Scarlet Fury • L'arme de Raudonas est une batte ayant la particularité de se changer en fusil à pompe
Wall-Hack • Capacité à traverser tout ce qui n'est pas constitué d'aura ni tout ce qui a trait à la nature des Grimms, tant qu'elle n'a pas la place de se matérialiser, elle ne peut pas le faire.

Raudonas n’a pas eu l’enfance la plus heureuse du monde, entre une mère morte en couche et un veuf trop éploré après la perte de son épouse, elle fut confiée à un orphelinat de la cité de Vale. Un orphelinat ou la vie n’était pas dure heureusement, on pouvait même dire qu’elle y était plutôt heureuse pendant un certain temps. Le temps qu’elle y a passé l’avait quelque peu attachée à l’endroit, après tout, les enfants étaient gentils avec elle, et la directrice était une gentille vieille femme, le genre à vous resservir plein de fois sous prétexte que votre corps est en pleine croissance. Elle ne connaissait pas son père et le retrouver ne l’intéressait déjà pas à l’époque, il n’avait pas voulu d’elle alors elle ne voyait pas pourquoi elle aurait voulu de lui. D’autant que la directrice n’avait pas l’air de beaucoup l’estimer dans ses paroles, tout juste si elle ne l’appelait pas par un mot grossier quand elle disait « Ton père… ». Cela créait une atmosphère étrange autour de la vieille femme et de Raudonas, Cette dernière voyant petit à petit dans cette vieille femme une sorte de Maman par substitution.
Malheureusement, les vieilles femmes ne sont pas éternelles, et sa « maman » l’était encore moins, elle était souvent fatiguée, et elle toussait de temps en temps. Ainsi, lorsque Raudonas eut 7 ans, la vieille femme mourut dans son sommeil, emportée par une maladie respiratoire importante. Ce fut un véritable déchirement pour la jeune fille, qui ne comprenait pas l’intérêt d’emporter les personnes qui étaient chers au gens, à la limite que l’on en prenne d’autres elle pouvait l’accepter, mais pas l’une des rares personnes à avoir été aimable avec elle. Elle en pleurait tout les soirs dans son lit, surtout après avoir été présenté à la nouvelle directrice, une vieille femme aussi, mais pas du tout sympathique avec les enfants. C’est elle qui, la première, infligea des sévices corporels à Raudonas, un jour qu’elle avait trouvé Raudonas dans sa chambre à pleurer, au lieu de s’inquiéter pour elle, la gronda plutôt de pleurer sans raison et lui ordonna d’arrêter, ce qui bien sûr était impossible pour la petite fille meurtrie. La vieille mégère, sortit alors un fouet, et le corps de Raudonas se souvint de cette punition à jamais. Chaque cri de Raudonas résonnait dans l’orphelinat comme un coup de fusil, le premier coup ne la fit pas s’arrêter, mais le deuxième coup l’avait fait cesser de pleurer. Elle était seulement pleine de rage. Ce qui eut au moins l’effet de la faire cesser de pleurer.
La nouvelle directrice voulait se débarrasser d’elle, alors elle fut donnée à la première famille qui souhaitait l’adopter, ce qui fut fait, elle arrive bien vite dans une famille, la famille Nole, un couple avec un frère, une sœur et un petit chaton. Sauf que le repos de Raudonas fut de courte durée. La famille était peuplé de deux enfants monstres,, du genre qui était totalement pourri-gâté et qui, du coup, n’avait aucune conscience de leur méchanceté, voire pire, en avait parfaitement conscience, mais s’en fichait. Elle se faisait frapper dès que ses parents d’adoption avait le dos tourné, ou alors on se moquait d’elle, ou on lui volait le peu d’affaires qu’elle avait. Bref, sa nouvelle vie était un calvaire, elle vécut ainsi 6 années de