qui leur forçait la main. Mais alors qu’ils allaient accepter cette tâche noire, Onyx annonça sa décision et s’en alla sans broncher. Il était le seul fautif dans l’histoire, et ce serait égoïste de faire payer ceux qui n’ont rien fait. C’est donc avec tristesse qu’il fit ses adieux à ses frères d’armes et amis, et quitta les rangs de l’armée, ne sachant que faire de sa vie.

Mais les choses n’allaient pas s’arrêter là, malheureusement. Alors qu’il pensait devoir repartir de zéro, aidant sa famille du mieux qu’il pouvait, l’acharnement s’abattit sur lui. Ce général voulait plus que sa démission, il voulait la peau du jeune homme, sa tête, pour se venger de ces affronts. Alors, il mit les moyens pour envoyer des hommes le traquer et le tuer, lui et sa famille. Jamais Onyx n’aura autant remercié ses entrainements à l’armée qui lui permis de défaire ses assaillants avant d’aider ses parents à s’enfuir, sans trop savoir où cependant. Ils étaient maintenant des fugitifs, échappant à la traque d’un haut placé de l’armée. Si être un Faunus suffisait déjà à leur fermer des portes, cette fois-ci, ils n’avaient plus aucun allié sur qui compter.
Ou du moins, c’est ce qu’ils pensaient. Dans leur fuite, ils croisèrent la route de personnes camouflées, les invitant à les suivre et réussissant à les cacher de leurs poursuivant. Onyx reconnu alors certains visages, ceux des Faunus qu’il avait sauvé dans cette fameuse mine. Ils se révélèrent ainsi comme étant des membres d’un groupe de passeurs, aidant les Faunus souhaitant fuir le pays à le faire. N’ayant pas de réels choix, la famille Gloire accepta l’offre, les remerciant de leur aide, eux-mêmes disant qu’ils ne faisaient que rendre une faveur au fils. C’était ainsi la première interaction qu’Onyx eut avec le groupe de militant des droits de la Faunacité, les White Fang.
Le départ était imminent, plus rien ne le retenait ici après tout, si ce n’est l’idée d’une autre réalité, un autre monde, où ce genre de choses n’arriverait pas, où il n’aurait pas à devoir tout abandonner pour une raison aussi stupide que son héritage. Le jeune brun eu cependant la chance de revoir une dernière fois l’équipe VOLT à sa grande surprise. Ils avaient appris pour sa situation, et bien qu’ils ne pouvaient rien faire pour l’aider, ils ont malgré tout fait les efforts nécessaire pour lui apporter un cadeau d’adieu : ses équipements de combat, dont ils étaient certains qu’Onyx en aurait besoin pour la suite.

C’était donc avec beaucoup d’amertume et de peine, mais également sur de bons souvenirs, que la famille gloire s’en alla en direction de leur nouveau pays : Ménagerie.

Le lieu était bien différents des terres sombres et glacées d’Atlas. Un paysage ensoleillé, une ambiance tropicale, et surtout, l’île n’était habitée que de Faunus, une première ! Personne pour les juger, personne pour les insulter sans raison valable, un vrai paradis… Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que la raison à cela était que justement, les habitants n’avaient nulle part ailleurs où aller.
Pendant le trajet, ils ont ainsi pu en apprendre plus sur le mouvement que représentaient les White Fang, bien trop étouffé à Atlas pour que les citoyens en entendent parler. Un groupe pacifique luttant pour l’égalité entre Faunus et Humains… Quelque chose dont avait toujours souhaité l’apprenti soldat. C’était donc sans surprise qu’en prenant tout ça en compte, que ce soit l’aide pour échapper à Atlas, la proposition de logement à Ménagerie ou l’idéologie du groupe Militant, Onyx n’avait guère raison de refuser une invitation à rejoindre les White Fang.

Il pensait au début rester avec ses parents sur l’île, à faire des petites tâches sans importance, juste aider la population locale pour quoique ce soit. Mais son passé au sein de l’armée en a décidé autrement. Au courant de ses capacités, les plus grandes têtes du mouvement ont donc choisi de l’envoyer à Vale, un tout autre continent que celui qu’il connaissait, afin qu’il puisse aider les Faunus locaux lors d’opérations plus… Musclées. Ils firent également en sorte de lui fournir ce qu’il n’avait pas réussi à acquérir à la fin de ses études : une Licence de Huntsman, falsifiée de toutes évidences vu qu’elle indiquait qu’il était diplômé à Shade, l’académie de Vacuo. Il se sentait un peu mal de devoir faire quelque chose d’aussi illégal, mais s’il voulait conserver ses armes, il n’avait pas le choix. C’était donc avec les ordres reçus et un nouvel au revoir qu’il quitta l’île en direction du Royaume de Vale, vivre sa nouvelle vie au sein des White Fang.

Arrivé sur place, il fut accueilli par un des responsables de la région. Elle était assez imposante par son caractère, mais montrait clairement de l’empathie pour les Faunus et notre condition. La chef fit ainsi le topo à Onyx : il devait à la fois apparaitre comme un Huntsman en règle pour aider la population locale, tout en assurant la protection des Faunus qui arrivaient au refuge. Ça, il pouvait faire, aucun problème. La partie qui le fit tiquer cependant était quand elle parla des opérations clandestines de son groupe : vol, destruction, démantèlement de groupes importants… Il était encore conditionné comme un soldat, et agir ainsi ne lui plaisait guère. Mais il devait bien admettre les limites de la loi à réagir face à l’injustice, surtout quand cette dernière y mêle des Faunus. C’est pour ça qu’il finit par s’y résoudre, acceptant que parfois, il fallait soi-même devenir gris pour faire un monde blanc.

