RWBY : New Dawn
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[PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress
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Zephyr Eolynn
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyDim 30 Oct - 13:51



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Le bruit caractéristique d’une balle qui se fichait dans de l’aura se fit entendre, est-ce que Zephyr avait douté ne serait-ce qu’une seule fois des compétences de tir à longue distance de Rose ? Jamais.

Mais cela ne suffisait pas pour mettre hors d’état de nuire l’assassin. Le contraire l’aurait étonné, ils n’envoient que les meilleurs pour abattre le sale travail à leurs places, la question était qui étaient ses commanditaires ?

Est-ce que les faunus et le Culte se sont alliés ? Est-ce que c’est une autre faction ennemie ? La haut-gradée n’avait pas pensé qu’en dehors d’Atlas, d’autres personnes et d’autres forces voudraient attenter à sa vie pour d’obscurs desseins.

Durant la chute, Zephyr eut le loisir d’observer de près les imperceptibles changements d’état d’esprit de son adversaire à travers ses yeux expressifs. Son cerveau analysa cela en trois phases distincts, primero : la prise de conscience de sa propre faiblesse, de son besoin viscéral de satisfaire sa faim.

Secundo : la lutte contre tout ce que les humains avaient pointé du doigt chez le faunus, pour rester encore dans le contrôle et la conscience la plus proche de leurs « frères », d’être ceux qu’ils n’étaient pas réellement mais qu’ils se forçaient à être pour être socialement acceptés par les non-faunus.

Tercero : l’abandon de soi à une forme plus primitive et plus efficace car sans pensée parasite de type métaphysique qu’est-ce que le bien, qu’est-ce que le mal, si sa cible avait une famille et d’autres considérations laissant une place quelconque à de l’empathie.

Cette analyse sommaire n’avait duré qu’une fraction de millièmes de secondes et l’hypothèse fut validée lorsque la louve avala une gorgée d’un liquide non identifié qui l’excita encore plus dans sa chasse à l’homme.

Les deux se relevèrent tant bien que mal et le regard jaune de la faunus, non pas vengeur mais intéressé d’aller chercher une proie plus simple, quitta momentanément celui azur de la militaire avant d’y revenir.

Instinctivement, l’Héritière Eolynn s’interposa entre son champ de vision et Rose, envoyant un message très clair, qu’il va falloir réussir à passer outre pour atteindre le reste de son équipe.

Il eut comme un moment de flottement où les deux se jaugèrent, voir si l’animal passait à l’attaque, ou du moins tenterait de contourner Zephyr pour aller s’abreuver du sang des agneaux alors que son berger était encore en pleine possession de ses moyens.

Ne quittant pas des yeux la faunus affamée, la militaire sentit comme un fourmillement dans sa jambe et l’ignora jusqu’à ce que son adversaire eut un léger mouvement de recul la forçant à poser les yeux sur la gène qui se trouvait être un scorpion du désert.

Elle n’était pas une spécialiste de la faune et de la flore locale mais s’il y avait bien des consignes que les professeurs leur répétaient sans cesse lorsqu’elle étudiait à l’Académie d’Alsius, c’était bien d’éviter de fricoter avec tout ce qui était vénéneux et venimeux.

Ce coloris ambre couleur sable caractéristique de l’espèce la plus dangereuse de scorpion qui existe sur Remnant gambadait à la verticale de façon résolue vers son tibia, le dard luisant de venin issu des glandes dérivées du système digestif.

Son sang ne fit qu’un tour et elle donna un puissant coup de pied pour se débarrasser du scorpion. L’arthropode voltigea vers Akima. Profitant de ce temps mort pour le retourner à son avantage, l’atlésienne initia les hostilités.

Se débarrasser du mal à la racine était sa spécialité après tout.

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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyLun 31 Oct - 10:55
Le tout allait être un enchainement qui se réglait en une fraction de seconde. Attaquer Zephyr? Tenter autre chose? Se rendre peut-être? Fuir? Non, abandonner était innaceptable maintenant qu'elle était pied dans le sable et sang dans la bouche. Rien qu'ne jugeant la position de la générale, cela allait s'avérer compliqué et l'expérience dans le ver gigantesque Grimm indiquait que son aura était forte. Ses griffes ne perceraient pas et ses crocs auraient besoin d'une prise sans gêne pour pénétrer... Le regard cependant atteignit les jambes de Zephyr, un scorpion en train de monter sur sa jambe. Reculant d'un pas, l'action arriva.

Le scorpion vola, mais Akima envoyait autre chose : une large poignée de sable alors que son mouvement était déjà lancé, esquivant habilement le scorpion dans une ruée. Privant temporairement, où du moins provoquant une diminution visuelle, on pouvait voir toutefois le noir caractéristique de la tenue de l'assassine... Mais cette tenue n'était que des morceaux volant au vent.

La Faunus elle, s'était usurpée en priant que ce subterfuge lui ferait gagner une seconde, voir une moitié de seconde. Sa tenue était désormais la définition de minimaliste, mais ceci n'était guère une considération quand on était en combat. Sa ruée était d'une vitesse terrifiante, la snipeuse au aguet tentant une dernière balle pour se couvrir mais trop tard. L'assassine était juste plus rapide et son mouvement n'était pas une ligne parfaitement droite, rendant la visée plus difficile que juste tirer par réflexe. Un large coup de griffe détourna l'arme, Rose déterminée à ne pas la lâcher tant qu'un souffle de vie la tenait... Mais elle voyait la bouche ouverte de la Louve, deux crocs qui paraissaient beaucoup plus intimidant de si près. Pas le temps de les admirer cependant, ces derniers se plantèrent dans le bicept de la snipeuse. Perçant les fibres musculaires et laissant un flot sanguin s'en échapper, sa bouche se retrouva rempli de ce liquide qu'elle avala en une grosse gorgée.

S'extirpant immédiatement, seulement pour déguster une terrible représaille de Zephyr, Akima roula au sol et sembla un instant mise KO.  Mais cette dernière se releva en soupirant, se débarassant du sable collant à sa peau. Elle ne se tenait plus aussi bas du sol, ayant presque quelque chose de régal dans sa démarche, son regard ayant perdu tout désespoir pour le remplacer par la même détermination précédente, muée cette fois par un pouvoir différent.

"Pfieuh... Au moins elle ne nous gênera plus." dit-elle en grimaçant légèrement de douleur, la violance de la riposte étant à la hauteur de la force de l'Atlasienne. "Tu es une bonne tireuse, trop bonne justement. Mais mon buisness est avec Zephyr Eolynn..."

Elle s'arrêta un instant pour dévisager la générale, considérant justement ce nom. Se rapellant de la lignée... Une lignée. Un héritage. Un nom dont on doit porter la fierté et le fardeau. Etrangement, une partie d'elle semblait nostalgique. Comme si elle avait aussi à un moment eux ce genre de chose... Certainement pas avec le nom Akima Jeger en tout cas. Mais plutôt cette. Partie d'elle?

"Assez de sang inutile : Après ce combat, soit je m'abreuverais de toi, soit je mourrais. Je n'ai que faire de tes subordonnées."

Un simple geste de main avec ses griffes qui semblaient être accérés comme des rasoirs, fendant l'air dans un bruit inquiétant, le sable reflétant d'un mouvement cette distorsion. Puis la Faunus s'élança, sa posture fière et droite, comme une noble s'élançant dans un joute. Sa nature bestial pourtant bien visible dans ses mouvements, ses esquives, ses attaques, le tout avec une maitrise à la fois liée à son entrainement d'assassine... Mais à autre chose de plus noble, plus délicat. Sa quasi nudité ne faisant que rendre le spectacle encore plus hypnotisant alors que les coups s'échangeaient avec brutalité et force. A ce stade, personne ne pouvait dire qui serait la gagnante, encore moins qui avait l'avantage...
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyMar 1 Nov - 12:05



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Son adversaire en face n’avait pas l’air d’être plus perturbée de voir un scorpion arriver sur elle, au contraire. Elle avait feinté afin que Zephyr approche presque au contact d’elle.

Sa claymore a deux mains était au-dessus de sa tête mais elle attendit le moment idéal à savoir le dernier moment, pour lancer dans un geste vif la pleine poignée de sable au visage, et bondit hors de son champ de vision.

L’atlésienne rata sa cible en faisant soulever une montagne de poussière et en manifestant son mécontentement et sa douleur d’avoir reçu autant de sable dans les yeux.

Contre-intuitivement, la Huntress se força à rouvrir les yeux rougis et larmoyants d’inconfort afin de ne pas perdre plus de temps et était déjà sur les talons de la louve qui eut tout de même le loisir de planter ses crocs affamés dans le bras de Rose.

Cette dernière s’était débattue comme un beau diable en hurlant toute sa rage et colère, mais se défaire de la poigne d’un assassin qui a exécuté ce genre d’opérations des milliers de fois ne pouvait être à la portée de tous.

Et surtout, l’officier avait bien perdu trop de sang et avait déjà épuisé tout son aura en lançant ses dernières forces dans la bataille, elle n’eut pas le temps de transformer son arme en fusil à pompe et malgré la rage de son poing qui s’acharnait sur Akima, Zephyr ne put que ressentir le manque de puissance avant qu’elle ne perde conscience.





Voir son corps inarticulé dans les griffes de cette louve, la bouche encore pleine de s’être abreuvée du sang de Rose fit basculer l’état mental stable, froid et analytique de la militaire dans une rancœur, une haine enfouie par son esprit rationnel, cartésien et par le temps.

Son poing vint s’abattre violemment dans la mâchoire d’Akima pour la faire lâcher prise. Ce sourire suffisant, et ce regard presque envieur faisant encore plus monter son ressentiment à l’égard de son espèce, par la douleur, la tragédie et la mélancolie du passé.

Son père lui avait expliqué que si sa mère se comportait comme ça envers sa propre engeance, c’était pour la rendre la plus forte possible contre les épreuves à venir, que la paix n’était qu’éphémère et qu’il fallait se préparer à la guerre.

Un gouffre d’amertume, tapi dans l’ombre, incessamment nourri par son environnement et qui n’attendait que le barrage de glace se fissure pour se libérer.

« -L’hôpital qui se moque de la charité. Tant que vous piétinerez encore les terres de Remnant, il y aura toujours du sang inutilement versé ».


Les moteurs d’un bullhead encore lointain arriva jusqu’à ses tympans, la faunus l’avait noté aussi et en profita pour attaquer Zephyr. La puissance qu’elle dégageait avait monté en niveau, sûrement le sang qui faisait office de drogue, il n’y avait qu’à voir ses pupilles complètement dilatées.

L’assassin arrivait même à faire force égale contre l’Héritière Eolynn dorénavant. Repoussant son attaquante, la militaire en profita pour prendre une grande inspiration, se rappelant d’un exercice qu’elle avait dû recourir si peu de fois : aller puiser la puissance dans chaque fibre de son être. Tant pis si son corps allait la faire souffrir pendant des mois entiers.

L’air ondulait autour d’elle comme si une force supérieure interdisait même les lois de la physique d’exercer la chape de plomb sur ses épaules. Ses yeux s’illuminèrent dans un bleu turquoise intense comme deux joyeux, sa semblance qu’elle rechignait à utiliser au-delà d’un certain seuil s’était activée.

Puis elle se mit en mouvement, se dirigeant d’une marche lente et altière vers l’animal qui la traquait. Tous ses os grincèrent en même temps que ses dents. L’effort colossal qu’elle fournissait faisait vibrer tout son être, jusqu’à son arme dont le métal hurlait comme si une pauvre âme damnée y était emprisonnée. Chacun de ses pas provoquait une explosion de sable qui s’élevait brutalement tel un geyser aride.

S’éloignant d’une dizaine de mètres des corps, elle abattit Stormbreaker dans le sable, l’onde de choc se propagea de façon circulaire sous terre, et rien ne se passa si ce n’est avoir soulevé beaucoup de sable pour rien.

L’atlésienne avait l’air stupide d’avoir planté sa claymore de la sorte. Son adversaire était même à deux doigts de se gausser d’elle, mais avant qu’elle n’ouvre sa bouche, un violent tremblement de terre secoua soudainement toute la zone, et dans un craquement des enfers, une crevasse immense s’ouvrit, séparant ainsi les combattantes et les secours.

Un vertige saisit la militaire un instant et elle était à deux doigts de régurgiter ses tripes. A présent elle devait supporter ce désagréable goût de sang dans la bouche, mais il faudra bien plus qu’un peu de sable dans les yeux dorénavant pour que son adversaire puisse réitérer son acte.

« -Viens faunus, finissons-en ».


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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyMar 1 Nov - 20:12
Le Bullhead approchait. Les renforts... Probablement avec plus de soldat et d'armement pour la nuire. Le combat allait être rude et exigéant. Et bien que cette perspective en temps normal aurait rendu Akima plus prudente, plus calculée et surtout moins confiante... Ce n'était plus exactement Akima aux commandes. Quelque chose de plus noble, plus ancien, plus mystérieux.

Les coups échangées furent francs et brutaux, la Faunus tentant de rivaliser avec la force de sa victime, parvenant à l'empêcher de l'écraser sous cet avantage pourtant visuellement perceptible. Cependant, ce n'était pas suffisant pour la priver de ses mouvements, se faisant repousser avec force. Ses pieds glissèrent contre le sable alors que sa posture se brisa pour mieux se rétablir, redevenant droite et fière, la main griffu présenté devant avec une hostilité respectable et contrôlée.

Un sourcil s'arqua devant l'approche lente et les bruits terriblement inquiétant : Pour un humain, impossible à entendre à moins d'être en proximité. Mais pour une Faunus... Non, plus qu'une Faunus comme elle, un jeu d'enfant : Ses muscles étaient presque en train de se tordre sous l'effort, ses os et articulations souffrant pour tenir la tension inhumaine infligée. Quelque chose se tramait, prenant son dûe sur le corps de la générale. Si la brillance son aura ne suffit pas, Akima décida de se montrer tout aussi digne, laissant sa propre aura déferler en une teinte violette particulièrement épaisse. C'était beaucoup d'aura, beaucoup plus qu'elle n'avait jamais montré à personne, même à Orel suite à ses entrainements : La Faunus avait une âme faible. La partie d'elle avec cette semblance n'avait pas cette faiblesse, au contraire même.

Se tenant dignement devant Zephyr, elle observa le sable bouger à chaque pas, la lame vibrer et hurler par la vibration. Pour enfin trouver refuge dans le sol, comme Excalibur à nouveau sceller dans la roche. Le tremblement fut violent, assez pour un instant brisé la pose d'Akima, qui se reprit vite en essuyant de sa bouche le sang qui était encore présent. L'immense crevasse sépara le reste de son escouade, rendant impossible tout abreuvage autre que sur Zephyr, ce qui n'était pas pour déplaire la chose qui animait le corps d'Akima. Car cette dernière s'inclina devant Zephyr :

"Votre fierté et votre considération pour votre équipe me fait penser que votre lignée est digne de sa réputation. Vous. Tu..." Elle sembla perdre ses mots un instant, l'éclat jaune de ses yeux faiblissant pour redevenir le rouge sang naturel de la Louve. "Tu me rapelles... Humpf. Paroles inutiles, vous l'avez bien dit. Finissons-en."

Sa main ouverte, les griffes menaçantes, ses jambes approchèrent petit à petit sa cible avant d'éclater dans une ruée. Ses lames au doigts fendirent l'air, manquant d'arracher une partie du visage pour être habillement rediriger par l'Atlasienne. Puis s'ensuivit un nouvel échange, plus rapide et nerveux, mais beaucoup plus contrôler au niveau de la Faunus. Ses attaques ne s'étendaient pas de trop, ni ne craignaient de trop sa cible. Ce n'était plus un animal dos au mur et assoifée. Mais un fier Loup se battant pour l'honneur, la fierté et la domination pour son clan. Quelque chose de complètement différent de ce qui se passait il y a une minute.