véritable souffrance, de ses 8 ans à ses 14 ans. Le moment ou sa famille adoptive ne pouvait plus faire semblant de ne rien voir de ses souffrances. Mais au lieu de se montrer compréhensif, ils voulurent choisir d’abandonner l’enfant qui ne leur causait que des problèmes et des racontars de voisinage. Alors ils partirent en pleine forêt, dans l’esprit des voisins, ils partaient faire une ballade suivi d’un pique-nique, sauf que le pique-nique se fit sans Raudona, qui fut jeté dans la forêt, sauf que la, une intervention divine la sauva. Sa colère, sa rage était si forte, qu’elle en hurla littéralement, tandis que quelque chose de bien moins amical approchait.
Des Grimms, des Grimms avaient été attirées par les hurlements de la jeune fille dans le silence de cette forêt. Ils se jetèrent sur la famille qui s’enfuyait, si simple à avoir, tandis que la jeune Raudonas continuait à hurler de rage, et, tandis qu’elle observait les Grimms déchiqueter la chair de la famille qui l’avait tant fait souffrir,  elle se disait que ce monde offrait parfois une justice. Pourtant, dans son éducation, on lui avait bien dit que les Grimms étaient malfaisants, des monstres sans cœur broyant tout sur leur passage, mais là, elle n’y voyait par ces yeux meurtris par la haine et la rancœur, que la forme d’un juste retour des choses.  Une sorte de punition divine qui s’abattait sur des tortionnaires et des mauvaises âmes. C’est certainement à ce moment-là que son esprit flancha, au moment même ou elle en arrivait au point tournant de ses choix, celui de sombrer dans les ténèbres, et de faire totalement vriller ses idéaux, le moment ou elle allait commencer à rechercher l’équilibre en tout point. C’est aussi à ce moment précis d’intense émotion, que Raudonas activa pour la première fois sa semblance, lui permettant ainsi, dans un accès de lucidité, de fuir en sens inverse tandis que les Grimms commençaient à se lasser du premier repas et sentaient un second casse-croûte immobile. Finalement, le pique-nique n’était pas une mauvaise description de cette journée. Lorsque la semblance de Raudonas s’activa, elle couru rapidement pour mettre de la distance entre elle et les Grimms, les arbres aurait du être un problème pour passer, sauf qu’elle passait au travers des arbres de la forêt. Aucun obstacle physique ne semblait l’arrêter. Elle était libre sans aucune limite. Elle s’imaginait pouvoir tout traverser, jusqu’à ce qu’un Grimm la prenne en tenaille, trop facile, se disait-elle naïvement, elle était moins naïve quand elle heurta le Grimm de plain fouet sans pouvoir passer au travers. Son pouvoir ne semblait pas marcher face aux Grimms, Il était impossible de les traverser, ce qui était hautement dangereux dans sa situation, elle crût vraiment sa fin arriver, mais, lorsque la première morsure de Grimm lui lacéra l’épaule gauche, elle n’était pas triste, non, elle savait qu’elle participait à l’équilibre d’un monde nouveau, un monde ou les Grimms répareraient l’injustice humaine, ou la mort serait une véritable punition divine, et non quelque chose qui vient nous prendre les êtres chers sans raison. Elle se voyait comme une martyr au service de cette cause, mais le destin en avait décidé autrement.
Le bruit de la fuite et des Grimms avaient fini par alerter du monde, qui avaient envoyés sur place un Hunter pour régler la situation, il se débarrassa vite du Beowolf à la gorge de Raudonas, tandis que le petit groupe soit fuyait, soit se faisait zigouiller. Le Hunter s’agenouilla ensuite devant la jeune femme déjà à moitié inconsciente en disant :

