SIX-EDGED Six-edged est l'une des rares armes de hunter qui n'est que purement une arme au corps à corps. Elle se présente comme une épée dont la garde laisse sortir non pas une, non pas deux, mais bien trois lames. Chacune de ses lames est légèrement dentée, et longue de 90 centimètres. Mais c'est là que vous me direz que... Une épée à plusieurs lames, c'est une grosse idée à la con ! C'est déséquilibré, c'est pas forcément pratique, c'est limité niveau précision... Hé bien c'est là QUE JE VOUS AI MENTI !

Chaque lame de cette épée est divisée en quinze mini lames d'un peu moins de dix centimètres, Elles sont collées et reliées entre elles par un câble de cinq mètres rétractable dans le cœur de la lame. Chaque mini-lame est chargée de poudre de dust dans des compartiments, prévus à cet effet, et il en va de même pour la poignée. Une légère décharge d'aura bien placée, la dust s'active. De quel type est remplis l'arme ? De la dust de vapeur. Un employer une très petite partie fait sortir des souffles de vapeurs de petites encoches le long des lames, ce qui leur permet de remonter ou de redescendre le cable à leur centre pour placer les mini-lames où il faut. Le câble s'enroule et se déroule par ce même système, et paf ! L'épée devient un fouet... Un fouet avec des lames, un genre d'urumi bâtard.

Ainsi, au fur à mesure qu'il agite son fouet, replaçant ses lames à volonté, l'hunter peut s'entourer d'un nuage de vapeur, tout en chauffant sa lame au point de la rendre intouchable à la mains nues sans se bronzer les paumes façon traversée du Sahara en slip. Il a d'ailleurs un brassard de cuir le long du bras gauche pour y enrouler ses deux lames en trop sans se brûler lorsque les lames sont chaudes, dans le but de pouvoir utiliser l'épée comme... Bah comme une épée.

L'arme à plusieurs avantages. Déjà, lorsque le câble est prolongé et que l'arme sert de fouet... Bah c'est théoriquement imparable. T'as beau placer ton arme sur la trajectoire du coup, c'est un fouet ! Le câble va s'enrouler autour de ton arme et tu vas prendre les lames dans le dos. T'esquives ou tu bouffes ! Le nuage de vapeur est également très commode pour s'éclipser. Et enfin, un fouet, c'est très commode pour tenir à distance des adversaires plus nombreux.

Maintenant, il y a bon nombre de désavantages. Si l'avantage d'un fouet c'est que c'est imparable, c'est aussi impossible de parer avec parce que... Bah c'est un fouet -avec des lames, mais un fouet- ! C'est flexible donc ça n'arrêtera aucune attaque. Vous me direz qu'il peut la replier sous la forme d'épée ? Oui, mais il faut les deux secondes de repli. C'est long deux secondes quand l'ennemi a déjà réussi à réduire la distance. Un adversaire bien entraîner peut enchaîner cinq coups dans ce laps de temps. Et surtout... C'est super dur à manier ! Connaissez-vous un peu le maniement du fouet ? Bah tous les mecs qui débutent avec ont des bleus plein le corps. Bah là c'est un fouet avec des lames ! Alors si dans la le feu de l'action, Karminn panique et se prend un revers de sa propre arme dans la cuisse... Ah bah il va pas rigoler. En vérité, les câbles peuvent atteindre les cinq mètres, mais en combat réel, Konrad n'a juste pas le niveau pour garder l'élan de ses coups et une vitesse de frappe convenable à une telle distance. Même un civil saurait esquiver. A son niveau actuel il fait quoi... deux mètres au mieux avec une vitesse de frappe acceptable ?

Si la description vous a laissé perplexe, imaginez ce machin... Avec deux lames en plus à la place de la garde.