Les ongles acérés tel de serres de rapace s'entrechoquèrent avec l'épée, déviant à chaque fois d'un peu le coup potentiellement fatale alors que l'aura de la Faunus refusait de se briser facilement, endurant coup de poing, de pied, de tête et tout autre brutalité de ce combat qui pouvait sembler à mort de loin, mais n'était qu'une danse entre deux fiers combattants, l'un cependant beaucoup plus sauvage et étrangement plus... royal.

"Pour revenir à votre remarque, le sang a toujours coulé inutilement, c'est la voie de ce monde. L'homme est le loup l'homme. HMPPFG!" Un puissant coup de pied fut envoyé afin de forcer à faire reculer la générale, puis lever un ongle et l'intimer de l'attaquer.
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyMer 16 Nov - 13:19



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Son ennemie s’était inclinée un instant devant elle, comme pour reconnaître sa valeur et son geste de protection envers ses coéquipiers. Un combat n’avait pas de règle, si ce n’était que la loi du plus fort. L’atlésienne n’avait besoin d’aucune reconnaissance, surtout pas de la part d’un être aussi abject prêt à tout pour tuer.

Parfois, il arrivait qu’une certaine forme de respect pouvait s’installer entre deux ennemis, comme deux rivaux qui s’élevaient dans la perfection de leur art grâce aux stimulis et au sentiment de compétition éprouvé à cause de l’un ou de l’autre.

Or, Zephyr n’éprouvait aucune forme de respect envers la faunus louve, si ce n’était qu’une rancune sourde irrépressible comme un barrage qui aurait cédé sous le tsunami de sentiments refoulés.

Son adversaire était comme la cristallisation, la représentation de tout ce que les Eolynn détestaient le plus : faunus violent, malsain, un désir de faire souffrir les autres, les briser dans leur espoir et bonheur.

Néanmoins, la militaire avait des principes et attendit que son adversaire se redresse au lieu de l’achever à cet instant précis, alors qu’elle lui présentait son dos et ne la regardait aucunement dans les yeux.

« -Voici ce qui différencie les humains des faunus ».


Ce n’était ni de la pitié, ni de la compassion, ni un sentiment de supériorité. L’Héritière Eolynn ne ressentait aucun plaisir à combattre les faunus, à les voir se faire humilier par les siens, et encore moins qu’ils souffrent.

Tout ce qu’elle percevait, c’était qu’à cause de leur violence et existence, des vies avaient basculé de l’autre côté, des proches avaient sombré et souffraient. Est-ce que demander de l’attention et des avantages sociaux pouvaient être un prétexte valable pour ôter des vies précieuses, au nom d’une justice qui ne concernaient qu’eux, mais qui mêlaient la vie et le destin d’innocents ?

« -Silence. Tu n’es personne pour juger de la réputation de ma lignée ».


Non. Cette faunus n’était qu’un grain de sable, encore un pion manipulé dès le plus jeune âge pour servir de chair à canon à leur cause sale, à moitié cachée par les monticules de cadavres pourrissants dans des fosses communes.

Si des civils venaient à croiser le chemin de ces deux Huntress, la scène qui se déroulait sous leurs yeux était difficilement perceptible à l’œil nue, mise à part de violentes bourrasques qui les projetteraient à terre, les soufflant comme de vulgaires fétus de paille.

Ou bien encore les étincelles provoquées par la rencontre de leur lame contre crocs, les émanations physiques de leur puissance respective et la tension électrique. Seuls des Huntsmen confirmés pouvaient voir leurs mouvements rapides et mesurer leur dangerosité.

Et ils resteraient plantés là, terrifiés car personne d’assez sensée n’aurait osé venir les interrompre, de peur de se faire broyer instantanément. Ils savaient que c’était un combat à mort, que seule la dernière personne à se tenir debout aurait gagné.

Ainsi, Zephyr était soulagée de ne pas se battre en ville ou dans une quelconque cité bondée. Le désert à perte de vue, le soleil de plomb, et la faunus louve dans son champ de vision. Elles échangèrent quelques coups pour se jauger et réajuster leur force adéquatement, pour ne pas gâcher leur énergie.

Pourtant ces quelques coups, bien qu’anodins pour elles, pouvaient être facilement qualifiés de brutaux, les envoyant déraper sur plusieurs mètres dans le sable, à peine un millième de seconde après leurs entrechoquements assourdissants.

A entendre sa réplique, Zephyr faillit éclater de rire, un rire sans joie. C’était si prévisible. L’atlésienne bloqua le coup du plat de sa claymore, bien qu’elle glissa sur quelques mètres. Son adversaire s’était ressaisit, totalement lucide après sa fièvre de sang.

L’Héritière Eolynn aurait presque cru qu’une autre personne se tenait en face d’elle, plus méthodique dans son approche de combat, plus mesurée et patiente, à attendre qu’elle ait consumé toute son aura.

« -Nul ne se fait juge ou philosophe sur notre race, car l’Homme est doté d’une raison. N’est-elle pas, par nature, conduite à supposer dans le monde plus d’ordre qu’elle n’en trouve ? Alors ne te crois pas supérieure à nous, ce n’est pas de ton apanage ».


Les deux combattantes effectuaient une danse mortelle où chaque pas était calculé et se battaient pour dominer l’autre.

L’atlésienne était comme un funambule en équilibre précaire, à deux doigts de plonger dans les abîmes de sa semblance. Elle sentait que sa conscience se faisait lentement mais sûrement grignoter par les ténèbres d’un soi qui voudrait tout annihiler et réduire en bouillie la résistance en face.

Et ne répondit pas à son invitation à l’attaquer. Sa spécialité était de défendre son équipe et elle ne bougerait pas d’un pouce de sa position, dos à la crevasse longue de plusieurs dizaines de mètres, jusqu’à ce que les renforts puissent extraire ses compagnons d’armes.

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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyDim 20 Nov - 22:13
Ce regard froid. Cette absence de toute forme d'émotion proche de l'humanité. Hah. Ceci rassurait Akima, voir l'amusait aussi, ayant l'impression de voir dans les iris de saphir la même condition dont elle était affectée. Un état transcendant la complexité de l'âme humaine pour ne laisser qu'une intention. Singulière. Compressé comme le charbon qui deviendra diamant. Mais étrangement, pas d'intention... illégale disons. Cette Zephyr ne comptait pas simplement lui ôter la vie, la victoire devait être totale, écrasante, sans condition. Ainsi, seulement quand la Faunus aura tout donner, que le pire de ce qu'elle pouvait produire serait épuiser, alors enfin l'Atlasienne pourrait tirer sa satisfaction. Il en restait que sa provocation n'avait pas marché, arrachant un petit sourire en coin à l'assassine qui rapidement reprit de pied ferme sa danse.

Les griffes de la Louve n'étaient pas normales pour pouvoir supporter, même si fait avec adresse, des échanges avec une claymore. En s'attardant dessus, on pouvait voir que les mains avaient les muscles si tendu que les ongles acérés en étaient sortie de force, des veines clairement visible alors que l'architecture de la main perdait presque un peu de son humanité, ou même de son aspect animale pour devenir un peu alien. A chaque fois que Zephyr accordait, volontairement ou non, un peu d'espace, les crocs de la Louve s'approchaient dangereusement vers elle, le Soleil faisant scintillé le peu de blanc visible sur l'émail ensanglantée.

"Une raison oui, vivre pour mourir! Mourir pour vivre! N'est-ce pas là la gloire du règne animal? D'écraser les inférieurs sous sa botte? HahahahaHAHAHA!"

Le rire avait un ton légèrement maniaque alors qu'elle prenait visiblement plaisir dans cette joute verbale autant que physique. Les éclats virulents s'accordaient dans un spectacle sans pareil, détonnant de violence et de grâce. Mais Akima continuait de pousser à bout son corps, son esprit étrangement complètement détâché de la pression phénoménale à laquelle s'exposait ses muscles. Comme un pilote de voiture sourd aux soucis de sa machine. Les frappes de Zephyr n'étaient absolument pas à prendre à la légère, Akima se faisant repousser au loin, parfois forcer à rouler misérablement au sol. Mais sa voix continue d'être ce vexant mélange de personne qui maîtrise la place, dont la prestance ne peut simplement pas être ignoré. Cependant, le corps se pouvait tenir éternellement : Coupure de plus en plus ouverte, le sang de la Faunus coulant et quittant son corps pour abreuver le soif avide de toute humidité. Ses griffes réussirent à bloquer la claymore à nouveau, obligeant Zephyr à essayer de résister ses tentatives de la désarmer.

"Allons! Arrête de te retenir, je me montre devant toi ainsi, sans le moindre appareil et tu refuses de me montrer ce qui se passe dans cette tête? Après tout, je ne te cache presque à rien à ce point, notamment que boire du sang." Sa voix fut subitement glacial. "N'est pas un trait de Faunus. Tu vérifieras, aucune variante de cette espèce n'a cet attribut. Ce qui fait de moi... Autre chose? Je veux dire, ce corps est celui d'une Faunus." dit-elle en montrant ses griffes, puis les faisant grincer l'une contre l'autre comme des couteaux, couvert de son propre sang.

Cependant, la fissure avait eu un effet secondaire dont les conséquences allaient se faire voir plus tard : La fissure avait provoqué un énorme déplacement de matière, créant des cavités sous terre rejoignant même le réseau de tunnel de la mine... Pour l'instant, le sable tenait mais bientôt, avec les déplacements frénétiques des combattantes, les vibrations de la troupe de Faunus, du véhicule d'extraction... Ce n'était qu'une question de temps avant que le sable se dérobe sous leurs pieds et les amène dans les profondeurs de la Terre....

"Humpf. Tu as au moins la capacité à défendre ton titre." dit-elle en regardant sa main blessé par le dernier coup, considérant que la défense de Zephyr était, en tout point, solide. L'enfoncer en force brute, même avec sa vitesse beaucoup plus élevée, s'avérait un challenge difficile... Mais le temps jouaient la faveur de celle qui pilotait le corps d'Akima : Avec autant de sang frais, tomber à court n'était pas un danger. Elle reprit alors un sourire pour se remettre bas, mettant une main au sol pour préparer son prochain sprint, inconsciente du danger sous ses pieds.
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyMar 20 Déc - 18:33



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La faunus tenait bon malgré ses coups dévastateurs. L’environnement alentour était défiguré par leur combat acharné. Ni l’une, ni l’autre ne cédait à la hargne et au défi lancé par l’autre.

Zephyr se demandait comment la louve pouvait encore arriver à échanger des coups à mains nues, griffes toutes sorties, aussi dures que le diamant. La tension de leurs muscles était si palpable, que leurs veines semblaient vouloir s’échapper de leur peau.

Chacune semblait prendre un plaisir malsain à vouloir dominer l’autre dans cette danse à l’unique issue possible. L’une, capturer ou être tuée, l’autre tenir ou être capturée. Qu’est-ce qu’il se passerait si la militaire cédait à l’appel du lâcher prise de son adversaire ?

Sa conscience dérivait petit à petit vers le tréfond de son crâne, suivant méthodiquement un ruisseau, puis une rivière jusqu’à une cascade dont la chute des eaux assourdissait, était-elle prête à plonger, tête la première dans l’écume bouillonnante de sa semblance ?

L’Héritière Eolynn se devait de garder le contrôle de son pouvoir, même si sa quintessence débordait déjà du vase trop plein. Ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’une fatigue écrasante et une douleur paralysante ne la rattrapent.

Mais avant cela, il fallait qu’elle arrive à bout de l’ennemi, qui se considérait comme supérieur aux humains et aux faunus, comme une forme de conscience éthérée coincée dans un corps physique qui n’était pas le sien.

La Huntress manqua d’éclater de rire, tellement son discours décousu n’avait pas de sens. Comme quoi, elle aussi avait sombré dans une sorte d’alter conscience, mais beaucoup plus maîtrisée et dangereuse que la première.

Le sang maculait ses crocs et l’odeur métallique lui remonta au nez. L’assassine la regardait intensément, ses yeux luisaient d’un désir sale et corrompu. Zephyr la voyait comme une tâche de souillure gangrenée, prête à suppurer et contaminer tout ce qui l’entourait.

Il en était de son devoir, en tant qu’Huntress, d’arrêter ses agissements ainsi que de purifier Remnant de ce genre d’individus.

Plus les battements de l’engin aérien se rapprochaient et plus la militaire pouvait définir le type d’appareil qui venait les extraire. En effet, ce qu’elle pensait être initialement un bullhead, était au final un airship.

Son ombre, aperçut au coin de l’œil l’en persuada, alors que des bourrasques renvoyaient le sable à contre-courant de leur combat. Dans le bruit ambiant, elle percevait les voix des soldats qui récupéraient les colis qu’elle avait entassé, ainsi que l’appel déchirant de Rose qui avait reprit ses esprits.

Mais Zephyr temporisa dans son combat en faisant rapidement des signaux de la main, un ordre direct qu’ils évacuent sans elle. En effet, la faunus en face d’elle était bien trop dangereuse pour la laisser en liberté. Ce n’était plus une option pour la Huntress que d’effacer son existence de la surface de Remnant.

Il se pourrait qu’étant une archère hors-pair, que la louve abatte l’airship par elle ne savait quel artifice encore caché dans sa manche, si elle ne la retenait pas. Il y avait une autre raison, plus personnelle : sa fierté ne pouvait accepter le fait de devoir tourner le dos à un adversaire de la sorte et fuir telle une lâche, bien que ce fût puéril de sa part.

Et pour cela, l’atlésienne attendit que le airship fut assez éloigné pour pouvoir laisser libre court au plein potentiel de sa semblance. Comme un barrage qui se fissure face à la pression de l’eau, Zephyr s’approchait pas à pas, jusqu’au bord de la cascade, se préparant mentalement au grand plongeon.

Alors que la faunus fonçait sur elle, soudainement, le sable se déroba sous leurs pieds dans un grondement sourd et abrupt, les avalant comme de vulgaires grains de sable parmi des milliers d’autres, êtres insignifiants dans la nature qui reprit ses droits.

Repoussant les crocs et griffes acérées de son adversaire, des tonnes de sable séparèrent les deux combattantes, et la chute de Zephyr fut interminable.

Parallèlement, dans le noir le plus total, la Huntress avait réussi à stabiliser sa chute et sentit dans ses veines couler une force qu’elle ne pouvait contenir et qui la contrôlait plus que l’inverse.

Mais avant qu’elle puisse toucher le sol de ses pieds, un rocher vient la heurter à l’arrière de son crâne, propulsant violemment sa tête vers l’avant. Sa tempe gauche percuta en première et de plein fouet le sol rocailleux. Les ténèbres engloutirent sa dernière lueur de conscience.  

Puis son corps fut enseveli entièrement par le sable, des roches de différentes tailles, ainsi que le reste de la crevasse qui s’était effondrée sur elle-même, ne laissant qu’à la surface qu’une vilaine cicatrice mal refermée ainsi que l’arme de Zephyr.

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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptySam 24 Déc - 18:13
Une nouvelle ruée, une nouvelle offensive. Aussi impitoyable que la pluie battante d'automne, gelant jusqu'à l'os celui qui n'est pas préparé. La propre force généré par la semblance d'Akima poussant son corps à des extrêmes, infligeant un stress important sur chaque muscle, chaque tendon, chaque os de son corps de femme trop voluptueuse pour ne serait-ce qu'un quart de ce degré de violence.