- Je m’appelle Aurum, je vais te protéger maintenant.

La jeune rousse se réveilla lors dans un hôpital, le même Hunter l’ayant sauvé à son chevet. Il était penché sur elle, une éponge à la main. Dans un mouvement de panique, la jeune femme voulu se relever pour s’enfuir, mais la douleur que ressentait son corps lui arracha surtout une douloureuse grimace et une furieuse envie de ne plus jamais recommencer ce genre de mouvement. Aurum s’adressa à elle :

- Ne t’en fais pas, tu ne crains plus rien, je suis là. Je t’ai conduit dans un hôpital, un endroit sûr, je m’appelle Aurum, et je suis celui qui t’a tiré de la gueule de ces Beowolfs, comment t’appelles tu ?

Raudonas ne souhaitait pas vraiment lui faire confiance, mais, il lui avait tout de même sauver la vie, alors elle avait une sorte de dette envers lui.

- Rau… Raudonas, je… Je m’appelle Raudonas. Je…

Puis, la jeune blessée se réfugia dans un mutisme lourd. Aurum pourtant, gardait le sourire, il le gardait en toute circonstance ce sourire, de sorte qu’il était difficile de dire si il était sérieux ou si il était en train de se moquer d’elle, ou alors de la rassurer. Ce comportement énervait la jeune fille trop bouleversée et malmenée.
Seulement, le jeune homme aux cheveux blonds vint apporter une réponse aux interrogations de Raudonas :

- Très bien Raudonas, je vais te confier un petit secret, moi dans la vie quand ça va pas fort, je souris et je me moque de tout. Comme ça, les gens voient que rien ne peut m’atteindre, tu comprends, tu peux essayer de me montrer aussi que rien ne t’atteint ?

Il posait toujours cette question avec le sourire. Alors Raudonas, d’abord hésitante, essaya de se prêter au jeu, son faux sourire, d’abord hésitant, ce fit au bout d’un moment un peu p^lus naturel quand elle réfléchit à une perspective qui la mettait en joie, la famille qui l’avait maltraitée pendant toute son enfance, était morte, elle s’était faite abattre par la justice divine, cela lui donnait une raison de sourire. Aurum lui, n’y vit que du feu.

- Woaw, très convaincant ma jeune apprentie du sourire. Je sais que ça doit être difficile mais, au bout d’un moment, tu te sentiras toujours mieux après un bon sourire.

Le sourire de Raudonas était bien trop étendu, on aurait dit une véritable psychopathe, mais elle avait une joie immense qui s’affichait sur son visage, et elle se posait déjà les questions sur ce qu’ils se passeraient après.

- Dites moi Aurum, qu’est-ce qui va m’arriver après ?

- Eh bien, figure toi que vu ton cas exceptionnel, j’ai décidé de te prendre sous mon aile, c’est pas génial ça ?

Passer sous son aile ? Et devenir un Hunter après ça, hors de question pour la la petite névrosée.

- Comment ça passer sous votre aile ? Vous voulez me former pour être une Hunter ?

- Je ne sais pas, si tu souhaite apprendre à te battre je te formerai, mais si tu ne souhaite pas devenir
Huntress, pourquoi je t’y forcerai ? C’est surtout que maintenant que tu n’as plus de famille, je me disais que… Peut-être, tu aurais besoin d’un endroit ou dormir et te sentir en sécurité.

