Sans surprise, Phoenix compris rapidement ce que le Revenant voulait dire et elle s’en donna à cœur joie. Une fois le premier desséché envoyé en orbite, elle n’attendit même pas que John et Adrian lui en fournisse d’autres. L’étudiante préférait aller les chercher elle-même à travers la barrière. Si les desséchés avaient eu une once d’intelligence, ils auraient sans doute pris leur jambes à leur cou, voyant le sort réservé à leur congénères.

Cependant, c’étaient des créatures d’instinct qui comptaient sur la force du nombre pour submerger leur proie, se fichant bien de ce qui arrivait aux autres, même si elles servaient actuellement de nouveaux jouets à une Phoenix toute joyeuse. Cependant, toute bonne chose à une fin et celle-ci arriva lorsque les trois cibles furent allumées.

L’ex-soldat entendit d’abord un chœur de cris stridents ainsi qu’une grande lumière émanant de derrière lui. En se retournant, il put voir que la barrière était tombée mais aucune trace de leurs poursuivants affamés. La seule preuve de leur présence était un petit tas de cendre.

- « … Au moins, on a plus à s’occuper de ces choses. »

Le regard de chose se tourna ensuite vers les chemins qui s’étaient formé pour traverser le vide. Mais ceux-ci n’étaient vraiment pas adapté à la stature du mercenaire. Ils étaient petit et étroit avec une touche de traitrise. Mais le Revenant allait devoir traverser, leur probable objectif se trouvant de l’autre côté.

*Bon, j’ai pas trop le choix.*

Il rangea son arme et attacha sa lanterne avant d’emboiter le pas à ses compagnons, John prit le chemin de droite. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, l’ex-soldat pouvait se déplacer avec une agilité étonnante pour quelqu’un de sa stature. La première moitié de la traversée se passa sans trop de soucis. John faisant attention à chaque pas qu’il faisait, comme s’il traversait un champ de mine…Ce qu’il avait probablement déjà fait.

- « Et meeeeeeeeeeeeerde ! »

Le tombeau n’en n’avait pas fini avec le Revenant. Bien que celui-ci avait bien regardé ou il mettait les pieds, une partie du pont s’était affaissé et John avait donc chuté mais il se rattrapa in extremis avec une seule main. Pour quelqu’un possédait une constitution normale, ça aurait été la mort assurée : impossible de supporter le poids de John en plus de l’armure.

Mais le destin avait décidé qu’en plus de lui donner une constitution qui pouvait faire pâlir d’envie un rocher, il lui fournirait également un parasite capable d’améliorer son corps, notamment en lui donnant des fibres musculaires bien plus dense que la moyenne.

Il regarda en dessous de lui, souhaitant évaluer ses chances de survie si jamais il se foirait. Comme attendu, elles étaient en dessous de zéro, le vide qui le menaçant semblait sans fond.
Son autre main se posant sur le bord pour lui donner plus de marge de manœuvre, John fit une traction pour se tirer hors de ce mauvais pas. Il continua à marcher prudemment jusqu’à atteindre la fin du pont où attendait la récompense du groupe : une clé, en tout point semblable à celle qu’ils avaient déjà récupéré.

- « Et de deux. »

 

Je sais pas ce qui était le pire, pour cette traversée de plateforme de merde. C’était le fait que le Revenant failli se casser la gueule, ce qui me fit gueuler dans sa direction alors qu’il se rattrapait tranquille malgré une armure plus lourde que le poids de tout mes partenaires dans ma vie ?

Non.
C’était le fait que putain, je me traînais le cul j’étais de loin LA DERNIÈRE a traverser ce putain de pont.
Faudrait peut-être que j’arrête la clope et que je perde un peu du poids. Mais flemme, si je perds ça aux mauvais endroits je vais vraiment prendre le seum.

Hm ? Pas le moment pour penser à ça ?
Au contraire, j’suis dans un endroit où on peut quasi pas mourir, alors autant en profiter. C’est pas comme si j’avais trop à réfléchir, là.
J’avais juste l’impression qu’on avait perdu trop de temps, a pas vouloir prendre des risques.
C’pas grave de se blesser si on finit par sortir de cet endroit. Va falloir que je leur dise, là.