Pendant trois ans donc, les choses fonctionnaient ainsi. Il participait aux manifestations pacifiques pour les droits des Faunus, aidaient ceux dans le besoin à trouver refuge au sein de leur groupe et participait aux opérations visant à détruire l’image de ceux les maltraitant. L’ex Alyesian arrivait une nouvelle fois à se faire une bonne réputation au sein du groupe, son volontarisme l’aidant à gravir rapidement les échelons pour être dans la sphère privée de son chef. Tout semblait bien se passer, et il espérait apporter un véritable changement au sein de Vale et même du reste de Remnant.

Cependant, les derniers mois de cette période lui semblaient… différents. Ils avaient commencé à s’en prendre à d’autres groupes que ceux ayant clairement montrés de la maltraitance envers les Faunus, ainsi qu’à voler bien plus de matériel dont leur groupe avait besoin, y compris des armes. Les missions humanitaires étaient délaissées pour des opérations d’attaque, chose qui n’était très certainement pas prévu dans les plans des grands-chefs. L’ex-Alyesian n’était pas dupe, il savait bien que quelque chose avait changé dans les opérations, et souhaitait tirer le cœur net de toute cette histoire.
Un soir, il choisit de parler à son supérieur, le confronter à toutes ses interrogations, car il se doutait bien qu’elle n’était pas innocente à tout ça. Sa réponse fut des plus simpliste et glaçante tant elle était énoncé avec un calme enjoué. Toutes ces opérations, ces vols, ces recrutements de masse ne semblaient avoir qu’un seul but : réunir les armes suffisantes pour faire tomber le siège de la SDC se trouvant à Vale. C’était une annonce outrageuse, à la fois du point de vue moral, mais aussi des risques encourus. Elle devait savoir que si notre groupe se lançait dans une telle initiative, jamais nous ne pourrions revenir en arrière face aux humains. Onyx tenta de la raisonner, mais c’était chose impossible il fallait croire. L’ancien soldat après tout n’avait pas eu d’expérience aussi tragique que la sienne, il ne pouvait pas appréhender la colère, la haine que sa chef ressentait pour les humains. C’était triste, frustrant, compréhensif… Mais ça ne justifiait en rien ses actions. La paix entre Faunus et Humains n’arriverait jamais ainsi, et si elle se refusait à l’écouter, il allait devoir convaincre ses suiveurs.
Alors que ceux qui se trouvaient en dehors du cercle fermé n’étaient pas au courant, Onyx fit éclater la vérité au grand jour, annonçant sans la moindre hésitation les intentions malveillantes de leur cheffe. Les réactions pour la majeur partie d’entre eux étaient unanime : il fallait l’arrêter, la neutraliser avant qu’elle ne fasse trop de dommage. Mais le problème était que la majeure partie des personnes écoutant Onyx n’étaient que des pacifistes, les plus violents restant fidèles à l’idée de renverser les humains. Mais ils avaient la supériorité numérique, ils devaient réussir.
Après avoir fui un temps le centre pour réorganiser ses forces, l’ancien militaire qu’il était avait réussi à organiser une véritable mutinerie, prenant un à un les lieutenants pour les mettre hors d’état de nuire, et s’occuper lui-même de vaincre son ancien leader en duel. La rage pouvait se faire sentir dans l’incompréhension et la colère de chacun, mais c’était en vain. Onyx avait réussi à prendre l’ascendant sur elle, et avait fini par la mettre hors d’état de nuire. La livrant aux autorités de Vale, elle et ses complice, le calme aurait enfin pu revenir sur le groupe de militants pacifique.

Les choses ne pouvaient cependant pas se terminer ainsi, loin de là. L’une des factions de Vale se retrouvait maintenant sans chef, sans personne pour les diriger, il fallait trouver un remplaçant. Pour répondre à ce problème, le Faunus fut convoqué au QG des White Fang, y retrouvant bon nombres de visages connus, comme Ghira Belladonna, l’un des fondateurs du mouvement. Après une longue discussion, les hauts gradés du mouvement décidèrent de nommer Onyx comme nouveau chef de la faction. Il avait construit une bonne réputation à Vale, était quelqu’un de sérieux, et était celui qui avait empêché le pire de se produire, le choix leur paraissait ainsi assez évident.

Ainsi, c’est les épaules lourdes et un stress bien présent qu’il accepta l’offre, se disant qu’après tout, il était responsable de ce qui s’était passé, autant qu’il prenne en main les choses à sa façon. Il s’accorda cependant un jour de repos, une pause pour parler avec ses parents, se réjouir de la simplicité du moment, avant de repartir. Il lui arrivait parfois de repenser à sa vie à Atlas, à la condition des Faunus là-bas, à VOLT… Au fond, il espérait un jour pouvoir y retourner, que les barrières entre humanité et faunacité tombent pour se rendre compte qu’au fond, nous n’étions pas si différents.
Le cœur lourd et léger à la fois, le revoilà parti pour Vale, avec beaucoup d’appréhension, mais surtout, de l’espoir pour l’avenir.