Raudonas trouvait la proposition trop alléchante pour être vrai. Elle pouvait juste partir vivre avec quelqu’un d’autre, et grandir sans se poser de question. Le cerveau de la jeune rousse tournait à 100 à l’heure tandis que Aurum lui souriait toujours de toute ses dents.
L’hésitation de Raudonas dura jusqu’à son rétablissement plus ou moins complet deux semaines plus tard, elle finit cependant quand même par accepter la proposition d’Aurum. La possibilité d’apprendre les techniques des Hunters l’intéressaient, non pas pour les rejoindre, mais pour le jour ou elle pourrait assumer seule ses ambitions, pouvoir se défendre face à eux quand elle afficherait son besoin de reforger l’équilibre. Mais ça, c’était pour plus tard. Elle devait d’abord se montrer docile.
Elle partit alors vivre dans la maison d’Aurum, ou elle fut soumise à un entraînement quotidien, Aurum faisait attention à toujours la maintenir occupée. Comme si il ne voulait pas qu’elle puisse se poser et réfléchir à ce qu’elle faisait, certainement parce que selon lui, cela lui rappellerait les évènements traumatisants de cette fameuse nuit. Sauf que cette nuit, selon Raudonas, ne l’avait jamais traumatisée. C’était au contraire l’évènement libérateur de sa vie.
Tout d’abord, Raudonas apprit à manipuler son aura, très légèrement, mais elle apprit au moins à voir ce que cela pouvait être. Ce qui se révéla bien plus pratique, mais très long, rien qu’apprendre cela lui prit l’année entière. Elle n’atteindrai pas le Nirvana de la puissance en quelques temps. De toute façon, le combat n’était pas sa spécialité, elle était bien plus douée pour la fuite et la stratégie que pour la force brute. Elle apprenait dans le même temps à manipuler sa semblance, dont elle comprenait bien mieux les limites, elle pouvait traverser tout ce qui n’était pas fait d’aura, ce qui l’empêchait de passer les corps humains ou les armes des hunters, bref, elle ne pouvait pas tout esquiver magiquement, mais laisser son adversaire sur place en traversant le mur. Ça c’était si pratique, Raudonas n’aurait jamais pu rêver meilleur pouvoir. Elle était finalement pleine d’entrain à apprendre. Sous une certaine vision, on aurait pu croire qu’elle y prenait du plaisir. Et il était vrai, elle en prenait beaucoup.
Le meilleur moment de son entraînement fut quand même quand Aurum lui donna son arme. Sa propre arme à elle, qu’Aurum tenait d’après ce qu’il disait, de son propre père, il avait même rajouté :
- Comme ça, maintenant, tu fais vraiment partie de la famille.
L’arme était ce qui ressemblait à une simple batte de base-ball, métallique cependant, mais, quand on actionnait son mécanisme de reformation, elle devenait un véritable fusil à pompe. Une arme à la fois pratique et suffisamment portable pour ne pas gêner ses mouvements. Ça c’était génial. Son arme lui avait vraiment fait l’effet d’un cadeau de famille qui lui faisait chaud au cœur. Elle se sentait intégrée, elle commençait même à réussir à se reconstruire sur le plan psychologique. Cela aurait pu être le début d’une magnifique reconstruction, mais le destin ne voulait définitivement pas lâcher la jeune femme.
Alors qu’elle avait atteint l’âge de 16 ans, et que son entraînement commençait à porter ses fruits. Elle commit une seule erreur, celle d’arrêter de se bouger, celle de se poser, elle voulait juste préparer un thé pour Aurum, tandis qu’il nettoyait la salle d’entraînement dans sa maison. Il avait laissé son bureau ouvert, avec un dossier mis en avant, Raudonas commit l’erreur de regarder le dossier, qui y faisait figurer son nom, c’était le sien… Quel mal y avait t’il à consulter son propre dossier…
Aurum avait apparemment laisser le petit dossier ouvert sur une page intitulé « Orphelinat Greenberg ». Ce nom fit ressurgir toutes les pires images dans la tête de Raudonas. Et sa lecture fut riche de découverte, il s’avère que la police avait eu des infos sur l’orphelinat, elle savait ce qu’il s’y était passé, mais le temps d’obtenir les informations suffisantes, Raudonas avait été adoptée par sa famille d’accueil, elle apprit ensuite que la vieille mégère avait été mise en prison pour mauvais traitements et remplacée par une des jeunes filles du village, qui depuis s’occupait des enfants de la même façon que la « maman » de la rouquine. Parcourant son dossier, elle vit qu’Aurum avait rajouté des notes à la fin.
« Navré de ne pas avoir pu l’aider à temps, je lui en parlerai quand elle commencera à aller mieux, je tiens trop à elle pour la blesser, je l’ai déjà abandonnée une fois, il n’en est plus question »