La seule ressource à prendre en compte : c’est le temps. Le temps, le temps et le temps.
J’écoutais les mots d’Adrian, qui réfléchissait de toute façon mieux que moi, pas étonnant. J’étais pas née pour penser de toute manière : chacun son domaine.

Mais, alors que j’allais ouvrir ma grande gueule pour énoncer mes précédentes pensées, il fallut que y’ai un énorme raffut d’un seul coup. Fais chier.
Le dessin indiqua donc un clebs, et je sentais un grand danger proche.
Donc ça chercherait à nous tuer cette merde ? Jusqu’a présent… ça a l’air de surtout nous faire perdre du temps.
A moins que ça s’adapte à nos réactions ? Et que vu qu’on flippe comme des cons, ça sait qu’on va perdre du temps ?
Quand j’y pense… à part le gouffre qui est inconnu, mais le pont, le truc de viser… même les espèces de joujous morts vivants étaient pas bien dangereux, et les cristaux sur le mur, ça m’a fait mal… mais bon, ça m’a fait mal, quoi. Pas grand-chose.

En somme… pour l’instant, pas trop de gros danger. Mais pourtant, mes sens ne me mentaient pas.
On se mit à courir, mais je mettais les choses au clair.

« Nan, les mecs. J’avais dit : si y’a un gros truc qui fait chier, JE m’en occupe. Le seul but c’est de le maintenir le temps que la porte s’ouvre, et de vous rejoindre, et je pense pouvoir être la meilleure pour ce qui est d’encaisser pour fuir après.

Et vraiment, faut arrêter de prendre à ce point notre temps hein, c’est une course contre la montre et on prend aucun risque. On va pas s’en sortir si on continue, alors tant pis si on se prend des échardes sur la route hein ! Là en vrai, on aurait pu se séparer vu la forme en triangle et perdre beaucoup moins de temps, alors tant qu’on arrive à communiquer genre, en hurlant, on devrait s’en sortir. »

Mon aura continuait de s’affoler, ceci dit.

« Si il se pointe, je vais faire diversion, vous choppez la clé et on se retrouve devant la sortie. »

J’étais pas sûre de ce qui allait me tomber dessus, mais j’espère sincèrement que mon instinct avait raison et que ça allait pas chercher sciemment à me buter… ou du moins que ça en ai pas les moyens.
Je préférerais ne pas claquer ma semblance aussi tôt dans le game, mais ça pourrait être un bon moyen de les rattraper si je me fais poutrer seule contre un mur dans un coin.

Le tombeau était loin d’en avoir fini avec les trois infortunés. En effet, après avoir récupéré la clé et emprunter le chemin du chien, les cristaux du couloir bougèrent et commencèrent à prendre la forme du meilleur ami de l’homme.

Evidemment, Phoenix souhaitant rester derrière affronter le danger toute seule. L’ex-soldat commençait à voir un schéma dans le comportement de l’étudiante, d’abord les cristaux et ensuite le monstre. L’Huntress en devenir semblait avoir une relation particulière avec la douleur ou alors, elle n’avait pas la lumière à tout les étages, ce qui était tout aussi plausible.

En revanche, elle avait raison sur un point : ils allaient commencer à manquer cruellement de temps.  En temps normal, il serait probablement resté avec Phoenix pour lui fournir une puissance de feu conséquente mais la situation était toute sauf classique.

- « Evite de mourir inutilement. »

Ces mots étaient ce qui se rapprocher le plus d’encouragement provenant de John. Il aimerait éviter d’avoir à ramener son cadavre au camp et quelque chose lui disait qu’Adrian le vivrait mal, très mal.
Le Revenant ne réfléchit pas plus longtemps et continua dans le couloir, laissant Phoenix affronter le chien cristallin. Celui-ci se rapprochait plus du loup au vu de la carrure de la bestiole. Mais John n’aurait pas l’occasion de voir l’affrontement.