PARASITAGE • La semblance de Konrad est beaucoup plus simple que son arme, ça va aller très vite ! Karminn, par un contact physique direct, peut injecter son aura dans son adversaire à travers sa propre aura (encore plus efficace contre les êtres sans aura comme les grimm), pour envoyer un genre... de point d'aura qui parasite les retours nerveux vers le cerveau.... Normalement c'est là que vous me disez, "j'ai rien compris mais ça mais y'a système nerveux et cerveau, je sens que tu vas aller te faire foutre", calmons nous, discutons... Qu'est ce que ça veut dire ? Que si notre fouetteur en herbe parvient à vous toucher directement, peau contre peau (ça ne marche pas avec l'aura transmise dans une arme, et ça ne passe pas l'armure ou les vêtements, même fins), il fait entrer un point d'aura en vous.

Ce point d'aura gêne une fonction précise de l'endroit où il atteint. Si le lieu est un nerf qui transmet des informations au cerveau, les informations seront interceptées. L'inverse n'est pas vrai. Si par le même nerf, le cerveau envoie des informations à un membre, ces informations continueront de circuler. ça veut dire que, par exemple, si il atteint votre pied, les informations de votre pied (touché, douleur), ne remonteront plus à votre cerveau. Vous ne sentirez plus votre pied... Mais à vous pourrez toujours le bouger parfaitement. Car les ordres de votre cerveau à votre pied passent toujours. Par contre, sans sentir votre pied, y'a moyen que ne serait-ce que la première fois, vous croyez ne pas avoir de surface sous votre pied, et vous trébuchiez tout seul comme un con en cherchant à vous rattraper d'une chute imaginaire.

Pour des exemples exhaustifs... Il vous atteint un œil ou l'arcade, vous ne verrez plus d'un œil. Une oreille ? Vous serez sourd d'une oreille. Mais ces effets sont très limités. La porté est courte. L'effet ne s'applique qu'en cas de contact à mains nues, sur la peau nue de la cible. L'effet est aussi limité dans le temps. Un point parasitaire peut survivre une seconde par niveau de semblance, et il ne peut y en avoir qu'un à la fois. C'est assez impressionnant, mais difficile à placer et très limité dans le temps. Surtout que l'adversaire peut s'y habituer. La première fois que vous perdez votre sens du toucher au pied, vous trébuchez... Au bout de dix fois (si Karminn arrive à vous atteindre dix fois à mains nues), vous devriez être capable d'y pallier comme si de rien n'était.

Karminn est né dans le royaume d'Atlas, plus précisément dans la ville de Mantle. Aussi loin qu'il s'en souvienne, il n'a jamais connu ses parents. Ils ne lui ont jamais vraiment manqué non plus. Il n'a pas grandi seul. Les orphelins ne sont pas si rares dans cette ville de merde. Il y a bien des associations, et des aides de l'état... Mais hélas, pendant la jeunesse de Konrad, et à sa connaissance jusqu'à ce qu'il quitte le royaume, ceux-ci étaient saturés. Il pouvait arriver que des jeunes humains se retrouvent livrés à eux même dans les quartiers les plus pauvres, imaginez un peu ce qu'il en est pour les jeunes faunus. De temps à autres, ces jeunes sont assez nombreux pour ne plus être forcés de faire bande à part. Un ainé prend sous son aile un gamin plus jeune, et ainsi de suite, jusqu'à créer de toute pièce des fraternités.

Konrad a grandit entouré de deux grandes sœurs, trois grands frères, et se sont ajoutés avec le temps une petite sœur et un petit frère. Aucun n'était lié par le sang, mais pour lui, c'était ça, une famille. Et soyons clair, si il y a un truc dont n'a pas souffert le jeune homme jusqu'à l'adolescence, c'est la solitude ou le manque affectif. Ils manquaient de vivres, ils manquaient de fournitures médicales, ils manquaient de temps, l'école locale manquait de moyens, et tous les connards de leur quartier manquaient d'humanité... Mais leur groupe ne manquait pas de camaraderie. Il ne passait pas un soir sans que les jeunes gens avaient au moins un peu faim, mais sans aucun doute, si ce sauvage pouvait revivre un jour de sa vie, il les choisirait parmi ceux-ci. Car c'était le pire des temps. C'était le meilleur des temps.