Raudonas fit instantanément les connections, un jour Aurum lui avait dit qu’il avait été marié il y a longtemps, mais que sa femme l’avait quitté, mais il n’avait jamais expliqué pourquoi. Il avait pourtant conservé son alliance. Aurum était son père, le père qui l’avait il y a si longtemps abandonné, et qui avait tout simplement repris sa fille sous son aile, c’est bien pour cela qu’il n’avait pas hésité une seconde à l’inviter à résider chez elle, et aussi la raison pour laquelle on l’avait autorisé à le faire, parce qu’il était son père biologique et légitime.
Lorsque la jeune femme sortit pour rejoindre son père, elle lui déballa tout en plein visage, notamment son dossier :
- POURQUOI TU M’AS RIEN DIT…. PAPA ?!!!!!!!!!!
Aurum avait très vite compris la situation.
- Je ne voulais pas prendre le risque de te perturber davantage après ce que tu venais de vivre, tu étais une enfant traumatisée, j’ai essayé de te donner ce que tu aurais dû avoir dès ta naissance.
- EN ME CACHANT QUI J’ÉTAIS ET SURTOUT QUI TU ÉTAIS ?!!!!
L’esprit de Raudonas allait de nouveau céder, elle qui avait tant fait d’efforts pour tenter de se réparer, elle allait à nouveau sombrer. Pourtant, Aurum semblait trop paniqué pour pouvoir la raisonner. Et pour sûr, sa fille était en train de sortir son arme, comme pour l’attaquer, et il semblait qu’il hésitait à savoir si elle le ferait vraiment ou pas.
- Écoute, je peux tout t’expliquer mais tu dois te calmer ! Je n’ai pas pu faire ce que je devais faire après la mort de ta mère, comprends que je ne pouvais pas faire autrement.
- Tu m’as abandonnée, tu m’as laissé pourrir dans cet orphelinat alors que tu savais que la directrice était un être démoniaque, tu as encore attendu alors que cette famille me faisait subir les pires horreurs. Tu as attendu jusqu’au bout pour te récolter tout les lauriers… PAPA ! Et après tu voudrais que je te pardonne ?
C’en était fini, elle avait flanchée :
- Tu n’as pas respecter l’équilibre papa, tu dois le respecter, je vais t’emmener dans le nouvel équilibre du monde.
Le geste de Raudonas fut sans hésitation, son père en a eu, il n’avait pas osé se défendre face à sa fille unique, pensant jusqu’au bout qu’elle retrouverait la raison. Elle prit la forme de fusil à pompe de son arme, avant de tirer sur l’homme qu’elle voulait renvoyer à l’équilibre. Il était à terre, la poitrine gorgée de sang, mais bien vivant. Avec des soins, il pourrait peut-être même s’en sortir, mais Raudonas ne flancha pas.  Elle redonna à son fusil la forme de sa batte, puis donna un premier coup sur le crane d’Aurum, elle entendit un premier craquement, elle lui avait brisé le nez, mais ce n’était pas suffisant, alors elle continua, elle continua sans cesse, frappant encore, encore et encore, jusqu’à ce que ses bras ne puissent plus porter le poids de sa batte. Son père était mort de ses mains depuis bien longtemps, son visage n’était plus un visage, mais une immense flaque rouge, accompagné de lambeaux de chair agglutinés ensemble.
La jeune meurtrière d’à peine 16 ans fut parcourue de deux émotions au même moment, elle éclata d’un rire dément, guttural, celui d’une personne réellement folle, mais, dans le même temps, elle était en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Elle passa bien 10 minutes comme cela, en boule à côté du cadavre de la dernière personne qui lui mentirait. Enfin, la dernière qui lui mentirait dont elle se soucierait. Sa vengeance était claire. Et ses objectifs étaient de nouveau implantés dans son esprit. Elle recréerait un équilibre, et les Grimms feraient office de justice divine, avec elle à sa tête. Elle partit alors en quête du seul groupe de personne qui pourrait l’aider à atteindre ses objectifs en étant pas seule à affronter le monde. Ce qui serait un avantage certain face à une possible armada de Hunter qui voudrait à tout prix protéger ce monde pourri par le vice et la corruption humaine.
La quête de ce groupe dura 4 ans, 4 années ou elle dût faire preuve d’encore plus de discrétion et de talent dans l’art de se mêler à la rue et à ses recoins les plus sombres. Mais elle finit par intégrer une cellule de personne, qui, comme elle, partageait ses ambitions d’équilibre, qui comprenait le vrai rôle des Grimms dans la société, sa corruption inhérente à la présence humaine, et l’ambition de chacun à recréer un équilibre entre les hommes et les créatures supérieures qu’étaient les Grimms.