John continua à avancer dans le couloir, entendant au loin le combat entre l’étudiante ardente et le monstre de cristal.  Après quelques minutes de course, le couloir amena l’ex-soldat dans une pièce carré qui semblait affreusement vide.

- « Elle est ou cette clé maintenant ? »

 

« Je compte pas crever pour rien. A quel moment ça serait une idée valable ? On se retrouve après. »
Je tapais du poing l’épaule d’Adrian.

« Je sais. »

Globalement, mon rôle allait être simple. Faire l’arrière garde en direction de se maudit truc encore indéfini. Enfin, on était presque sûr que c’était un clébard, mais tant qu’on ne l’a pas vu, je préfère ne pas m’avancer.

Je surveillais encore mon trio s’éloigner de moi, ne serait-ce que pour m’assurer de la direction qu’ils prennent. Si j’arrive à gagner du temps c’est bien, mais le but est qu’on se barre de cet endroit à trois. Je suis pas sûre des règles de tout ce merdier ambiant. Si ils sont deux à atteindre la sortie a temps, tout le monde sort ? Personne ? Ou juste eux ? Et est-ce que ça s’appliquera à cette « salle » ou « étage » ou on sera séparés pour tout le donjon ? Et si ils sortent avant moi de l’entièreté, je reset toute seule, ou je suis éliminée, perdue ici ?

Ça n’est vraiment pas dans mes plans.

« Les gars, essayez de balisez la route sur le chemin. Je sais pas comment le combat va se passer, mais que je gagne ou pas, je dois revenir vers vous ensuite. A plus. »

Et sur ce, j’étais seule. L’ambiance et le silence de l’endroit était pas des plus paisibles.
Et aucune vraie idée de la direction, mais je sentais déjà mon aura s’affoler, mes rares poils se hérisser.

« Heh. »

Puis j’entends des pas. Presque comme si c’était directement dans mon esprit. Clairs et audibles, et pourtant ils indiquant une distance respectable. Ok. Je regardais constamment derrière moi, non seulement pour être sûr qu’aucune embuscade ne vienne me la mettre, mais aussi pour plus facilement repérer la zone, si je dois faire demi tour.
Le principe même de « danger » me perçait chaque pore comme une aiguille qui se plantait et se retirait partout à la fois. Je ne m’avançais pas vers la source du bruit : le but était de me défendre pas de l’affronter. J’étais donc dans une genre de salle carré, avec plusieurs croisements, en attendant que cela vienne.

Et cela vint. Un pas après l’autre, la créature se trouvait face à moi. Un grand… loup ? Dur à dire. Un gros chien passerait aussi. Fait… d’encre. D’encre, visiblement. Ce n’était pas comme un grimm, ça se mouvait légèrement. Mais pas que d’encre, hélas. Les cristaux précédemment vus étaient parsemés partout sur sa peau, décrivant une silhouette solide. Je remarque aussi que malgré le liquide qui semblait le composer, il ne laissait aucune tâche et ne coulait pas sur le sol.

Je serrais fort ma batte. C’était bien la seule chose a la quelle j’avais entièrement confiance dans ce cas de figure.
Mais il était figé, en chien de faillance, devant moi.

« ...Tu me laisses partir ? »

Aucune réaction. Bon. Je tentais de reculer d’un pas sans détourner le regard… rien.
Bon, je tentais alors de tourner les talons, ce qui me fit légèrement tourner la tête.
Et a l’instant même ou il disparaissait totalement de ma vision, je reçus un coup fracassant, qui recouvrait la moitié de mon flanc et qui me projeta contre le mur.
Mal.
Mal, mal. Très mal.
Putain, merde, il m’a attaqué direct. Je me remis face à lui en catastrophe.