Car une chose était certaine, le combat ne se finira pas sur une armistice ou un match nul par la force des choses. L'Atlasienne et la Faunus étaient déterminées dans leur combat qui peut-être avait plus qu'un simple duel de force. Oui, plus que simplement vaincre pour vaincre. La victoire donne raison et celle qui sera debout pourra clamer que sa philosophie, sa tactique ou n'importe quoi, était supérieure. Et ce qui pilotait actuellement le corps d'Akima allait bien évidemment clamer sa supériorité dès qu'il le pouvait.

Ses attaques furent à nouveau bloquer par la défense excellente de Zephyr. Même si elle arrivait à effleurer ses cheveux ou sa peau, c'était toujours de trop loin et sans correcte prise, l'immense claymore servant autant de bouclier que de menace, le risque de s'empaler ou se trancher dessus toujours bien présent. Alors elle recula, préparant encore un nouvel assaut. Et quand cette dernière temporisa, un sourire vil se manifesta sur son visage alors qu'elle ne profita pour craquer ses doigts et s'assurer que ses griffes étaient encore en bon état. Aucun mot ne pouvait décrire la satisfaction de voir Zephyr l'affronter jusqu'au bout, ne faisant que renforcer son opinion d'elle.

Fonçant à nouveau dessus avec la griffes brandit et les yeux rivés sur un morceau de chair exposé due aux vêtements déchirés durant le combat, la tension était à son comble maintenant que la générale allait pouvoir se battre à son plein potentiel! Ses crocs percutaient à nouveau la lame et ses yeux jaunes luttaient contre la lumière bleuté de ceux de Zephyr. Puis ses pieds sentirent le sable glisser de trop, puis de façon incompréhensible. Le sol se dérobait purement et simplement sous eux! Ou plutôt, il n'y avait pas de sol! Alors sa cible serait son sol!

L'aggripant par l'épée puis par l'épaule, l'avantage de la distance était enfin fendu et l'humaine se retrouvait face à une bête sauvage avec rien de plus que ses bras pour se protéger. Enchainant ses griffes qui arrachèrent autant d'aura que de tissu, la chute fut cependant compliquée par la tonne de sable qui tombait. Akima tenta toutefois de s'approcher et mordre avec violence le bras de la Huntresse, le loupant de peu malgré le morceau de tissus qui se retrouva coincé entre ses gencives.

Le reste fut un enchainement difficile à comprendre : Du sable, de la roche, et seulement enfin la terre ferme. Une série de roche manqua de la toucher mais fort heureusement, contrairement à sa victime, Akima voyait parfaitement dans le noir presque absolu. Évitant les plus gros débris et réalisant rapidement que la cavité dans laquelle elles se trouvaient. Inspirant longuement, la Faunus souffla et...

"Tsch, ce combat n'était pas fini! Ou es-elle?!? OU?!?" lança-t-elle, une rage à la limite de la rancoeur envers le hasard. Puis subitement cette dernier eut un haut les coeur, se tenant la bouche. "Urghhhgh. Maintenant? Har... Très bien, j'ai déjà eu ma dose de sang de toute façon."

Soudainement Akima se retrouva genou à terre, une migraine colossale l'assaillant. L'effet pouvait être similaire à rester éveiller après avoir trop bu : le mal de tête est le même et en plus vous n'avez pas le sommeil pour l'ignorer. Mais le tout amplifié. La lueur jaune de ses pupilles s'effaçant pour reprendre son rouge sanglant atypique. Brillant comme une gemme dans le noir, la Faunus sembla reprendre conscience de ses alentours et de sa position, un rapide flash de sang dans les joues en regardant l'état déplorable de sa tenue.

"Me battre comme ça..." dit-elle encore un peu surprise. Mais rapidement, elle réajuste sa tenue pour mieux se couvrir. Alors vint le moment d'analyser ce qui s'était passé autour d'elle. La crevasse s'était donc ouverte et effondrée sur-elle même. Avalant des tonnes de sable et provoquant un effondrement du terrain. Devant-elle se tenait une immense pile de pierre et de sable. Si elle arrivait à la remonter et à naviguer le sable, elle atteindrait la surface et pourrait voir de haut la crevasse rempli. Cependant l'absence de signe de sa cible s'avérait inquiétant. Essayant de se souvenir de ce qui venait de se passer, les images étaient flous, mais durant l'effondrement, le combat avait perduré. Jusqu'à ce que le sable les force à se séparer.

"Logiquement, ceci est un tunnel et l'effondrement du haut à simplement coupé en deux ce dernier. Je devrais la trouver de l'autre côté... Si elle est en vie."

Le temps allait jouer contre elle et même si son endurance surhumaine à l'aide du sang pouvait l'aider, elle avait ses limites... Mais la mission ne pouvait... ne devait pas échouer. Avec agilité, Akima se mit à monter la pile de débris et déblayer le sommet, déplaçant pierre par pierre jusqu'à provoquer une petite ouverture, la lumière du désert perçant le tunnel. Remontant ainsi cette dernière et se tenant au sommet de la pile de gravat, la crevasse était profonde, mais pas au point d'être impossible à escalader. Mais ce qu'elle remarqua...

"Son épée..."

Se rapprochant de la lame, l'absence de signe de l'Atlasienne provoqua un haut le coeur. Venait-elle de lui échapper? Non. Non Akima était une traqueuse. La traqueuse même. Si sa semblance semblait la transformer en une assoiffée de sang incapable de réfléchir, la fondation même des compétences de l'assassine était la traque. Et même le meilleur d'Atlas ne pouvait lui échapper. Et la solution était devant-elle. S'approchant de l'épée, aucune trace de sang pour activer sa semblance.

"Alors à l'ancienne."

Quand le sang n'est pas disponible mais que sa cible laisse en effet des traces, Akima pouvait compter sur l'excellence de ses sens de Faunus. Notament son odorat qui n'a rien perdu de sa superbe. S'approchant de la garde, elle pouvait facilement sentir la sueur des mains, mais pas que, une note de parfum presque sur la lame? Rien n'était à oublier, tout devait être mémorisé et accumulé en une fiche d'identification. Mais ceci prenait du temps, car réussir à parfaitement séparer les odeurs et les classer lui demendait de l'effort contrairement à sa semblance qui s'en chargeait pour elle. Fermant les yeux alors que le Soleil et le sable du sommet de la crevasse la caressait timidement. Puis enfin ses yeux s'ouvrirent, vers le bas. En dessous des débris. Infime. Le sable et la sécheur de l'air permettait à Akima de combiner l'odeur et l'humidité pour la traquer. Ainsi elle devait déblayer de l'autre côté. Grognant de souffrance, la Faunus refusa de laisser sa cible s'échapper, retirant pierre par pierre pour atteindre l'autre côté du tunnel.

"Tu ne m'échapperas pas. Personne n'a jamais réussi à me semer. Bête ou humain."

Mais comment allait-elle la retrouver et dans quel état? Pouvait-elle encore se battre? Des questions secondaires. Sa traque l'obnubilait et personne ne l'empêcherait de l'atteindre. L'effort fut long, mais elle débloqua une petite ouverture dans laquelle elle se glissa pour tomber à nouveau dans le tunnel du côté de Zéphyr cette fois. Contrairement à la Faunus, cette dernière n'avait pas pû éviter la chute de débris et semblait complètement KO au sol, bien que ce soit temporaire. S'approchant prudement à quatres pates comme un animal, son odorat lui donnait un retour positif sur la personne. A pas de loup, la Faunus se trouva enfin à côté de la générale.

"Et maintenant, tu ne m'échapperas plus jamais." dit-elle en soupira.

Prenant un avant-bras de la générale, Akima savoura un instant le plaisir d'un prédateur ayant enfin mit sa proie dans le coin, prête à festoyer. Cette fois, ce n'était ni pour la violence, ni avec le moindre sentiment de cupabilité qu'elle allait s'avourer une bouchée d'hémoglobine. Pour son boulot, pour le White Fang. Pour Tomoe. Ses crocs se plantèrent dans la chair durcie par les muscles développés de la générale.

Le choc de douleur pouvait réveiller cette dernière, mais le mal était fait : Un filet de sang gicla dans sa bouche et alimenta son palet. Ses yeux s'équarquillèrent un instant, un flash rouge se réfletant alors que sa semblance prit un instant pour enregistrer le goût singulier...

(Sec. Sec et brutal, comme les montagnes glacés d'Atlas. Mais une touche de raffinnement. Restant en bouche comme un rappel, un souvenir, une marque.)


Bien vite, cette pensée fut envahit et complètement submergé par le plaisir pervers et interdit de l'acte. Une récompense après tant d'effort n'avait que meilleur goût, son boulot étant, en grande partie, accompli. Les signes charnels du plaisir se manifestèrent alors qu'elle retint un gémissement, un frisson la parcourant de la gorge au bras, passant par le bas du dos jusque dans les cuisses, manquant de faire tordre ses muscles de plaisir. Ses crocs quittèrent l'avant-bras lentement, presque comme un baiser qu'on souhaitait ne pas briser, un filet de sang coulant qu'elle essuya vite bien que planant encore avec ce shot de plaisir que son corps désirait depuis si, si longtemps.
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Zephyr Eolynn
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyDim 22 Jan - 13:48
/!\ ATTENTION !!!

CE POST CONTIENT DES SCENES DESCRIPTIVES DE TORTURE POUVANT HEURTER LA SENSIBILITE DU LECTEUR.







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La toile noire, gigantesque, extensible à l’infini,
A perte de vue, un néant vertigineux pour défi.
La frêle silhouette marche, vers un point invisible,
Âgée d’une dizaine d’années, solitaire, paisible.

L'enfant, imperturbable, ne ressent ni crainte ni doute,
De nombreux souvenirs apparurent sur sa sombre route.
Le fleuve coule sous la plante de ses pieds, translucide,
De divers goûts : doux, aigre, piquant, salée, sucré, acide.

Zephyr tendit automatiquement sa main vers la nuit,
Et leva l’immense rideau de velours, sans un bruit.
Dévoilant un fier félin aux yeux mordorés, un tigre,
Sa voix grave s’éleva et résonnant dans l’air, intègre.

« Jeune être de chair, ton arrogance a mené à ta perte,
Ouvre ton grand cœur car ta destinée sera bien ardue,
Sois le Guide, montre le chemin sur ces terres inertes,
Envers la juste guerrière, tu lui devras ton Salut. »


Le seau d’eau glacé en plein visage la fit émerger brutalement de son inconscience.

L’atlésienne plissa aussitôt ses paupières, ses pupilles rétractées à cause de la lumière aveuglante artificielle braquée sur elle et tourna la tête naturellement vers une luminosité moins agressive avant de se faire gifler violemment dans l’autre sens au point que la chaise sur laquelle elle était attachée bascula.

Elle allait percuter le sol quand un claquement de doigt se fit entendre, immédiatement sa chute fut stoppée à quelques millimètres du sol.

« -Regarde en face, l’atlésienne. »


L’ordre était comme un crissement de craie contre un tableau d’ardoise. Dérangeant, presque sifflant, le son était comme désincarné, celui d’un homme.

Une migraine lui taraudait les tempes, bien avant la claque. Des flashs revenaient par saccades dans sa mémoire, désert de Vacuo, la mission, les faunus, l’assassin, l’extraction, les blessés, et la chute.

La Huntress serra les dents alors que la chaise se remettait en position initiale, réalisant qu’elle était prisonnière et qu’elle allait probablement être interrogée.

« -Vous êtes en train de me dire que c’est elle, qui vous a posé autant de problème ? Je comprends mieux pourquoi. »


Une voix féminine s’élevait alors, d’une extrême douceur. Zephyr avait presque l’impression de marcher sur un nuage, si ce n’est que ses muscles engourdis par les liens lui envoyaient des signaux aigus de douleur.

La militaire se sentait fixée par ses interlocuteurs, mais elle ne les voyait pas. Pour la première fois, elle se retrouvait vulnérable, son aura ne s’était pas encore reconstituée. L’une de ses paupières était encore poisseuse du sang de son arcade sourcilière, ouverte suite à sa chute. Il lui semblait aussi que son bras droit s’était déboité.

L’Héritière Eolynn ignorait combien de temps elle était restée inconsciente, ni combien de temps elle sera retenue ici, ni où ils étaient. Elle se prépara mentalement à faire face aux questions qui allaient suivre.

« -Zephyr Eolynn, Lieutenant-Générale des spécialistes d’Atlas. Je voulais vous rencontrer depuis un petit moment déjà, mais vous êtes telle une anguille, insaisissable.

Je ne vais perdre de temps et aller droit au but. Vous avez deux choix possibles. Simple, n’est-ce pas ? »


Son interlocutrice parlait et balançait ses pieds qui ne touchaient pas terre. On aurait dit une petite fille, mais la maturité de sa voix et de ses mots n’avaient rien à voir. C’était comme si une âme bien plus âgée était emprisonnée dans le corps de celui d’une enfant.

« -Soit, vous nous dites tout ce que vous savez sur les infrastructures militaires et le vrai projet d’Origin sans douleur ; soit vous pouvez garder le silence jusqu’à ce que nous vous arrachions de force votre savoir ».


L’atlésienne garda son calme, même si elle n’avait jamais été torturée, ils avaient pu faire des entraînements et simulations au cas où ils seraient pris en otage et devaient avouer les secrets d’Etat sous torture.

« -Je suppose que vous êtes tout à fait préparée à ce genre d’hypothèses et que vous n’êtes pas du genre à apprécier la manière douce ».


La militaire se souvenait très bien du moment où sa génitrice lui avait dit, sur un ton froid, sans émotion, qu’elle ne lui en voudrait pas si un jour, elle échouait, mais que si cela venait à arriver, que si dans un moment de grande faiblesse, elle sentait qu’elle allait craquer sous la torture et parler, que le poison serait une option à considérer.

La Huntress chercha avec sa langue la minuscule fiole de cyanure dans sa dentition. C’était un poison hautement toxique causant des dommages irréversibles aux cellules et aux organes, y compris le système nerveux. Très efficace donc pour s’empêcher de parler, puis se donner la mort, mais sa langue ne rencontra que du vide.

« -Inutile de chercher. Nous avons retiré la petite capsule de poison de la dent creuse. Nous ne sommes pas ignares des vieilles méthodes atlésiennes, il n’y a que Pearl pour avoir des idées pareilles sur sa propre progéniture ».


Son cœur rata un battement. La fillette semblait connaître sa mère plus personnellement qu’elle-même. Du moins, la mystérieuse voix lui en donnait l’impression, si seulement l’atlésienne pouvait voir son visage.

« -Parce que vous pensez vraiment que je vais cracher le morceau dans ce genre de situation ? ».


« -Absolument pas. Bien que je m’attendais à mieux en terme de répartie. A croire que vivre dans un manoir haut-perché, ne vous a pas rendu service. Voyons voir combien de temps vous allez tenir avant de céder ».


Un autre claquement de doigt et une sourde douleur vint l’élancer au niveau de la main. Son bourreau venait de lui arracher l’ongle de l’auriculaire avec une pince. Zephyr se mordit la langue pour ne pas donner satisfaction.

« -Pas de cri ? Hm. Dommage. Toujours est-il qu’il vous en reste 19. Lorsque vous changerez d’avis, vous me ferez signe ».


La dernière chose que la Huntress put entrapercevoir, était le voile qui cachait le visage de l’interlocutrice lorsqu’elle se leva de son siège.


                                                                               *
                                                                         *          *


L’homme était mal à l’aise, agenouillé devant une fillette sur son trône.