Karminn s'en rappelle comme si c'était hier. Leur nom de famille à tous, c'était Karminn, car c'était celui de leur ainé. Harry Karminn, il avait dix huit ans lorsque Konrad n'en avait que dix. C'est lui et Aliza, une demoiselle de seize ans à cette même époque, qui ont fait la majorité de l'éducation du petit merdeux. La donzelle avait un grand cœur, et avait un talent d'analyse et de réflexion assez poussé. Malgré tout, son aide restait très limitée, la pauvresse était en fauteuil roulant. Un reste de l'accident qui a tué ses parents. Elle avait au moins le don de trouver des bonnes affaires, et n'a, aussi loin que Konrad s'en souvienne, jamais donné un mauvais conseil. Harry était différent. Il a tout fait ! L'histoire de ce dernier a pas mal inspiré Kon lorsqu'il a forgé sa personnalité.

Il avait eu la chance, à la perte de ses parents, d'accéder à un orphelinat... Un orphelinat surmené, où ils ont dû acheter un matelas et le mettre sur le sol pour accueillir ce jeunot ! Il y étouffait. Ils avaient accès à de l'éducation, mais pas par un professionnel, par des bénévoles. C'est assez pour apprendre à lire et compter, mais pas à sortir la tête de la merde. Il suffisait de regarder par la fenêtre pour s'en convaincre. Tous les passants puaient la faim à trois lieues, et regardaient derrière eux tous les trois pas... Non content de vivre à Mantle, la fraternité vivait dans un des pires quartiers. C'est finalement à l'arrivé d'un énième nouveau que Harry a fui l'orphelinat. Il avait ses rêves, et ce lieu où l'harcèlement était commun de par la surabondance de merdeux pour aucun surveillant était aberrante.

Il a fui dans la rue, et a recueilli les rejetés du système, et ceux qui comme lui, avaient fugué des centres d'aides où ils se sentaient enterrés vivants. Harry était un vrai bourrin. Si il lui semblait percevoir un début d'harcèlement, de triche, de mensonge... C'était une grande tarte dans la gueule, et trois quart d'heure d'explication sur "pourquoi t'en méritais quinze, et tu devrai me remercier de t'en avoir mis qu'une." Ironiquement... Si ce n'est que ce n'étaient jamais que des gamins des rues, ils s'organisaient pas mal. Pickpocket, extorsions de gamins des rues -on survie comme on peut, la liberté a un coût-, vol à l'étalage... Tout était bon. La grande peur des gamins, c'était de se faire attraper. Ils craignaient d'aller en prison ? Non, ils craignaient d'aller en orphelinat.

Aussi loin que Konrad s'en souvienne, par toutes les descriptions de ses ainés, l'orphelinat était l'endroit le plus terrifiant. Une véritable tombe où on te laisse pourrir à vif au milieu de merdeux qui mériteraient de se faire casser les deux genoux, mais si t'essaies de se défendre, ils iront chialer dans les jupons de gardiens sous payés et en manque de sommeil, qui n'hésiteront pas à te mettre la correction de tes beaux jours. Oh putain, d'année en année, il ne voulait pas y aller... Et il ne se fit jamais arrêter ! C'était un voleur, un arnaqueur, il a tout fait... Mais il s'est jamais fait prendre, bien souvent grâce aux conseils d'Aliza avant et après les coups. C'est à l'adolescence que tout a vrillé.

"Je deviendrais hunter !"

Ces mots étaient ceux d'Harry. Une nuit, il est rentré, et une aura l'enveloppait... Ouai, une aura. Konrad n'a jamais su comment il s'était démerdé, mais il était encore en fanatisme de son grand frère, alors si le grand avait un rêve, le petiot le partagerait.