… Il avait certes changé de place, mais il me fixait a nouveau, immobile.
« … ? »

Totalement immobile.  Alors, instinctivement, je tentais quelque chose. Je détournais la tête pour instantanément le fixer à nouveau, un aller-retour brutal.
On était séparé de quoi, 6 mètres ? J’ai tourné la tête, quoi, 0,2 secondes ?
Et il était collé à moi. Enfin, a genre, 40-50 centimètres. Ses cristaux étaient juste à ça de me péter la gueule.
...Putain.  Comme prévu, ce truc est là pour nous ralentir. Obligé de le regarder sans quoi on se fait péter la gueule ?
Ouais. Hein, grosse flemme mon pote.
...Hm ?

J’observais le bras (celui qui avait encore de l’aura) qui avait encaissé le coup.
Il avait toujours de l’aura, et malgré la douleur que je ressens, ça… allait ?
Enfin, avec toutes ces conneries, j’avais pris de l’accumulation de dégâts.

Bref. Il bouge pas si je le regarde, bien.
Je lui mit un énorme coup de batte dans une des parties solides, car les parties liquides étaient trop bien protégés par la croûte de cristal.
DZONK.

C’était dur. DUUUUR. DUR SA MERE. Mes bras se mirent à trembler tant l’impact se reverberait.
Mais le plus intéressant c’était la suite.
Les cristaux que j’ai tapé se mirent à vibrer, et peu de temps après, explosèrent pour foncer sur moi.

« Mer- »

Je réussis à les esquiver de justesse, en me laissant tomber a genoux et le dos en arrière, pour qu’ils me passent au desssus.
Mais, de ce fait, je ne regardais plus la bestiole, qui m’envoya a nouveau douloureusement valser contre un autre mur.
Du sang coulait de mon bras. Il avait pas réussi à s’en sortir indemne, cette fois ci.

Putain. Je me relevais, encore. Il me fixait.
Et puis je me mis à sourire. Hehehe. Bah ouais, c’était tout con, mais je remarquais deux choses :
1 – les cristaux pétés n’avaient pas repoussés.
2 – de l’encre avait l’air d’avoir coulé, légèrement, sur le sol.
Hahaha. Mais le problème, c’est que si je le tape, il me balance des cristaux, et si je tente de les esquiver, en plus de me fatiguer, il m’encule derrière.
Hahaha, et c’est pour ça que je rigole.
BAH JE VAIS JUSTE PAS ESQUIVER, DU COUP.

Ça va faire un mal de chien. Vraiment, de fils de pute, mais je me rappelle de la dernière fois dans le couloir. Ça faisait très mal, mais pas beaucoup de dégâts, si je puis dire.
Hahaha.
« HahahAHAHAAH ! T’es mal tombé, tu es devant une des PIRES PERSONNES POUR TOI ! »
Je m’avançais en laissant ma batte traîner par terre, simplement parce que j’adorais le bruit que ça faisait.

Lentement, puis je lui mis un gros coup d’une main dans une autre protubérance minérale. Ça se détache, ça me fonce dessus, et ça se plante.
J’avais mal, mais je remettais un coup. Rebelotte, puis un autre. Encore. Je tremblais nerveusement sous la douleur. Mais après ça, le liquide qui le composait tombait sur le sol.
Ça marche, ça marche.
Mais il fait genre, 3 m de long et 2m de haut. Donc j’avais pas que ça à faire.
« On va accélerer, alors. »

J’allumais ma dust et je crachais alors du feu sur mon arme, qui passa de simple batte a une batte hérissée de pointes aigûes. Ça couvre plus de distance. Un autre coup, puis un autre, puis un autre…
Et puis je pétais mon cable. Fallait bien que tout ce que je ressentais s’évacue, tarée que je suis.

« CREVE. »

Je me mis a arrêter de réfléchir, juste à, sans jamais détourner le regard, lui massacrer chaque partie de son corps. Le bruit se réverbérait partout, de plus en plus loin, de plus en plus fort, de plus en plus vite. Chacun de mes coups était plus rapide que le précédent. Quel punching bag de rêve. Mais au bout d’un moment, a peu près a 40-50 % je dirais, je tombais à bout. Déjà, parce que donner des coups ça fatigue, mais parce que j’avais juste… TROP mal. Trop, trop mal. Mais j’étais debout, alors, c’était un calcul facile à faire.
J’activais ma semblance, et je recommençais, en riant par dessus le bruit des projectiles, du cristal qui se brise, de l’encre qui coulait sur le sol comme un sang déjà coagulé.
J’espèrais que les autres s’en sortiront, je perdais la notion du temps. Mais en réalité, cela ne prit pas plus d’une minute pour finir le travail.