« -Elle ne coopère toujours pas. »


Un soupir agacé rompit le lourd silence qui s’était installé après l’information.

« -Même après avoir arraché les 19 autres ongles ? Et bien passez aux phalanges. Elle y réfléchira à deux fois, car elles ne repousseront pas. »


L’homme avait toujours la tête baissée, n’osant regarder son interlocutrice en face.

« -Elle n’a plus de phalanges non plus. Ai-je votre autorisation pour passer au broyage d’os, et retirer les nerfs ? Elle sera par contre moins réactive à vos questions. »


La faunus sourit derrière son voile :

« -Torturez-la jusqu’à ce qu’elle parle enfin. Il me faut ces informations. Je suis certaine que sa mère est en train de remuer terre et ciel pour la retrouver après avoir reçu ces doigts tranchés. »



                                                                                *
                                                                         *           *


Combien d’heures et de jours avaient passé ?

Zephyr ne saurait le dire, mais une chose était sûre, c’est qu’ils ne reculeraient devant rien pour lui arracher les informations qu’ils souhaitaient.

Elle avait perdu connaissance après avoir perdu trop de sang, sa main droite n’était plus qu’un moignon, un amas de chair qui ne ressemblait plus à rien, si ce n’était que de la pulpe. La Huntress se demandait avec effroi comment elle en était arrivée à cette situation.

La drogue qu’ils lui avait administrée, était puissante, impossible pour son corps de regénérer son aura, ou même sa semblance. La fine goutte d’eau qui tombait sur son crâne de manière irrégulière pour lui empêcher tout sommeil commençait lentement mais sûrement à étioler sa détermination.

L’atlésienne se trouvait dans une cellule, sans lumière. Ça avait l’air d’être une ancienne prison abandonnée au vu du matériel sur place, et du niveau de délabrement. Les néons blafards agonisaient lentement, tout comme elle.

Pas de lit, juste de la terre, des barreaux sales et rouillés. Sa seule main valide était attachée à une chaîne, laissant pendre son corps de manière déséquilibré, complètement avachie sur elle-même.

La porte de la cellule grinça, la silhouette familière du bourreau à l’encadrure apparut. Cette fois-ci, il avait ramené un seau et un rat. Il plaça le rongeur sur l’abdomen de Zephyr et le bloqua en le recouvra du seau. Puis, il alluma le charbon au-dessus afin que le rat creuse pour fuir la chaleur.

Ils avaient réduit la dose de drogue afin que son aura puisse se régénérer lentement, le but n’étant pas que le rongeur puisse ressortir de l’autre côté en l’ayant éviscérée mais de faire une boucle infinie où sa chair profondément meurtrie puisse se reformer pour se refaire meurtrir.

Parallèlement, il commença à lui briser chaque os du moignon, avec toujours la même question : que préparaient l’Etat major et Pearl.

Bientôt, le doux son des cris de douleur de l’atlésienne résonnait dans l’ancienne prison jusqu’à ce que sa voix se brise et que des râles s’ensuivirent.


                                                                               *
                                                                         *          *


Combien de semaines et de mois avaient passé ? Les mêmes questions revenaient en boucle, l’atlésienne ne savait plus si c’était un cauchemar éveillé ou le fruit de son esprit habitué à la rengaine.

Elle avait maigri, faute d’être convenablement nourri, de l’eau et du pain sec une fois par jour. Ses muscles secs avaient fondu, la faim lui tordait le ventre, si ce n’était l’angoisse d’être de nouveau torturée avec de nouvelles méthodes.

La Huntress ne ressentait plus son bras droit dont on lui avait retiré les nerfs après avoir brisé les os et laissé pourrir le reste jusqu’à ce que l’infection prenne et lui donne une violente fièvre. Ils ont dû sectionner salement jusqu’à l’épaule, des bouts de chair pendaient encore du bout du moignon.

Son omoplate était à vif, son dos strié de nombreux coups de fouet clouté, dont les cicatrices avaient du mal à se refermer, à cause du sel que le bourreau lui avait incrusté dans ses plaies pour la faire souffrir un peu plus.

Son squelette était proche du décharné, les côtes voyantes dont quelques-unes étaient violacées, semi fêlées. Droguée, brisée, son mental était comme un funambule qui pouvait basculer d’un moment à l’autre.

La porte de sa cellule s’ouvrit de nouveau, parfois elle avait des moments de longs répits, parfois non. Ce n’était pas le bourreau habituel mais une femme, elle tenait un fer rouge à la main.

« -Tu dois être contente l’atlésienne, ils viennent de t’abandonner à nos griffes. Franchement, si je n’étais pas habituée à ces scènes, j’aurais dégueulé.

Ils me foutaient la frousse, ce n’étaient pas des enfants de chœur. Ahahah, tu as saisi le jeu de mots ? »
 

Zephyr n’était même plus en état de tenir une conversation. Ainsi, la faunus cheval tint son monologue :

« -Mon passage préféré, c’était quand tu lui as craché à la figure et qu’il t’a tranché la première phalange, puis qu’il te la fait manger. Ahaha. C’était vraiment hardcore.

Dommage que tu ne les verras plus, de toute façon, c’était pas comme si tu avais encore pour longtemps à vivre avec cette vilaine pneumonie ».


Et comme pour illustrer ses propos, la Huntress toussa longuement, un mince filet de sang coulait le long de son menton.

« -Oulà, doucement, viens pas cracher tes poumons sur moi. Faut que tu tiennes le coup pour l’arène.

Ne t’inquiète pas, je ne suis pas comme le bourreau, je fais que marquer le bétail. Ça devrait te rappeler des bons souvenirs non ? De ces atlésiens dans les mines qui marquaient les faunus. Ben là, c’est l’inverse ».


Ah, voilà. Les faunus par-ci. Les faunus par-là. Ce nombrilisme autovictimisateur lui donnait la nausée. Elle aurait voulu arracher la langue de cette faunus pour la faire taire. Elle lui donnait la migraine, comme un ongle qui grattait et enlevait de morceaux de cervelle à l’intérieur du crâne.

Au final, la théorie qu’elle avait consolidé pour tenir était peut-être la bonne. Elle avait affaire avec des faunus extrémistes présentement, mais juste avant, le méthodique de torture de l’autre camp, les informations qu’ils détenaient, leur organisation, elle ne saurait le dire, mais son instinct lui disait que c’était le Culte qui avait cherché à percer les secrets de sa Nation.

Car que feraient des faunus qui exècrent les humains avec son bourreau qui n’en était clairement pas un. De plus, ils avaient vraisemblablement la priorité de  la capture, comme si c’était eux les commanditaires depuis le début, ces faunus n’étaient que des pions sacrifiables pour eux.

Et surtout, Zephyr devait prévenir Atlas de cette menace, mais dans l’état qu’elle était, elle n’avait au mieux que quelques semaines à vivre.

C’est alors qu’une vive chaleur, proche de son visage, la sortit de sa léthargie, le fer rougeoyant allait la marquer sur ces derniers jours, comme une condamnation.

La Huntress cracha le sang remontée par sa toux qu’elle avait contenu dans sa bouche, sur le visage de la faunus cheval, l’aveuglant.

La femme, surprise, aillait hurler de rage des obscénités quand elle se prit un coup de tête magistral, lui brisant le nez et l’envoya quelques mètres plus loin sur le sol. Le bruit alerta les autres gardes qui exfiltrèrent leur camarade de la cellule avant qu’elle ne tue le clou du spectacle.

« -Putain la garce, même à moitié crevée, elle a la tête dure ! Je vais me la faaaaaaire !!! ».


Pouvait-elle entendre en écho dans le couloir. C’était la première fois qu’elle esquissait un semblant de sourire sur ses lèvres sèches et gercées depuis plusieurs mois.

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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyMar 24 Jan - 20:48
C'était fait. C'était réglé. Zéphyr était entre ses mains et désormais, le message pouvait être envoyé... L'Atlasienne ne s'était pas réveillée, son corps portée difficilement par la Louve, l'amenant à un point d'extraction pour le Black Claw. Les ordres sont les ordres, la cellule extrémiste de Faunus venait d'être éradiquer, Zéphyr sécurisée et sa trace à jamais enregistré dans la semblance d'Akima. C'est avec un sourire confiant et une satisfaction de savoir que Tomoe était vengée. La question de si elle aurait voulu ça lui effleura les pensées, pour devenir ensuite une vengeance pour le White Fang et tout les Faunus qui ont souffert de sa main. Le cycle des excuses était sans fain.


Le Black Claw prit la relève, récupérant Zéphyr pour l'interroger : Personne ne viendrait, personne ne fouillerait et l'interrogation durera le temps qu'il faudra. Le Black Claw avait préparé une base improvisée à proximité de Vale. L'objectif étant de ne pas rester trop longtemps, obtenir les informations puis libérer la cible dans des conditions... arrangeantes pour le White Fang. Akima avait été renvoyé simplement à Vale après avoir exécuté sa mission, ignorant ce que la suite de la vie de Zéphyr serait.

Son ignorance serait longtemps maintenu comme un doux rêve, sa routine revenant avec une tranquillité sucrée. Une mission d'espionnage par endroit et par moment, mais une véritable période tranquille... Pas tant que ça. Le White Fang s'agitait, des mouvements allant de gauche à droite et Akima découvrait avec une inquiétude grandissante que rien n'était fait. Depuis plusieurs mois, le Black Claw était silencieux et le White Fang entrait dans une période de doute. Les manifestations étaient plus... agressives, les rumeurs dans les ruelles se ternissent, les questions se soulèvent.

"Commande pour la table 6, saumon grillé au sel avec légumes, poêllé de légume, et un tartare."

"C'est parti!" dit Akima joyeusement. L'absence d'information sur Zéphyr n'ayant même pas eut la moindre influence. Tomoe et elle se contentaient de travailler, comme un nouveau jour. Même si la tigre semblait... inquiète ces derniers temps. La Louve elle, partageait son inquiétude mais le confort de sa vie actuelle la rendait incapable de parfaitement saisir cela.

Phoenix avait eut le temps d'apprécier tout ce qu'Akima avait à donner, si ce n'est plus encore : Ses vêtements avaient rapetissés (non) et montraient plus des traces de marqueur qu'elle n'aurait même pensé. Cet amusement, la combinaison d'absence de mission et de ses urges charnelles qui avaient démultipliés depuis la capture de Zéphyr participait à conforter Akima dans ce style de vie d'indulgence. Tomoe ne pouvait faire la remarque car trop timide et c'est bien dommage car elle était la seule qui pourrait la secouer. La remarque des autres Faunus ne faisait que rire la Louve qui répondait avec ses propres arguments devenu stupidement énorme.

Alors qu'elle allait chercher dans le pavé de saumon, un petit bout de papier était visible à côté. L'ouvrant, elle soupira avec un mélange d'inquiétude et de soulagement, bien que son coeur avait sauté dans sa poitrine. Le Black Fang la contactait à nouveau. Mangeant la message en prenant le pavé de saumon, elle continue jusqu'à la fin du service, partant tôt pour retourner chez elle, enfiler une cape et un masque pour retourner dans la nuit, une figure sombre au masque noir et rouge se dressant dans un coin de ruelle.

-Tu es en retard. Et tu es grosse.
-Et vous ne m'avez pas contacter en 3 mois
-Nous avons besoin de celle qui a capturé Zéphyr Eolynn.
-... Voila un certain temps que je n'ai pas entendu ce nom. Il faut la retrouver?
-On t'informera surplace, tes congés sont déjà pris, ton absence excusée.







La figure cachée ouvrit la voie, lui indiquant de la suivre hors de Vale, un discret Bullhead faisant des passages vers la Ménagerie, seulement pour faire un petit crochet de ravitaillement. Akima se retrouva seule, cachée derrière son immense cape et son masque pour se diriger dans une forêt sombre jusqu'à dangereusement s'approcher du Mont Gleen. D'après ce qu'elle voyait, c'était une prison pour le Mont Gleen, abandonnée bien sur, mais avantageusement éloigné du mont Gleen pour éviter tout présence de Huntsman assez désespéré pour accepter du travail au niveau de cet endroit.

-Te voici. Laissez nous.

La réunion de Faunus masqués par un visage blanc de Grimm devint un entretien. Attendant patiamment que les deux personnes soient les seules debout dans cette salle illuminée uniquement par un bulbe dont la lumière sautait par moment, l'une d'elle se mit à parler, confirmant que les deux étaient des femmes.

-Vous savez pourquoi vous êtes ici?
-J'ai entendu les cris...


La voix monta avec un mélange particulièrement irritant de questionnement. Akima réalisa que cette torture, que ces cris avaient perdurés depuis le moment où elle l'avait livré. Son estomac se contracta et ses tripes réagirent avec la terrible réalisation de ce qu'il se passait, s'était passé, et se passera.

-Nous avons besoin de ses informations. Peu importe la méthode. Je veux des résultats.

La voix de la leadeuse du Black Claw était inquiète. Le temps pressait il semblerait. La Faunus prit un instant pour considérer la requête. Torturer l'Atlasienne pour la douleur qu'elle avait infligé à Tomoe n'avait plus aucun sens : Son combat était terminé, finit, clôturé, oublié même en un sens. La rage était perdue pour la satisfaction du travail fait. La vie avait effacé cette violence et cette colère au ventre. Et aujourd'hui on lui demendait d'aller encore au delà de ce qu'elle avait fait de pire et torturer quelqu'un?

-Je suis une traqueuse, une assassine. Infliger de la douleur pour seul but de faire souffrir n'est pas dans mes capacités.
-Ce n'est pas une requête, c'est un ordre.


Le ton dur prévenait toute rétaliation. La Louve était piégée et devait exécuter. Inspirant longuement pour fermer son coeur aux émotions, son hochement de tête rassura la leadeuse.

-Laissez moi la voir avant.







"BLEEEEUARGH"

Ses tripes avaient lachés devant la vision d'horeur de ce qu'était devenu l'Atlasienne. La Faunus avait toujours caché le mal qu'elle faisait comme impersonnel, comme un mal nécessaire, non visé et impactant malheureusement, mais sans intention de vengeance. En un sens, la capture de Zéphyr fut pour la première depuis son entrée au Black Claw qu'elle avait eut une volonté personnelle derrière un ordre direct.

Mais voir une chose pareille, une telle démonstration de violence gratuite et surtout personnelle. La bâtiment entier était rempli de Faunus qui ne faisait pas que partie du Black Claw elle réalisa... Trouver des Faunus avides de vengeance envers Atlas était facile et ceci leur offrait une chance sur un plateau. Tout ceci était ce pourquoi elle avait tant tué, sacrifié une vie à aimer et être aimer. Son poing se brandit pour éclater le miroir, sa rage à la hauteur de son dégoût et de ce qui se passait ici.

Les parties du miroirs brisés brillaient en reflétant de nombreuses images. Bien entendu, ceux de sa vie normale au restaurant qu'elle avait quitté il y a si peu. John, dont le souvenir de la torture qu'il avait infligé si... normalement, revenait en tête pour ajouter à sa nausée. Son propre visage, vidé d'émotion, ou pleurant? Ou heureuse? Impossible de savoir.


-5 mois. 5. Mois. Ce n'est pas de la torture. C'est de l'acharnement et de la vengeance personnelle.
-Ces extrémistes y prennent du plaisir, mais c'est également une façon de garder les mains propr..
-Assez, je ne veux rien entendre. Le fait que nous sommes ici, sans résultat après autant de temps, est un échec sans pareil. Je refuse de participer à cette barbarerie, comme beaucoup ici feront de même.