Pendant un temps, Harry n'a pas voulu déverrouiller l'aura de ses cadets. Déjà, il n'était pas vraiment sûr de la méthode appropriée, mais surtout, il avait peur qu'avec cette nouvelle capacité, les gamins ne se sentent plus pissés, se croient invincibles, et se fassent sauvagement casser la gueule après avoir fait face à un garde. C'est seulement aux quinze ans de Konrad qu'il put convaincre l'ainé de le mettre sur la voie, et encore, ce fut complexe. Harry était autodidacte, et guère un bon professeur. Finalement, si il a pu la déverrouiller, il n'a que peu pu aider le môme à maîtriser son aura. Dans cette même année, Harry quitta le groupe, ayant enfin eu une occasion. Il était des bien au delà de l'âge de formation classique des hunters, mais il maîtrisait l'aura, alors il a pu entrer dans les forces d'Atlas.

Ira se fit autodidacte un temps, et puis l'enfer remonta des entrailles de la terre.

A ses seize ans, Aliza passe l'arme à gauche. C'était... une maladie. Personne n'a rien vu venir. Elle avait des troubles du sommeil ces derniers temps, mais on les symptômes étaient légers, et les médecins coûtent cher... Ils ont pensé pouvoir laisser couler, et c'était une erreur. Il y eut alors une rupture. L'ensemble des Karminn décidèrent de partir de la maison, ne voulant pas demeurer dans celle où leur grande sœur était morte... Pas Konrad. Il s'est refusé à abandonner ses souvenirs, à abandonner l'endroit où Harry reviendrait un jour, alors il est resté... seul.

Après sa première année de solitude, il était gravement amoindri mentalement, a perdu son habituel sourire. Sans personne à qui parler, sa tchatche s'en est allé. Les autres Karminn revenaient de temps à autres le voir, mais c'était de plus en plus dur de lui parler. Une lettre arriva. "Nous sommes au regret de vous annoncer que Harry Karminn est décédé" en étaient les premiers mots. Il n'a jamais lu la suite. Il a juste... vrillé. Au bout, il a tout cherché. Alcool, drogue, et c'est avec tout ça dans le sang qu'il s'est dit que c'était une putain d'idée d'aller casser la gueule à un type, un vieux marchand qui a roué de coup un gamin parce qu'il avait voulu le voler. Le gamin ne s'est jamais relevé, et le marchand a réussi à plaider l'innocence. Karminn y est allé, et le marchand ne s'est jamais relevé non plus.

C'était violent. Le jeune homme était défoncé, avait du mal à ne serait-ce que tenir debout, et faire appel à son aura lui semblait relever de l'effort surhumain, au moins que ce gros con ventripotent a failli l'avoir. C'est là... C'est là la première fois, entre deux coups dans la gueule, qu'il a fait appel à sa semblance. Ce seul phénomène, cette première fois, lui a laissé un sourire vif. Une douleur vive dans sa mâchoire, il se la tient, il veut que ça s'arrête. Il est anesthésié par toutes les substances légales ou non que vous pouvez imaginer, mais il a quand même mal... Il se tient la mâchoire. Son aura presque inexistante n'affaiblit presque rien, et soudain... Il prolonge l'aura de sa main dans sa mâchoire... Et il n'a plus mal.

Il a mal au front, et le refait... Et il devient aveugle une seconde. Il ne comprend pas ce qu'il lui arrive, ce qu'il fait... Puis il prend un coup de pied à l'abdomen ! Il attrape la cheville du fumier, et sans même le vouloir, réactive sa semblance ! Le type s'écrase au sol, où il lui bondit dessus pour l'enchaîner. Il se fait à nouveau propulser, mais son dernier coup au visage de son adversaire le fait hurler... Les yeux du gros cons n'ont pas été endommagé, mais il ne voit plus. Konrad n'a plus les idées claires, mais il comprend que c'est lui qui fait ça. Il charge le gars, le soulève de sa faible force, et l'écrase, le crâne contre le comptoir.