J’étais massacrée, recouverte du sang de mon bras, les extrêmités de mes vêtements en miette, le corps éclaboussé d’encre, mais j’en étais venu à bout, alors que je haletais. Ma semblance était toujours active.

« Bonokjet’aieu maisc’estquoilasuite ? »

Je parlais vite, trop vite, mâchant presque mes mots. L’encre était sur le sol, étalée. Vachement êtalée, en vrai.
C’était quoi ce bordel ?
Je restais 5-10 secondes comme ça, a regarder l’encre se verser, comme une stase pendant l’afterglow.
Puis ça me vient, malgré le fait que je sois pas un mec.
L’encre continuait de couler… et un signe arriva. Un tremblement, gigantesque, qui recouvrait toute la zone. Et puis… l’endroit que je regardais, en face de moi, se mit à… disparaître. Pûrement et simplement, il se transformait en encre, avant de disparaître dans le néant ici bas.
Lentement. Mais se rapprochant, insastiable.
Merde. Merde. Merde. Ok, ok, on a plus le loup sur les côtes.

Mais là, on est sûr.
On fonce. Juste, on fonce.

Alors, je me mis à courir, en arrière, vers là où les deux autres gusses étaient partis. A toute vitesse, parce que malheureusement, après ma semblance, j’allais tomber au sol, et le sol semblait disparaître derrière moi.
Je ne puis que hurler en espérant qu’ils l’entendent :

« L’ENDROIT SE DESINTEGRE. ALORS ON FONCEEEEEE. »

Pour la première fois depuis qu’il avait commencé sa carrière de mercenaire. Le Revenant se dit qu’il n’avait pas été assez payé pour explorer cet endroit. Heureusement qu’il pouvait passer son agacement sur les créatures desséchés vivant dans ce tombeau.

Suivant les directives du huntsman, John fit de son mieux pour lui déblayer un chemin à coups de rafales de mitrailleuse légère. Cependant, tirer en courant tout en éviter de toucher Adrian par accident était très difficile, peut-être même un peu trop. L’ex-soldat préféra donc changer de tactique.

Dégainant son pistolet de la main gauche et sortant sa lame de poignet, il à taillader et à tirer, avec une précision variable, sur tout ce qui semblait hostile. Cependant, le changement d’équipement sembla porter ses fruits et un chemin parsemé de cadavres apparut aux deux comparses.

- « Je n’ai vraiment pas été assez payé pour ça. »

La vague de desséchés s’était tari et le mercenaire en profita pour récupérer son souffle et observer les environs. Ils étaient une nouvelle fois dans une salle mais d’après le nombre de clés que la fine équipe avait récupéré, c’était sans doute la dernière avant de passer à l’étape suivante du tombeau.
C’était une salle toute simple avec des murs qui semblait être constitué de pierre, rien de bien différent du reste de la zone. Cependant, un immense mur se tenait au milieu de la pièce et au-dessus de celui-ci se tenait leur objectif : la dernière clé.

Après avoir prit quelques secondes, le Revenant s’approcha du mur et passa sa main mécanique dessus.

- « ça va être compliqué de l’escalader. »

En effet, le mur était complétement lisse, sans aucune aspérité sur laquelle on pouvait s’accrocher. En revanche, quelque chose dans le mur semblait étrange… Suivant son instinct, l’ex-soldat planta sa lame dans le mur qui rentra comme si celui-ci était fait de beurre.

- « Je suppose que je pourrais grimper à l’aide de ma lame mais ça risque de prendre du temps, peut-être que ta semblance serait plus adapté ? »