La tension s'épaissit dans la salle des membres du Black Claw, chacun se tournant vers celle qui venait de parler ainsi à la leadeuse.

-Vous refusez un ordre direct?
-... Je questionne votre raisonnement entièrement. Notre devoir en tant que Black Claw est d'employer tout les moyens pour limiter ce qui se passe ici en ce moment même! (une frappe du pied appuie la fin de la phrase)
-Notre devoir est au grand leadeur de Black Claw. Un point c'est tout. Aujourd'hui, cette Atlasienne détient des informations particulièrement importante pour le White Fang et Atlas. Nous en avons besoin, peu importe le prix. Nous protégeons tout les Faunus de Remnant. Ne perdez pas ça de vue.


Pour le White Fang. Cette fameuse réplique qu'elle s'était répété encore et encore. Après son premier flirt avec quelqu'un qu'elle n'aimait pas pour voler des informations. Ou quand elle a enlevé quelqu'un pour éviter qu'il fasse une annonce pouvant discréditer le White Fang. Puis après avoir tuer quelqu'un d'une flèche alors que son ordre allait condamner une mine entière de Faunus travaillant. Encore et toujours, pour le plus grand bien. La tension de la salle se calma un instant avant qu'Akima s'avance au milieu du cercle.

-Je trouverais un moyen de la faire parler. Je prie pour nous tous que ma méthode apporte du succès...






« -Putain la garce, même à moitié crevée, elle a la tête dure ! Je vais me la faaaaaaire !!! ».


Soudainement, la porte ouvrit en fracas avant que la Faunus puisse faire quoique ce soit. Une entité se tenait devant eux, un grand masque Grimm blanc au visage et le corps entièrement couvert d'une cape noire. Le seul trait reconnaissable était des iris rouges sang et une petite taille.

"Vous n'en ferrez rien. Dehors. Tous."

D'un lent mouvement, sa cape se leva pour indiquer la porte. Une autre voix s'éleva.

« -Obéissez. »

Après un bref instant, la salle se vida. Akima se mit à tourner autour de Zéphyr en silence. Ses pas résonnaient dans le vide et le silence à peine perturbé par l'état de la Huntresse. Le sang coulait goutte par goutte, le fer brûlait doucement dans un coin. Un nouveau bruit de botte crissant. ... Une inspiration longue comme pour absorber l'odeur. Récupérant le fer brûlant, sa voix s'éleva.

"Ceci. N'a aucun sens pour le moment."

Puis la porte se ferma, laissant Zéphyr dans un silence complet.






Aucune blessure ne serait de trop. L'esprit de l'Atlasienne était fort, fier et résistant : Jamais elle n'oublierait son nom. Jamais elle n'abandonnerait sa patrie. L'égo était son armure, grandiose et brillante même dans cet état, l'esquisse d'un sourire montrant que même si son corps se briserait, si la Mort venait la chercher en personne, c'était peine perdu.

Mais surtout, Akima notait l'ampleur des crimes de guerre, de ce qu'elle avait permi qu'on inflige, et inspirait longuement la responsabilité que ce qui se passait maintenant était SA faute. Plus d'excuse, plus de mensonge.


-Elle est malade. Dans le sens que c'est un cadavre sur pates qui va mourir avant de donner la moindre information. Elle a quelques jours à vivre.
-Vous pouvez obtenir les informations avant sa mort?


Le silence tourna un long moment alors que les iris d'Akima dévisageait la leadeuse derrière le masque.

-Non. Et c'est ce qui se passe quand on laisse ceux qui apprécie infliger du mal aux commandes. J'ai  besoin de savoir tout ce qui s'est passé, ce qu'on lui donne à manger, les outillages, qui rentre, qui sort, tout. Les semaines qui suivent, je serais la seule avec elle. Si je ne contrôle pas ce qui se passe, vous n'obtiendez rien.
-Très bien, vous avez le champ libre. Je crains qu'il est évident que nous sommes à court d'option. Vous avez déjà réussi à brio, j'espère que votre méthode sera tout aussi efficace cette fois.







Pendant les jours qui suivent, Akima s'employa à restaurer un niveau de santé acceptable l'Atlésienne. Déjà en traitant sa pneumonie, elle ajusta la dose de drogue pour continuer de limiter la regénération d'aura de la Huntresse et s'assurer qu'elle reste suffisament en forme pour commencer peu à peu à reprendre des forces. Elle avait besoin de défaire une partie du travail fait pour démarrer le sien. Chaque fois qu'elle passait, toujours dans un terrible silence, rien de mal se passait : un repas simplement, aidant la cicatrisation de ce qui était le plus endommagé. Mais dès que Zéphyr serait en état de tenir une conversation, elle pourrait démarrer.



-Je peux savoir pourquoi elle la soigne? On devrait être en train de lui crever les yeux et la tuer définitivement si elle ne veut rien dire.
-Parce que nous aurons perdu une source d'information importante, que les tensions avec Atlas deviendraient ingérables.
-Tsch! On a un compte à régler! Et c'est que quand on aura pendu son cadavre qu'on sera quitte!
-Vous aurez votre tour pour l'arène si nous n'avons pas de résultat...


Akima regardait silencieusement cette discusion de loin, son anonymat lui servant à naviguer cet environnement létalement hostile. Son approche faisait débat. La plupart du Black Claw acceptait cette dernière et lui fournissait l'espace nécessaire. Mais les autres Faunus, ceux qui avaient torturés avec joie et zèle l'Atlasienne, ne voyait pas ça du même oeil.



-Comment tu comptes la faire parler? La soigner pour mieux la torturer? Nous avons déjà essayé et
-Non, rien de si violent, bien que c'est peut-être pire que tout ce que vous lui avez infligé.
-... Continuez.
-Vous tentez de briser l'honneur et la résilience d'un guerrier. C'est comme trancher un arbre avec une épée, possible, mais innefficace. Je compte briser la fondation, non pas le mur. On ne brise pas quelqu'un en l'attaquant sur ses valeurs quand ce dernier est habitué à les défendre. On le brise quand il se met à questionner les questionner.
-Semer le doute donc.
-Pas que. L'égo demande une haute estime de soi. C'est un bouclier qu'elle manie à la perfection. Je vais faire en sorte qu'elle se haïsse, qu'elle hait ce qu'elle aime malgré ce qu'elle dit ou pense. Que chaque réflexion, chaque moment de clarté soit assaillit par le doute que j'aurais planté en elle comme un poison.


Un silence plana alors que la leadeuse eut un instant de réflexion avant d'hocher la tête.

"Appliquez votre plan. Vous l'avez ramenée et vaincu, il est logique que vous serez celle qui arrivera à la faire parler. Je vais essayer de limiter les dégâts entretemps."

Hochant la tête, Akima profita que la leadeuse eut les mains occupés pour préparer quelque chose. Un message, très basique, qui atteindra quelqu'un du monde extérieur. Ils devaient savoir. Peu importe le prix. Si cet endroit allait devenir une prison, ou pire, sa tombe, alors qu'il en soit ainsi. La Louve retourna dans la salle, après le repas, prenant une chaise pour s'installer devant l'Atlasienne.

-Bonjour Zéphyr. Voici le moment où tu penses que la douleur recommencera, mais je crains te décevoir. Sauf si ma voix est réellement insupportable.

Son gloussement était reconnaissable entre mille. Se relevant, elle tourna autour de Zéphyr pour se mettre dans son dos, ses deux mains atterissant sur les épaules sacrément amochés, mais ayant peu à peu commençé à récupérer du traitement abominable. Passant ses doigts délicatement sur la peau, Akima estima la réaction, si la peau était trop à vif pour sentir la différence entre une caresse et une brûlure. Puis elle sortit des bandages, changeant celui du moignon dans un geste lent et maitrisé.

-Une honte ça, tu n'as plus ma trace de croc, faute de bras. Ce n'est pas grave.

Terminant le bandage, elle se mit à netoyer le reste du corps de l'Atlasienne, essayant d'éviter les parties encore en train de récupérer. Son toucher était chaud, délicat, maternel en un sens. Un océan de douceur dans le monde de douleur qu'avait été cette salle. L'application n'avait pas cette intention de blesser comme elle aurait pû s'habituer. Bien que remonter la pente pour ressentir autre chose que douleur, haine et rage risquait de prendre longtemps, la Louve savait qu'elle avait un autre talent à part celle d'une traqueuse. Elle savait donner de l'amour et jouer avec comme un cracheur de flamme.

-Je n'ai pas envie d'être ici, comme toi.

Se remettant devant elle une fois l'Atlasienne redevenu plus digne à regarder, Akima s'approcha, sa cape et son masque préservant un anonymat relatif, mais ses yeux dévisageaient la générale, une main manquant de caresser le visage de l'Atlésienne, bien prudente à ne pas recevoir une morsure gratuite.

-Mais on peut faire en sorte que ce temps soit... utilisée de façon intéressante.

Se retournant pour laisser Zéphyr à nouveau seule, ceci venait d'être le début d'une longue déconstruction, d'un acide lent qui prendrait son temps pour attaquer l'égo de Zéphyr. Comment allait-elle réagir devant ces armes inédites? Le temps le dira mais la Louve avait une confidence.

L'information n'était pas son objectif. Pour réussir, elle devait se dévouer à un autre but. La briser.
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Zephyr Eolynn
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyDim 12 Mar - 0:53



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La torture continuait malgré son état.

Des personnes lui mirent un sac sur la tête, Zephyr fut emmenée sans ménagement dans une salle, puis plaquée dos meurtri contre le métal rouillé et froid d’une table. Quelqu’un lui maintenait les pieds, un autre l’épaule, et le sac en jute.

Un faunus extrémiste lui versa pendant de longues secondes un seau d’eau glacée sur la tête, lui donnant l’impression de se noyer en boucle dans un fleuve gelée.


                                                                               *
                                                                         *          *


La faunus cheval avait clairement une dent contre Zephyr, encore plus qu’auparavant, puisque son nez fracturé allait rester définitivement tordu.

« -Alors ? Elle a parlé ? ».


« -Toujours rien. Ce n’est pas humain. Personne n’a tenu aussi longtemps là-dessous. Trois heures et quarante-sept minutes, le dernier a tenu vingt et une minutes avant de craquer ».


« -Je ne sais pas ce que cette Jeger lui trouve, mais je vais la buter fissa pour nous faire gagner du temps à tous. Elle ne sert plus à rien, sauf à nous divertir ».



                                                                               *
                                                                         *          *


Quelqu’un entra dans sa cellule et lui parla.

L’atlésienne, fiévreuse, n’avait pas conscience si c’était bien réel ou non. Des mains chaudes désinfectaient ses plaies, puis les pansaient. Mais elle n’eut aucune réaction, bien qu’elle crut reconnaître la voix et le rire.

Une fois son bandage suppurant changé, l’intruse lui caressa l’angle du visage, veillant à ne pas mettre ses doigts trop près de ses lèvres, au cas où, lui relevant sa tête pour la dévisager. Leurs yeux se croisèrent, la faunus pouvait voir dans son regard plongé dans le vague, une ferme détermination qui n’avait fait que vaciller jusque-là.

Une fois partie, non sans lui avoir promis de passer du bon temps, quelques heures à peine plus tard, la militaire fut réveillée par la porte de sa cellule qui se réouvrait.


                                                                               *
                                                                         *          *


« -Vite avant que la louve revienne ».


La porte s’ouvrit violemment. Trois faunus hyènes de forte carrure entrèrent dans la petite cellule, forcèrent Zephyr à se lever et la plaquèrent contre le mur, attachant sa seule main à l'arrière de son pantalon, à la ceinture. C’était reparti pour une nouvelle séance de torture, ils allaient l’emmener encore une fois.

C'est alors que soudainement, l'un des faunus prit un drap et fit un nœud coulant autour du cou de l'atlésienne. Il balança l'autre bout par-dessus un tuyau comme levier, hissant la Huntress bien qu'elle se débattît de toutes ses forces. Ses pieds quittèrent rapidement le sol.

Ils allaient la pendre dans la pièce pour faire croire à un suicide. Zephyr tenta d'attraper le cadran du lit avec le bout de son pied pour pouvoir respirer, mais un autre faunus s'accroupit pour la regarder souffrir. Il prit le temps de se délecter de sa panique, lui sourit et écarta le lit.

Elle perdit le dernier appui. Grossière erreur. Zephyr lui donna un coup de pied, mais il attrapa sa jambe. Toujours pendue, elle ramena son autre jambe, passa son genou derrière sa nuque et projeta sa tête contre le mur. L’action fit perdre l'équilibre à l'autre faunus qui se vautra à quatre pattes.

Alors que le deuxième faunus lui fonça dessus, elle prit appui sur son dos comme sur une table et le repoussa à pieds joints dans le thorax, contre celui qui tirait le drap pour l’asphyxier. Les trois tombèrent. La haut-gradée prit une grosse goulée d’air et dans le même temps, se libéra de son lien avec un coin de lit déboulonné.

Zephyr ôta rapidement son piège à cou, ramassa le plateau à nourriture de sa main valide et l’abattit sur la tempe du premier qui se relevait, avant d’asséner plusieurs coups de la même manière sur le second.

Elle allait donner un coup circulaire au premier, mais ce dernier bloqua son pied avant que son visage ensanglanté ne traverse le plateau informe et compressé par la violence de l’échange.

La Huntress prit le drap et, à son tour, le passa autour du cou du second qui se relevait, puis croisa le tissu pour l’étrangler. Ce dernier retomba à genoux. Elle passa au-dessus de lui en un saut souple, dans son dos, posa son pied sur sa colonne vertébrale et tira en arrière jusqu’à ce qu’il suffoque, sa trachée complètement broyée.

Pour le dernier, elle lui brisa la nuque en utilisant le lavabo. Tout cet enchaînement d’actions n’avait duré que quelques minutes. Zephyr reprit sa respiration, l’adrénaline tambourinait ses tempes.

Elle s’approcha en titubant du mur, prit une grande inspiration avant de toquer à la porte, de la même manière que les gardes, en se gardant bien d’être derrière, en dehors du champ de vision de la fenêtre coulissante de la porte.


                                                                               *
                                                                         *          *


Le faunus gorille enjamba le corps inerte d’une faunus rhinocéros, la porte de la prisonnière était grande ouverte. Il ramassa le plateau tordu, maculé de sang frais et le lâcha dans un grand bruit métallique en fulminant.

« -Et dire que nous allions enfin la briser grâce à Jeger ».


La faunus cheval penaude tenta de se justifier :

« -J’ai une équipe dans chaque couloir, chaque accès, chaque ventilation. Elle n’est pas sortie ».


Le gorille analysa la pièce et serra les poings en voyant le reste des corps inanimés et désarticulés.

« -Elle ne partira pas. Ce qu’elle cherche n’est pas la sortie. Elle va lécher ses plaies tel un animal blessé et ensuite, elle reviendra pour toi, pour nous tous. ».


Le gorille se retourna pour sortir de la pièce, il eut un bref silence, rompu par un petit rire nerveux :

« -Et bien, je suppose que c’est tant mieux, on la récupérera comme ça ».


Le membre du Black Claw s'arrêta à l'encadrement de la porte et se retourna vers son interlocutrice fautive :

« -Tu es sûre ? Parce que pour l’instant, c’est quatre à zéro. Et elle gagne ».


Il partit furieux pour faire appel à Akima. Ils allaient déloger ensemble l'atlésienne qui devait se terrer dans les conduits de ventilation.