Il avait fait toutes les erreurs... Emprunte, salive, même du sang... Il a laissé de ses traces partout. Il n'avait jamais été arrêté, mais et il avait eu la sagesse de masquer son visage avant l'acte... Mais si à nouveau il se retrouvait face aux autorités, il ne serait plus arrêté pour larcin, mais pour meurtre. Il rentra chez lui, et attendit... Un jour, deux jours... Si il ne sortait pas, il ne sera pas tenté de commettre un méfait. Si il n'en commet pas, il ne sera pas arrêté, si il ne se fait pas inculper... A quoi bon ? Il a tabassé un des types les plus haïssables qu'il connaissait jusqu'au bout, et ne s'en est pas senti mieux. Rien n'a rien corrigé. A ce stade, il avait abandonné. Tout ce qu'il a jamais aimé lui semblait trop loin et perdu à jamais, le reste lui semblait à chier. Une histoire classique de Mantle. Un pauvre type qui abandonne.

C'est après quatre jours sans manger et sans boire, à juste attendre assis dans un coin de la vieille planque, comme pour attendre de mourir, que la Kon entendit la porte se faire frapper. Deux fois, trois fois, dix fois... C'est après de longues minutes que le faunus se leva pour ouvrir cette foutue antre vers un monde trop vaste. Il fit face à deux soldats... Il avait laissé mille traces sur la scène de crime, mais il ne pensait pas en avoir laissé sur la route... Ils l'ont retrouvé, ils vont l'arrêt...

"Toutes nos condoléances. Harry était prévoyant. Il a donné cette adresse où rapatrier ceci en cas de décès."

Un carton, et autant de lettres que les membres des Karminn. Il glissa la main sur celle à son nom alors que les soldats repartaient. Ils n'étaient pas là pour lui finalement. Après dix minutes à fixer le papelard, il l'ouvrit, et la lit de haute en bas... Une fois.... Deux fois... Trois fois... A chaque fois, une petite lueur terne au fond de son regard semblait s'efforcer de devenir un brasier. Il ouvrit le carton lentement, et trouva six-edged, l'arme fabriquée par son grand frère. Il jeta un œil autour de lui. Les chaises, les meubles, les fenêtres brisées, la rue, les passants qui avaient l'air tous aussi désabusés que lui, il y a à peine dix minutes... Rien n'était plus triste que ces trois lames forgées pour sauvées là, au sol, inutiles et vouées à l'oubli. Une phrase lui revint violemment en tête...

"Je deviendrais..."

-... hunter.

Il s'avance, pousse la porte d'entrée, la referme. Les autres trouveront bien les lettres à leur prochaine visite. Enroulant six-edged autour de lui comme une ceinture, il s'avança, la lettre de son frère dans une main, toutes ses économies dans l'autre. Il n'avait aucun avenir dans le pays où il a tué un pauvre type... Mais à cet instant, même les dieux n'auraient pu le convaincre qu'il n'avait aucun avenir du tout. Il paya grassement un passeur qui le fit voler loin, loin... Jusqu'à Vale, avec une seule pensée toujours encrée.

-Je deviendrais hunter.

Il put se greffer à l'année en cours. une candidature arrive à Beacon. Karminn Konrad, issu d'aucune école, de nulle part, sans aucune trace dans ce pays remontant à plus d'un an. Un gars suspect, du genre qu'on refuse presque immédiatement, mais dont la candidature était accompagnée d'une lettre manuscrite originale. Elle était vulgaire, on sentait le type sans grande éducation derrière, mais elle se finissait au moins sur une note qui rendait curieux...

... Laissez moi au moins passer les sélections. Si je suis à chier, je vous aurai fait perdre dix minutes. Mais je jure sur ma vie, sur la mémoire de mon frère, sur tout ce que j'ai, que je deviendrais hunter.

Il avait dix sept ans au début de l'année, mais étant né en janvier, il a passé les dix huit assez tôt.