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Akima Jeger
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyLun 13 Mar - 18:34
Son carnet se remplissait, notant la récupération physique de Zéphyr, les réactions, les traits exhibés. Il fallait qu'elle sache plus, encore plus, pour faire sauter cette armure. L'absence de réponse, la brume dans les yeux de la générale, tout les détails étaient à noter. Zéphyr était un puzzle qu'elle allait résoudre et étudier avec patience chaque pièce était nécessaire. C'est ainsi qu'on fait un travail qui persiste et transcende la haine : On fait un bon travail, complet et qui va au bout des choses... Un travail pour... cette organisation.

Akima tourna la tête pour regarder son verre d'eau et le reflet de son visage devant. Elle souhaitait rendre moins flou cette réflexion mais quelque chose en elle lui confia qu'elle n'apprécierait pas ce qu'elle y verrait. Se perdant un instant dans ses pensées, quelqu'un toqua à la porte. Reprenant le masque de Grimm et enfilant sa cape, elle ouvrit la porte et une faunus cheval exprima une phrase, rageusement.

"La prisonnière s'est enfuit."

Changeant la posture de son masque, son unique oeil rouge se mit à briller de façon lugubre alors qu'elle suivit son interlocuteur, rejoignant rapidement la salle d'interrogation. L'agitation était déjà palpable dans le complexe. Akima ne posa aucune question, la gestuelle de la Faunus cheval trahissait les évènements. Quelque chose devait se passer et Zéphyr s'est avérée plus résiliente que prévue. Prévisible, la Louve avait tenté de prévenir mais visiblement, parce que cette générale est d'Atlas, il était impossible de considérer quelque chose d'extrêmement basique : On ne devient pas général en étant moyennement compétente et ce même avec un héritage familial.

La traqueuse arriva dans la salle de torture et trouva les cadavres de 4 Faunus... Des idiots qui ne méritent pas mieux. Regardant d'abord les traces de sang au sol, on pouvait avoir une brève idée d'où allait Zéphyr. Mais pas plus. Et le sang dont elle était couverte rendait le traquage compliqué par sa semblance.

"Toi." dit-elle en regardant la faunus cheval, salissant le bras, elle planta les crocs pour tirer un peu de sang, arrachant un cri de douleur et de surprise. "Histoire de pouvoir te retrouver avant qu'elle ne te trouve." Sa voix était douce, l'intention était celle du mensonge.


*
* *


"Elle me tire sur les nerfs cette louve à la con."

Le gorille eut un sourire sarcastique.

"Inquiétée par un prédateur dans nos rangs? Au moins, on va la retrouver vite."

Un simple grognement fut la réponse... 1 groupe s'occupait d'assurer les sorties et les condamner. Les 4 autres cherchaient, assumant que avec ce que la prisonnière avait fait, il faudrait être au moins des groupes de 5.

Akima cherchait en tentant de remonter la trace du sang et de l'odeur. Les blessures encore fraichement changés étaient dur à traquer et le complexe entier avait l'odeur du sang de Zéphyr. Mais la Faunus avait un plan. Elle s'assurait que les autres groupes s'éloignaient pour se focaliser sur la faunus cheval et ses alliées. Plutôt, elle essayait de s'en servir comme un appât. Les ventilations passaient dans une variété de pièce et afin d'avoir une idée si du mouvement était trouvé, il fallait positionner une personne dans chaque pièce en question.

"Continuez à fouiller ici. Toi reste là, vérifie que cet endroit n'a pas de mouvement. Soyons méthodique pour la chopper! Tirer sur tout mouvement dans les ventilations."

*
* *

Akima avançait doucement, adoptant une nouvelle stratégie. Vu qu'on refuse de la faire passer dans les ventilations, cette dernière avait une autre technique. Sa tête tourna alors que son odorat lui signala une nouvelle plaie fraichement ouverte.

"Par ici." dit-elle lentement, comme un fantôme qui hantait un manoir pour retrouver l'âme qui osait pénétrer son domaine.

Le couloir amena à une pièce dont le sang était fraichement versé. S'approchant doucement du Faunus qui semblait lutter pour survivre une plaie létale, la Louve planta ses crocs dans le cou, s'abreuvant du sang et achevant le Faunus. Passant sa main sur les yeux du Faunus, elle continua sa route, cherchant la nouvelle victime la plus fraiche. Elle n'avait eut que quelques minutes de décallage cette fois et Zéphyr allait se retrouver dans un coin... Oh. Et cette fois, c'est un sang qu'elle connaît. Courant rapidement vers la source de cette odeur, Akima essayait de contrôler un sourire malsain derrière son masque : Elle souhaitait ne pas apprécier autant ce qui se passait. Mais rien ne faisait plus pulser son sang qu'une traque. Son pas s'accéléra, l'odeur devenait particulièrement poignante, un tour à gauche et elle ouvrit une salle de bain.

"... Hum. Tu l'as sous estimé jusqu'à la fin. Au moins tu auras été utile."

Des signes de luttes étaient visibles alors que du sang relativement frais se trouvait sur les murs. En un sens, on pourrait croire à une vraie scène d'horreur. Un bruit de tissus sous une forte contrainte cassait le silence par moment. Akima referma doucement la salle, laissant derrière elle le corps suspendu d'une Faunus cheval par un drap au dessus d'une baignoire, le sang perlant et goutant comme des larmes. Et ses pas furent les seuls dans le couloir. Elle pouvait le sentir, presque le voir. La peur. Intoxicante comme la chaleur d'un oreiller chaud.

"Je sais que tu es ici." dit-elle assez bas pour ne pas être entendu... Avant de mettre la main avec délicatesse sur la poignée, puis une autre, laissant cette sensation unique la guider. Puis vint la porte en question... Akima eut un petit sourire derrière son masque, s'assurant que personne ne la rejoindrait avant. "Et personne ne nous trouvera ici~" Un bruit de verrou retentit alors les lumières du couloirs peinait à se maintenir.
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyMer 9 Aoû - 15:44



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Le cerveau de Zephyr avait été comme programmé dès sa naissance pour deux tâches. Tuer. Et survivre. En cela, les Hommes et les animaux se ressemblaient. Être le plus fort pour dominer. A ceci près que la civilisation s’était parée d’un voile d’hypocrisie : des règles, la loi.

Et dès qu’une zone était grise, la nature reprenait ses droits. Elle était soldat avant d’être un officier de la haute sphère. C’était un diamant brut avant d’avoir été taillé et mis en valeur sur un diadème. Tous ce qui lui avaient été enseignés, étaient gravés dans son ADN. Chacun de ses mouvements devenait létal lorsqu’elle croisait la route d’un obstacle, du moins identifié comme tel.

Ainsi, c’est avec un naturel déconcertant que la militaire s’occupa de la faunus cheval, sans une once de pitié, d’empathie ou encore de satisfaction, de délectation quant à sa souffrance. Rien. Comme si tous les sentiments humains avaient été inhibés. Zephyr était un automate accomplissant sa tâche prédéfinie : tuer et survivre.

Pendue. Voilà que le sort de la faunus avait été toute tracée. Quelle ironie. Trop fière comme tous les ongulés de son espèce, elle a préféré s’isoler du groupe pour vouloir rattraper à tout prix son erreur. Son reflet dans la glace, le teint livide car la vie l’avait déjà quitté, laissait un rictus amer et de la surprise dans ses yeux éteints.

Dans ce dédale de portes, l’atlésienne savait être cernée et être vouée à être capturée. Elle n’avait pas pu se faire de plan mental de l’infrastructure, étant donné que ses géôliers l’avaient ramené ici inconsciente et, ils ne la déplaçaient qu’avec un sac opaque sur la tête pour qu’elle ne puisse pas photographier de ses globes oculaires leur repère.

En outre, la captive n’avait pas le loisir de faire parler les ennemis, traquée de près comme elle était. Les ventilations se terminaient en général par une sortie, mais celles du sous-sol réclamaient de les escalader, et la militaire n’avait pas récupérer les forces nécessaires pour se hisser jusqu’en haut grâce à plusieurs heures de gainage dans un tuyau étroit à la verticale, pas avec un bras en moins.

Au moins, avait-elle réussi à soutirer une arme de poing, un pauvre colt python 357 magnum dans un bureau poussiéreux, qui trônait en exposition telle une vieille relique d’un siècle dernier. Sérieusement, elle ignorait si c’était une chance ou une damnation que ces faunus soient si sous-dotés en équipements militaires.

La Huntress aurait éclaté d’un rire sarcastique face à cet amateurisme criant ou de la négligence suprémaciste, peut-être un peu des deux à la fois. Dans tous les cas, rien à voir avec ce qu’elle avait été confrontée ces derniers mois.

Elle s’installa sur le fauteuil du bureau poussiéreux et attendit, les jambes croisées, le colt chargé d’une balle dans sa main valide. Il n’y avait qu’une seule issue, celle par laquelle elle est rentrée. C’était le calme avant la tempête. Une goutte de sueur perlait de sa tempe, Zephyr ne savait pas qui approchait à pas feutrés de la porte, mais pressentait déjà l’aura de prédatrice derrière.

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Akima Jeger
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyJeu 17 Aoû - 23:39
Son hésitation disparut, comme si elle savait enfin ce qu'elle voulait dire à la générale. A cette ennemie, à celle qui tuerait tant des siens si on lui donnait juste l'ordre... Ses mains ouvrirent avec la discrétion d'une souris dans la nuit la poignée. Un minuscule changement de pression indiqua l'ouverture du mécanisme et la porte s'ouvrit.


Le claquement n'était pas venue de la porte, bien que le son résonna avec gusto à travers le couloir. Une expression de choc total pouvait se voir dans l'unique œil visible d'Akima. La balle avait la précision d'une élite d'Atlas : Pleine tête. Seulement peut-être un peu à gauche et le masque offrait une plus grosse cible que le visage de la Faunus : Fracturé et tombant doucement en miette sur un pan, quelques gouttes de sang tombe au sol alors qu'Akima réalise un peu plus la situation.

Le choc passant, Akima avait valsé en arrière sous le tir du calibre ancien mais respectable. La porte grande ouverte laissait voir Zéphyr assise avec l'embout de l'arme fumant. Puis la douleur... Et l'adrénaline. Tel un tsunami.

"RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!" hurla l'animal, son aura violette éclatant avec une splendeur presque maladive. La Mort l'avait frôlé, et ceci n'était que la réaction d'une humaine devant l’abysse.

Il n'y avait que la rage animale pendant ce bref instant où Akima se jetant dans la salle, seule une envie de survivre et de tuer. Car la générale pouvait apercevoir dans le regard que la prédatrice avait reconnu et accepté sa force et sa présence comme celle d'un autre apex. Ramené à ce bas instinct, une seule vérité existe dans la nature : Quand deux apex se rencontrent, seul l'un s'en sort.

Mais Akima n'était pas la bête sauvage qu'elle pensait être, ou même Zéphyr ou Rose. Elle ferma la porte à clé derrière elle pour se donner du temps. Pour la tabasser? Faire pire? Elle pouvait justifier que c'était un traquenard facilement mais pour le moment, cette poussée d'adrénaline n'avait fait que clarifier ses pensées sur ce qu'elle devait faire.

"Ecoute." dit-elle simplement...


Déjà des cris dans le couloir se faisant entendre. Akima regarda la porter derrière elle avant de s'approcher doucement en tentant de calmer son souffle encore accélérée par la frayeur du coup de feu. Se mettant proche, assez que ce soit inaudible de l'extérieur.


Spoiler:

Akima eut envie de raconter plus, de dire plus... Mais ceci devait être assez. Un simple hochement de tête avant de remettre ce qu'elle pouvait du masque sur elle pour couvrir au mieux son visage. Et ses mains saisirent Zéphyr pour la maitriser. Retour à la case prison pour la générale...


*         *           *

"On a évité la catastrophe. La prisonnière est à nouveau enchaînée."

"Pas pour longtemps, le sang qu'elle a fait versé... Nous aurions pû envoyé Akima toute seule et éviter les victimes en plus."

"... Nous aurions peut-être eut plus de problème, des infos qui fuitent, ce genre de chose..."

L'ambiance était tendu. De nouvelles stratégies pour torturer la générale d'Atlas avait été mise en place. Un combat à mort dans une arène... Ce genre de chose. Akima de son côté, discutait avec la leadeuse.

-Je ne peux pas extraire des informations si la majorité ici est en train de continuellement ruiner mes efforts.
-Mes mains sont liés, je dois faire avec ce que j'ai sur les bras.
-...
-Et souvent, ça veut dire devoir gérer des éléments problématiques.

Akima ne répondait rien. La réponse était... décevante. L'opération de façon générale, ne faisait que continuer d'étaler sur son visage que ce qui se passait n'était pas acceptable même selon le vrai jeu international. Tournant ses talons pour retourner dans une salle isolée, elle fut cependant interrompu sur le chemin. Des propos sur un combat... Une arène? Hochant les épaules pour suivre, son masque cachait quelque chose de bien plus sombre alors qu'elle se rappela de la dernière interaction avec la générale. Zéphyr sera peut-être physiquement beaucoup apte qu’auparavant et l'idée d'un espoir pouvait l'aider. Mais les tortures d'Akima visaient à briser autre chose chez la générale.
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyLun 23 Oct - 18:35



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Alors que la porte s’ouvrait, sans une once d’hésitation, la militaire appuya sur la gâchette.

*BANG !*

Sous l'ignition de la poudre contenue dans la cartouche, la balle sortit du canon avec vélocité. Zephyr était certaine qu’à ce moment précis, la faunus avait perçu dans la semi-pénombre de la pièce, la micro-seconde où les flammes étaient venues lécher le barillet à six chambres, causées par la réaction en chaîne du gaz sous pression rencontrant l’oxygène.

Ses réflexes étaient inhumaines. La faunus s’était décalée, alors même que la militaire s’était basée sur ses connaissances. Elle savait que les faunus étaient avantagés par rapport aux humains dans le noir, mais ils avaient une faiblesse.

Ce temps de latente où leurs pupilles, bien plus sensibles aux particules de lumière restantes, accrochées à la pénombre, devaient se rétracter instantanément face à une intensité trop vive, les aveuglant momentanément, leurs mouvements comme en léthargie. Malgré cela, le tir, au lieu de se ficher dans son front, brisa la moitié de son masque, laissant un mince filet de sang ruisselet sur sa pommette.

La haut-gradée ne ratait pas ses tirs, surtout dans les angles morts et avec une assistante opérationnelle spécialisée dans les armes à feu. En outre, son état physique et psychique n’avait rien à voir. Elle n’eut pas eu le temps d’analyser plus, la louve avait rapidement parcouru la distance qui les séparait, dans un hurlement de rage pour sa propre survie, alors que la Huntress allait armer son second coup, prête à en finir.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsque son adversaire reprit le contrôle de la bête en elle pour lui chuchoter de se laisser faire et d’attendre les secours prochainement.

*CL..*

Son index stoppa au trois-quart de la détente.

Si cela se trouvait, la louve avait bluffé pour avoir la vie sauve. La militaire aurait pu presser la détente. Sa vie contre la sienne, car les autres en auraient fait que de la charpie par la suite. Est-ce que l’atlésienne voulait véritablement finir ses jours ainsi ? Non. Atlas avait besoin d’elle.

Zephyr ne saisissait pas encore toutes les subtilités des diverses machinations qui se déroulaient en coulisses et entre les diverses branches de White Fang. Mais elle arrivait à comprendre quelques brides, les pièces de puzzle s’assemblaient lentement mais sûrement.

La Huntress se disait qu’il valait mieux sortir de ce coup fourré, accepter le conseil potentiellement empoisonné de la faunus. Après tout, il valait mieux s’extirper de la fange qu’elle l’avait pourtant pousser dedans sans scrupule, pour ensuite gérer un problème à la fois.

Après tout, ce n’était qu’un faire-valoir, un pion parmi l’échiquier instable de ces animaux. Sa curiosité finit par l’emporter, si la militaire pouvait grapiller des informations encore plus précises dans ce réseau, alors elle pouvait en faire comme monnaie d’échange par la suite, si elle réussissait à survivre jusque-là.

Un mince sourire s’étira sur ses lèvres gercées et sèches. Bien loin était le souvenir d’une peau en bel état, avec tout l’éclat et le fringant qui seyaient à son rang.

« -Je suppose qu’une succube ne révèle jamais ses secrets ».



                                                                               *
                                                                         *          *


Dans un couloir sombre et ensablé, Zephyr se tenait debout, en attente. Un vague brouhaha résonnait au-dessus de sa tête alors qu’elle restait enchaînée jusqu’au cou pour affronter soi-disant leur champion imbattable depuis plusieurs années.

La militaire s’écarta du milieu du passage pour laisser passer une civière, bien que les deux faunus gazelles furent rapide, du coin de l’œil, l’atlésienne aperçut un humanoïde qui ressemblait plus à un reste de steak tartare sanguinolent qu’à un être humain. Autant dire que le pauvre homme n’en avait plus pour longtemps à vivre.

Ça allait être prometteur. Puis, son geôlier qui maintenait une certaine distance de sécurité avec elle, la poussa pour la faire avancer. La Huntress plissa les yeux car les projecteurs l’aveuglait pendant quelques secondes.

Alors qu’il y avait un instant, la foule en délire clamait leur champion, des sifflements commençaient à se faire entendre, puis des huées ainsi que des jets de fruits pourris au fur et à mesure qu’elle avançait dans leur théâtre de brutes.

Tandis que l’accueil réservé au fameux champion d’arène fut très différent. Il reçut tous les honneurs, des acclamations, alors qu’il faisait bondir séparément un pectoral à la fois tout en croisant ses bras pour mieux faire ressortir ses biceps.

Le faunus taureau était immense. Il faisait bien plus de deux mètre trente, cornes comprises. Ses muscles devaient peser plus lourds que Zephyr en pleine forme et ses équipements dont Stormbreaker.

Son teint était halé par le soleil, un perçing nasal d’une épaisseur impressionnante lui donnait un visage des plus effroyables. Enfin, son torse était aussi huileux qu’une friture de beignets au calamar.

Le combat à mains nues s’avérait être plus compliqué que prévu. En effet, la prise allait être glissante et la militaire restait affaiblit sans mentionner le fait qu’elle n’avait plus que trois membres sur quatre.

A côté, la Huntress ressemblait à un fétu de pailles affrontant une tornade. Les tambours et clameurs résonnaient à chaque pas du taureau qui s’avançait. Puis tout le monde se tut lorsque les tambours cessèrent de battre.

Un silence s’abattit. Les deux challengers se tournèrent autour. Zephyr n’allait clairement pas passer à l’offensive, affaiblie qu’elle était. Le faunus craqua en premier, certainement désireux de se donner en spectacle contre une spécialiste d’Atlas.

A peine la haut-gradée, dans le plus simple appareil avait cligné des yeux, qu’il avait disparu de l’emplacement où son regard se portait pour apparaître soudainement devant elle. Son réflexe, purement mécanique fut de mettre son unique bras gauche en croix, pour amortir l’impact du violent coup de poing.

Son aura n’était pas encore revenue, bloquée par une drogue spécifique. Son radius craqua de façon sinistre sous les phalanges caleuses du taureau. Ses pieds, pourtant fermement campés, avaient quitté le sol et son corps se déplaçait à grande vitesse malgré elle de façon linéaire jusqu’à rencontrer une surface solide, le mur de l’arène.

Ses omoplates se fracassèrent les premiers contre le ciment avant que son être tout entier ne soit incrusté dans la pierre, laissant un cratère.

Zephyr se décrocha tant bien que mal, et mit un genou à terre, crachant du sang, la vision encore trouble, du sang s’écoulait le long de sa tempe alors que son seul bras valide devenait violacé à l’endroit de l’impact.

« -Alors c’est ça, l’élite d’Atlas ? Une vraie chiffe molle. Des comme toi, j’en mange tous les jours au petit déj’ ».


Sonnée dès le premier coup, les genoux encore flageolantes, la prisonnière se releva. A peine s’était-elle relevée, qu’une pluie de coups s’abattit sur elle. Sa lèvre supérieure éclata, son arcade sourcilière s’ouvrit, un uppercut finit par l’envoyer mordre la poussière.

« -Ca, c’est pour venger mes potes ».


Alors que la Huntress allait relever la tête, le pied du faunus écrasa sa tempe, la maintenant au sol. Il lui cracha dessus.

« -T’as rien de spécial sans aura ni de semblance. T’es inutile, pas étonnant qu’Atlas t’ait abandonné. T’es qu’un sacrifice de plus au final ».


La pression sur son crâne s’intensifia. Il allait faire éclater son cerveau. C’est à ce moment précis que Zephyr perdit la notion de rationalité, de maîtrise de soi. Elle éclata de rire, s’étouffa avec son propre sang, et ria encore de plus belle.

Les spectateurs avaient arrêté les huées, et murmuraient en se demandant pourquoi elle dévissait complètement.

« -Tu n’as pas encore compris que depuis le début Atlas n’en a rien à faire. Ni de moi, ni des faunus. Nous ne sommes que poussières. C’est vous, qui me portez sur un piédestal alors que je ne cherche qu’à en descendre. »


De sa main gauche, elle se releva comme si c’était une pompe, malgré la pression exercée par le pied de l’autre. Il croisa son regard et il sût : ce n’était qu’une haine abyssale mêlée à un zeste de folie.

Elle ne tirait pas sa force dans le physique, mais dans son mental. Zephyr n’avait pas encore abandonné. Les faunus virent alors, ce qu’était un spécialiste d’Atlas promu au rang supérieur.

Dans l'arène, sous le regard incrédule des faunus avides d'adrénaline, de sang frais, de vengeance par procuration, allait se dérouler un combat dont ils s'en souviendront encore.

La drogue qui siphonnait son aura se trouvait dans le pain et l’eau croupie qu’on lui servait alors qu’auparavant, c’était une piqure directement à la base de sa nuque. Encore un coup de la louve, qui avait convaincue l’équipe que ça serait plus discret. Ainsi, l’atlésienne ne s’était ni sustentée, ni abreuvée depuis plusieurs jours.

Elle ressentie enfin la semblance bloquée, affluer et refluer dans ses veines, tout d’abord de timides vaguelettes sur une plage paisible, avant qu’une mer déchainée vint inonder de puissance chaque particule de son corps.

Ses yeux se mirent à luire d’un éclat turquoise, le taureau bondit en arrière mais trop tard. Zephyr avait déjà agrippé son talon entre son pouce et son index, le retenant à la seule force de ses deux doigts. Il hurla de douleur alors que l’aura qui recouvrait son enveloppe corporelle se brisa.

**Comment une simple pression suffisait aaaahhh ???!!!** pensait-il avant qu’elle ne lui broie l’arrière du pied. Un coup de genou derrière sa cuisse et son fémur se disloqua.

Le combat reprenait de son souffle et de sa saveur. Le public outré demanda un bonus pour le champion, pour l’aider. Un socle apparut au centre de l’arène : des armes. Le faunus usa de sa semblance de vitesse pour aller récupérer de quoi maîtriser cette furie.

Le sprint créa une grosse gerbe de sable qui surprit et aveugla momentanément la Huntress, mais elle le talonnait aussitôt. Il réussit à parer son coup de poing de justesse grâce à deux épées dont l’une vola en éclat aussitôt, il rengaina l’autre dans le creux de ses reins.

La militaire se saisit d’une lance et tout allait alors très vite. A l’œil nu, personne ne voyait grand-chose si ce n’était que des étincelles par-ci, par-là ainsi que des ondes de choc qui soulevaient du sable en quantité.

Ceux et celles habituées au combat virent cette scène, la bouche béate le temps que les informations remontent au cerveau. Le taureau réussit à récupérer deux sabres et il sauta très haut pour mettre tout son poids dans l’attaque, créant un cratère au milieu de l’arène.

Zephyr para le coup surpuissant avec la lance, en faisant un pas en arrière, ancrant ses deux pieds au sol de façon à stabiliser au maximum, puis se retourna pour infliger un revers de lance de sa seule main. Les bruits d’armes résonnaient dans l’arène.

Le taureau fit une exécution rapide, malgré la taille de ses muscles, en faisant un double zigzag avec ses sabres, entaillant la lance. La Huntress, d’un habile coup de poignet, récréa de la distance en réalisant un mouvement circulaire de son arme sur elle-même avant de l’abattre à la verticale sur l’épaule du faunus.

Il para et contre-attaqua aussitôt. Les esquives et parades s’enchainèrent, chacun tentant de trouver la faille à la garde de l’autre. A un moment donné, il croisa ses sabres et passa en dessous pour relever la lance et donner d’un coup de corne.

Pour redonner de la vitesse et de l’impulsion à son arme à allonge, la militaire se servit de son cou comme d’un support et inverser la rotation. La manœuvre déstabilisa le taureau qui para à la dernière seconde, et perdit un des deux sabres dans la confrontation, brisé en mille morceaux, le faisant reculer de plusieurs mètres en glissade arrière.  

L’atlésienne n’attendit pas qu’il se ressaisisse pour appuyer son erreur et fonça, pointe de lance en avant pour l’embrocher. Il mit un genou à terre pour amortir l’impact et dût pallier l’absence de l’autre sabre avec la paume de sa main pour repousser l’assaut.

Il fit une rotation rapide du poignet pour faire planter la pointe dans le sable avant de fendre de sa lame l’air, Zephyr ayant eu le réflexe de se reculer, de faire un 360 degrés. Le taureau sauta pour esquiver et abattit de tout son poids son unique sabre.

Cette fois, c’était au tour de la militaire de ployer un genou à terre sous l’impact, alors qu’un énième cratère se formait sous ses pieds avant de mobiliser son deltoïde et le repousser. A peine avait-il atterrit qu’elle lui asséna une série de piques.

Le faunus trouva le temps de redégainer l’épée qu’il avait auparavant rangé pour donner un puissant coup frontal, l’atlésienne para et passa sa lance derrière son dos, la faisant tournoyer comme un simple bâton de majorette et frappa dans une feinte sur la droite.

Le taureau esquiva en arrière avant de sprinter en fuyant avant de se faire rattraper par Zephyr. Il para de nouveau alors que la militaire planta la lance dans le sable et fit un mouvement de levier avec son corps pour prendre appui et s’élever dans les airs, avant de faire une rotation aérienne pour mettre plus d’impact dans le coup qui allait suivre.

Le choc fit tel que les deux lames se brisèrent en même temps, les deux bras étaient en arrière, la Huntress avait un sourire aussi large dans sa folie meurtrière et plongea la pointe de sa lance à la verticale dans la bouche du faunus jusqu’à faire ressortir entre les jambes, dans le sens de la longueur.

Le gargouillement d’agonie et le râle se turent. Un silence de mort s’était abattu dans l’arène. Puis, les faunus commencèrent à réaliser le funeste destin de leur champion au fur et à mesure que le sable retombait au sol.

Mais un vent de panique agita toute l’arène, car Zephyr avait disparu en contrebas et était déjà en train de massacrer les faunus sur place, avec ses poings, ayant réussi à grimper ils ne savaient trop comment jusqu’à sortir du terrain de combat.

Il fallut plusieurs snipers armés de fusils hypodermiques pour maîtriser le bulldozer éveillé.

 
                                                                               *
                                                                         *          *


A son réveil, la Huntress était dans un lit à baldaquin molletonné, confortable et moelleux, aux draps rouges et noirs. Elle ne bougea pas, respirant calmement et observa la pièce. Toujours pas de fenêtres, et les chaînes qui lui retenaient le bras gauche, ainsi que les chevilles lui rappelèrent sa condition de prisonnière.

Sa bouche était pâteuse, et elle avait encore mal du combat de l’arène. C’est alors qu’elle vit les jambes croisées d’une personne. Son regard remonta les formes mais sa tête était plongée dans la pénombre. Déçue, ses yeux redescendirent d’un cran avant de remarquer une queue de louve à l’arrière du dossier.

Zephyr raya d’une voix cassée et éteinte :

« -Vraiment ? Une nuit torride avec une psychopathe en guise de récompense ? Je m’attendais à bien mieux pour avoir gagné contre votre champion ».


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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyLun 30 Oct - 1:15
Une salle, confortable. Pas de caméra, juste des chaines pour garantir que la prisonnière reste sécurisée. Pas de fenêtre, juste une unique porte, un éclairage, quelques chaises et un lit. Akima restait dans la pénombre de la pièce, évitant l'éclairage, à attendre patiemment le réveil de sa victime. Son regard plongea à ses pieds : Des talons plutôt élégant, qu'on pourrait presque qualifié de civiliser. Ses jambes profitaient de la lumière pour mettre en avant les formes de ses dernières. Dans l'ombre de la pièce se cachait le reste de son corps : Une élégante jupe de nuit noire en satin, laissant entrevoir de nombreuses parties délicates, lié par un fil rouge comme ses yeux. Sa contemplation prit fin alors que la prisonnière se réveillait, l'ayant visiblement rapidement identifié. Ses yeux en rubis se voyaient parfaitement malgré l'obscurité la masquant.

"Tu viens de me décrire ou toi, vu comment tu étais enragée dans l'arène." dit-elle avec un ton joueur. "Une vraie bête sauvage."

Akima se leva pour avancer dans la lumière, la laissant voir entièrement avant de s'assoir sur un pan du lit, s'attendant à ce que Zéphyr peste ou déserte cette partie par pur dédain. L'angle de sa posture et la lumière aidait à mieux voir derrière sa nuisette. Une simple observation suffisait à laisser entendre que ce qu'elle cachait était certainement plus agréable, moelleux et confortable que ce sur quoi Zéphyr se reposait actuellement. Ses doigts se mirent à parcourir doucement le corps de Zéphyr, par le bout de ses griffes. La sensation n'étant ni douce, ni douloureuse, mais se balançant entre l'un et l'autre. Ni une caresse, ni une agression.

"Tu m'as déjà traité de succube, j'espère simplement être à la hauteur et offrir quelque chose dont tu te souviendras, même si tu ne le souhaites pas." Le ton était cette fois malicieux avec une pointe de malveillance.

Un cadeau empoisonné, doux et délicieux. La promesse d'une étreinte de chair et de confort. Venant d''un ennemi, ou pire encore, de ce qu'elle voyait comme la raison même de son combat. Un fruit défendu. Vous voyez l'image. Akima se releva pour montrer son dos en laissant descendre une bretelle pour découvrir un peu plus ses épaules. Mais ceci n'était qu'une distraction devant les hanches de la Faunus dont le terme le plus approprié était maternelle dans leur générosité.

"Et puis, à l'époque où les gladiateurs étaient encore une profession, les champions étaient adulés et souvent prisé par les nobles dames."

Akima commença son analyse, continuant de passer ses doigts pour reconnaître les points où elle serait la plus à même de faire frémir de plaisir la générale. Le cou était une zone évidente, la musculature de la générale trahissait son expérience militaire, autant que ses cicatrices qu'on lui avait rajouté. Si tout se passait bien, elle survivrait pour raconter avec fierté leurs histoires. Mais c'est la cicatrice qu'on ne voit pas qui sera la plus pénible.

"Ses chaînes doivent être inconfortables... Et peu pratique. Il faut croire qu'il faudra les retirer."

Mais pas tout de suite. Il viendra un temps où le mental de la générale sera tester une ultime fois. Car elle l'avait déjà montré : Rien de ce qu'Akima pouvait faire ne l'affecterait, même réussir à la faire trembler de plaisir contre son gré. Zéphyr y survivrait. Non, la défaite devait venir d'elle. Quand pendant un instant une occasion se présentera à elle, son corps la trahirait... Cela prendrait son temps et ceci commence... Avec une approche plus agressive.

Akima s'installa sur la générale avec un sourire aussi charmeur que terrifiant, laissant la croqueuse d'homme en elle se réveiller et la guider. Donner du plaisir est après tout un art qu'elle a perfectionné tout autant que sa cuisine. Une main libre remonta doucement le bras attaché de Zéphyr jusqu'à y trouver la main pour l'enlacer dans une étreinte délicate. Son dos se cabrait pour bien mettre en avant ses formes devant l'Atlasienne étendu sur le lit. Ses mains et ses lèvres jouaient avec le fait que depuis très longtemps, les nerfs de la générale n'avaient rien ressenti si ce n'était de la douleur. Un changement de ton s'imposait et la Faunus comptait bien s'en servir. Cependant, afin de forcer une réaction, la Louve avait une dernière arme. Tirant de sa poitrine une petite clé qu'elle fit pendouiller devant Zéphyr, son sourire se tordit un instant pour donner raison à la description précédente.

"La clé de tes chaines, tout à toi si tu arrives à l'attraper." dit-elle avant de les prendre entre ses dents et reprendre, une main saisissant les hanches de la générale.



La lumière avait prit un teint un peu plus sombre, la nuisette d'Akima se trouvait au sol et n'y était pas le seul vêtement. La température pourtant fraiche de la pièce avait monté de quelques degrés sous la chaleur humaine. Et personne ne savait réellement ce qui se passait dans cette salle. La Louve continuait de cuisiner doucement sa proie...

"J'admet que je m'attendais pas à ce que tu ais si bon goût. Pfiou, bon appétit."
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptySam 11 Nov - 21:49



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La faunus s’avança vers la lumière tamisée et dévoila l’entièreté de son visage. Zephyr put découvrir en détails les traits de sa geôlière, notant toujours la présence de cette aura malsaine qui émanait d’elle, comme si un cadavre pourrissait depuis plusieurs jours en pleine canicule.

Elle arborait une nuisette noire, sans aucun doute en satin. Ses formes généreuses semblaient prendre vie et voulaient sortir de leur contenant trop étroit alors qu’elle se mouvait.

La militaire ne détourna pas les yeux et maintient son regard effrontément. Elle se retint de tirer sur sa chaîne d’un coup sec lorsque la louve s’assit prêt d’elle pour lui donner un avant-goût de ce qui l’attendait.

A aucun moment, elle n’avait regardé ses avantageux atouts, pas une once de désir ni d’envie dans ses yeux. Son ton était plein de ressentiment et de jugement, avec une pointe de déception :

« -Ah, je vois. Vous versez dans ce genre de moyens ».


Les griffes de la louve, du revers, la parcourraient afin de ne pas agresser sa peau déjà meurtrie et couvertes d’hématomes certaines anciennes, d’autres récentes.

Zephyr ne s’était pas démenée pour tester la solidité de la chaîne immédiatement, son seul bras valide avait encaissé le coup du faunus taureau. Son avant-bras avait doublé de volume, et était atrocement douloureux, son radius était sûrement fêlé voir brisé.

A l’évocation de sa folie meurtrière, l’atlésienne ne put s’empêcher d’esquisser un sourire satisfait, une partie sombre d’elle avait pris le dessus pour se repaître de la souffrance d’autrui. Cette ombre qui grandissait et avait de plus en plus d’emprise sur son éducation lisse, de haute moralité à faire ce qui lui semblait le plus juste.

Cependant, ici, la seule morale était d’être le plus fort. Elle était à la limite de céder à des pulsions sanguinaires que la Société actuelle condamnait.

La militaire roula des yeux, exaspérée par les répliques de la faunus d’un autre âge alors qu’elle lui exposait ses épaules dénudées.

« -Pensez-vous vraiment qu’avec mon statut, il me reste encore des choses matérielles inaccessibles ? Espérer se montrer à la hauteur alors que vos tares sont de naissance, c’est se surestimer. »


Ah. Si cette femelle savait ce que pensait la jeune femme aux cheveux d’ébène à ce sujet, elle ne se donnerait que plus de mal à la faire plonger dans les abysses.

Zephyr avait déjà versé dans les plaisirs saphins sans éprouver la moindre émotion, ni désir quelconque. C’était comme un être vide de tout attachement émotionnel fort et qui n’existait que pour servir sa Nation, dévouée corps et âme.  

Au grand damn de Sakura Rose, cette dernière disait toujours que s’il existait une allégorie d’Atlas, son amie aurait consumé sa passion par les deux bouts telle une flamme avide de brûler dans une relation à la fois métaphysique et charnelle de haute intensité.

« -Il n’y a rien de noble dans vos act... »


Le reste de sa réplique mourut dans sa gorge lorsque la louve vint l’aguicher un peu plus de ses formes plantureuses en s’allongeant sur elle de manière lascive. Dans ses yeux rubis se lisaient un plaisir taquin alors qu’elle laissait une de ses mains se balader.

Le contraste physique était saisissant. L’une était comme taillée dans du marbre dur et anguleux même la température de son corps était proche de la matière précédemment citée, alors que l’autre présentait la bonne chair, et d’une onctuosité à faire pâlir d’envie un carré de beurre.

Ses lèvres n’étaient qu’à quelques millimètres des siennes lorsqu’elle évoquait la possibilité de la libérer de ses chaînes. L’atlésienne voyait ses crocs luirent et elle s’enfonça un peu plus dans le matelas pour faire reculer l’échéance.

Instinctivement, dans un mouvement de préservation la plus légitime qui soit, l’officier détourna le regard, comme pour bouder la tentation. La sensation était bien évidemment agréable. N’importe quel mortel aurait déjà craqué sous les avances de cette femelle en chaleur.

A quand remontait la dernière fois qu’elle avait connu les plaisirs de la chair ? Zephyr avait toujours versé dans l’abnégation, maîtrisant même ses besoins les plus primaires d’une main de fer. Oui, sentir la faunus sur elle était fort désagréable.

La militaire n’avait pas pour habitude d’être la proie et encore moins dans ce cas de figure. Être en dessous la rendait fort mal à l’aise. Le genre de malaise qui faisait hurler le système nerveux de repousser violemment l’intruse qui avait franchi son espace vital avant de la mater.

Pourtant son corps restait paralysé par cette douce sensation de chaleur humaine, faisant battre le sang dans ses tempes à moins que ce n’était le fait qu’elle avait vu des clefs dans la poitrine de la perverse narcissique.

En effet, la geôlière la tira de ses réflexions, en agitant la clef sous les yeux, elle voulait susciter un intérêt chez la Huntress afin qu’elle entre dans son jeu, mais la militaire ne présentait aucun intérêt dans ce genre de bassesse jusqu’à maintenant…

Le poids de ses hanches, ses caresses, son souffle chaud, son regard brillant de gourmandise, ses dernières vêtements ôtés laissant dévoiler sans pudeur son corps, ses oreilles touffues … Un doux visage aux yeux bleus, avec des traits nettement plus altiers et purs se superposa à celui de la louve.

Ah si seulement ce n’était pas une … des oreilles touffues, des griffes, des canines ...

Zephyr se mordit la langue violemment pour se sortir de cette honteuse vision, de sa léthargie, de cette attraction physique artificielle, de cette manipulation mentale, de cette senteur entêtante de bougies et d’encens hallucinatoires.

« -Dégage Faunus, ton être abjecte m’écœures. »


Elle eut un haut-le-cœur, la tutoyant de facto, alors qu’un filet de sang s’écoulait le long de son menton. Mais l’effet fut inverse, loin de repousser la geôlière, cette dernière lécha le coin de sa lèvre inférieure comme pour épancher sa blessure d’un air faussement compatissant.

« -J'admets que je m'attendais pas à ce que tu aies si bon goût. Pfiou, bon appétit. »


La Huntress sentit sa langue râpeuse sur sa peau et donna un coup de tête pour rompre immédiatement le contact indésiré. Grossière erreur.

A peine avait-elle fini son mouvement de tête qu’une douleur aigüe vint se planter dans sa jugulaire externe. L’Héritière Eolynn sentait deux canines s’enfoncer profondément dans sa veine sans délicatesse lui arrachant un cri de douleur, imprégné de rage.

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Akima Jeger
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MessageSujet: Re: [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress [PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress - Page 2 EmptyDim 12 Nov - 22:47
Ses crocs pénétraient la chair de la générale pour en aspirer le sang, la saveur explosive la rendant un instant aveugle à la situation. Mais même ce goût fantastique et addictif ne pouvait pas cacher l'aspect atroce de ce qu'elle faisait. Zéphyr ne pouvait la voir ainsi et le visage d'Akima, malgré les crocs plantés, s'anima un instant d'une terrible fatigue. Mais qu'est-ce qu'elle faisait? Elle qui aimait tant célébrer les plaisirs de la chair, de se donner ainsi à un ou une partenaire. La voici en train d'infliger ceci dans le but de torturer. Un blasphème même de cet acte et de sa notion de partage. Réellement... Le Black Claw lui aura tout demandé, et elle lui aura tout donné, jusqu'à la dernière once de sa dignité. La douleur aiguë du coup de boule la ramena un instant à la réalité. Il va falloir maintenir ce masque.

Retirant ses crocs pour passer la langue rapeuse sur les deux petits trous dans un effort d'aider à les reboucher, un léger filet de sang coulait encore toutefois et la Faunus s'attela à laper jusqu'à ce que la plaie se referme, l'aura rendant ce processus bien plus rapide. Ceci lui laissait le temps de se focaliser sur ce qu'elle avait fait qui marchait ou pas. Zéphyr avait offert que de l'hostilité et de la défiance ce qui était à prévoir. Mais son contact physique n'était pas anodin, le fait d'avoir été si longtemps privée et autant stressé devait jouer dessus comme prévu. L'opposition de physique était aussi agréable pour elle : sentir la dureté du corps de Zéphyr contre la douceur du sien. Le froid et le chaud, le sucré salé, une combinaison étonnamment agréable et confortable. Cependant Akima avait aussi noté les résistances de la générale. Le fait d'être ainsi mise était inconfortable pour elle, clairement. Mais lui donner la possibilité d'inverser le rapport était trop tôt... Vraiment?

Akima se redressa et durant un bref instant, ses deux yeux rubis pénétrèrent dans le regard Zéphyr. On pouvait y voir un mélange d'abnégation et d'inconfort. Une certaine résignation alors qu'elle retira un instant le contact de son corps, provoquant une vague de froid sur chacune d'entre elle.

"Dernière chance générale. Dites ce que vous savez." dit-elle. Mais dans cet échange de regard bref, ce fut Akima qui tourna les yeux d'abord, le peu de son honnête et de sa dignité cherchant à fuir cette terrible scène. Mais après une brève inspiration, devant le silence évident et presque défiant que la générale avait, Akima se rendit à l'évidence. La générale n'entendrait pas raison et ne céderait absolument parce que sa geôlière était une petite nature. Une pensée d'Akima se tourna vers John, qui avait expéditivement torturé un bandit. Il l'avait fait avec un tel naturel...

Un clignement d’œil et la malice d'Akima réapparut, telle une flamme dansant dans ses yeux. Mais surtout une résignation de devoir faire l'ordre qu'on lui donné. La faunus reprit un doux mouvement de griffe pour essayer de forcer une réaction, tentant de faire sortir la bête qui se cachait dans le coffre de la générale. Sa posture était habillement placé de façon à laisser à n'importe quel moment Zéphyr tenter de renverser Akima et inverser leur position.

"Je ne pense pas que je t’écœure, en tout cas ton corps ne me dit pas ça." finit-elle en laissant un doigt passer sur la poitrine, cherchant à glisser sans jamais donner la satisfaction de saisir. Il suffisait d'un mouvement de hanche rapide, avec l'aide d'une jambe pour la mettre contre le lit. Sachant parfaitement qu'elle offrait une ouverture pareille, la Faunus voulait insister dessus, comme si elle présentait son cou à un prédateur. Sa tête se rapprocha avec un sourire incroyablement joueur et malicieux.

"La lionne n'aime pas être ainsi en dessous huuuum?" Son derrière se déhancha en un long mouvement hypnotique, laissant clairement la vue dessus en forçant son corps plus contre elle. "Tu vas passer un long moment avec moi alors autant que tu décides tôt de la façon dont tu préfères en profiter. A moins que tu sois réellement une débutante fufufu."

Sa tête se reposa sur le torse de Zéphyr, ses yeux un mélange de prédateur sachant qu'elle avait sa cible là où elle souhaitait, et celle d'une perverse qui ne cherche qu'à faire sauter les derniers gonds de retenu de sa victime. Sa langue traça doucement un chemin en descendant pour atteindre un téton  et passer dessus pour le couvrir d'un filet mouillé. Seulement après pour qu'elle souffle dessus et laisse le froid faire un effet surprenant. Et bien entendu, cela ne l'empéchait pas de se lécher les lèvres délicatement. Le chemin remontait pour viser le cou ensuite, continuant un long passage d'excitation en poussant les divers boutons de la générale, que ce soit physiquement ou mentalement.

Akima tentait de voir jusqu'à quel point elle devait pousser le bouchon pour que Zéphyr craque. Cette situation était horrible pour les deux femmes : La Faunus devait constamment lutter pour maintenir l'image de la tortureuse qui tente de briser la générale. Et Zéphyr... Pas besoin de décrire mais dire qu'elle passait un mauvais moment était un euphémisme. Mais Akima savait que la seule façon de vraiment atteindre la générale était ainsi : Quand elle la retournera et, par justification qu'une mort certaine l'attendait si elle tuait sa geôlière ou autre, elle lui rendrait tout ce qu'elle lui infligeait. L'amour propre de la générale est sa plus grande force. Mais aussi sa plus grande faiblesse.

"Tu vas simplement rester là et subir comme une petite vierge?"

Tentant d'avoir une autre réaction, sa main glissa le long de la hanche de la générale, commençant à trouver un chemin encore interdit et qui finirait de franchir un pas pour la Faunus, l'amenant dans une dépravité dont elle ne pourrait jamais se pardonner. Mais avant d'atteindre ce point, Akima rapprocha son visage de la générale, sachant qu'elle risquait en faisant ainsi mais. Ses lèvres s'approchèrent de l'oreille de Zéphyr pour murmurer. "Ou tu vas me faire taire pour mon insolence?"

Un petit clic fut audible, la Faunus venait de donner du lest aux chaines de Zéphyr. Elle restait attachée, mais ses mouvements étaient plus libre. Le regard d'Akima cependant, ses deux énormes rubis chatoyant dansant avec une promesse de plaisir charnel. Une unique et discrète canine visible contre ses lèvres pulpeuses ajoutant un danger excitant. Le pari était fait pour la Faunus. Car si elle devait aller plus loin... Le pensée s'estompa pour se concentrer sur le présent et ce que Zéphyr ressentait. Zéphyr avait le choix pendant ce bref instant d'être le marteau plutôt que le clou. Dans les deux cas, elle subirait, mais le choix est un cruel espoir. Akima comptait voir si ce poison marcherait contre la générale.
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[PV Akima Jeger][En cours][SOLO] ~ Tonight, We H(a)unt the Huntress
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