Etamorso Litudinis • Cette arme se compose d'un Bat'leth à la courbe inversée et de deux gants remontant jusqu'à ses épaules.

Le Bat'leth fait un bon mètre soixante et est assez lourd. C'est donc une arme lourde de très long portée avec trois manche parcourant l'intégralité du côté opposé à la lame (répartis en tailles égales) afin de la saisir dans les deux sens et de raccourcir sa portée en se saisissant du manche centrale.

Cette arme peut se "scinder" en deux en symétrie horizontale dans un déclic assez sonore, les deux parties vont donc se fixer aux gants (la partie qui formait l'intérieur pointant vers les mains) et se scinder encore une fois en deux, cette fois séparant partie mécanique lourde et lame. Les deux lames se fixeront donc via de petits rails sur les coudes de Dionaea alors que les parties mécaniques lourdes se fixeront sur les avants-bras avec tout deux un canon qui se dépliera.

Ces deux canons sont comparables à des fusils à pompe, le recul est donc assez important et la portée moindre (la zone maximale de précision et de puissance étant dix mètres) de trois coups chacun s'activant lors Dionaea abaisse le majeur du bras ou se situe le canon. Ils peuvent tirer de la dust noire, de la dust rouge et de la dust jaune, ni plus ni moins.

Le temps pour passer d'une forme à l'autre et de l'ordre de la dizaine de seconde, mais est diminuée de moitié lorsque Dionaea utilise un trick aérien, mais pour ça il lui faut de la place.

Sponte Efflorescit • L'aura de Dionaea est un parfait fertilisant pour les plantes qui en s'en nourrissant deviennent esclave à sa volonté et croissent de manières accélérés, mais meurent bien plus vite également.

Dionaea ne croyait pas en la destinée. Elle n'avait jamais pensée être maudite, quand bien même lui monde lui donnait tord.

Née dans un village ni reculé ni très ouvert, sa principale occupation lors de ses jeunes années était la botanique. Elle ne pouvait qu'observer les plantes pousser, ses parents ne tenant pas à ce qu'elle ait un objet pointu et/ou tranchant dans les mains, ce qui ne lui plaisait pas des masses.

Elle s'était toujours sentie plus proche de la nature, plus particulièrement des fleurs, que des gens ou des animaux, sans pour autant les détester ou les ignorer.

Sa nature silencieuse la poussait à apprécier le calme plus fortement que la joie de vivre du vivant, c'était une grande timide dans un sens. Elle n'était pas contre avoir des relations avec d'autres humains, éventuellement elle avait quelques amis aimant eux aussi le silence ou alors compréhensifs par rapport à ça, mais la plupart des enfants l'évitaient.

C'était en grande partie causée par son amour sans bornes pour les plantes, elle en était accro à un point tel que ne serait-ce qu'arracher une pétale d'un coquelicot la rendait rouge de colère. Ce qui, lorsque l'on est enfant et touche-à-tout, arrive très souvent.

Sa mère ne l'aimait pas à cause de ça, mais ne la détestais pas non plus. Il en était de même pour son père, peut-être un peu plus impliqué dans son éducation et sa passion que sa compagne, mais assez confus dans sa manière de montrer cela.

Ils ne ressemblaient pas à une famille, spécialement lorsque Dionaea était dans les parages. Un villageois les avait un jour qualifié de collègues, c'était probablement le meilleur terme pour décrire leur relation.

Dans un sens, même les enfants n'arrivaient pas à la considérer comme autre chose. Elle était si évasive, elle ne semblait s'investir que par devoir, jamais par intérêt ou passion lorsqu'on lui demandait de travailler en groupe. Lorsqu'on lui demandait la raison de cet apathie, elle l'évitait à tout prix.

Cela n’inquiétait pas particulièrement ses parents à cette époque, ils étaient au courant de cette absence de motivation, mais elle n'avait pas l'air malade ou possédée par on-ne-sait-quel démon. Lorsqu'ils lui avaient demandé, elle avait, avec une certaine honte, répondue que travailler avec eux ne lui plaisait pas, c'était tout.

Avec du temps et des efforts des deux côtés, elle avait réussi à se détacher un peu de son isolement et avait un nombre décent de connaissance de son âge. Tout allait donc bien pour la future floriste.

Puis, le drame, bon pas temps que ça à vrai dire. Avec l'âge qu'elle avait prit, Dionaea avait reçu l'autorisation de s'occuper elle même du jardin floral et ne s'était pas bien entendu avec le sécateur la première fois.

Elle l'avait lâché par mégarde à l’aboiement d'un chien, il était tombé à quelques millimètres du pieds, mais avait laissé une longue plaie sur sa hanche gauche. Cela avait laissé une marque assez nette, mais surtout secoué les fleurs qui avaient libérés du pollen qui s'étaient lui-même loger dans la plaie.

Le soir même, alors que la jeune fille dormait comme un bébé, une petite rose avait vu le jour dans sa plaie et avait atteint sa taille "adulte" en une nuit seulement. Cela avait provoqué une douleur folle et fulgurante à la jeune Dionaea qui s'en souvient encore parfaitement aujourd'hui.

Mignon, certes, mais le lendemain l'était beaucoup moins. Une fleur qui grandissait dans le corps d'une jeune fille et en une nuit, à part dans les contes de fées, c'était signe de semblance, mais surtout de maladie. Le problème de cela, même si c'était commun à tout les humains d'avoir une semblance, l'avoir en étant aussi jeune était problématique, sans oublier qu'avec la maladie génétique que s'était révélé avoir Dionaea, elle était loin de voir la fin de ses soucis.

Cela la faisait passer pour un monstre, la ville était des plus florale, aucune maison n'avait pas de jardin. Sur le papier, elle avait la possibilité de diriger toute la ville avec. Tout ses efforts avaient été balayé d'un revers de la main.

Elle aurait aimé être insensible comme plus jeune, cela aurait été moins blessant. Tout ça par la faute d'un simple sécateur, elle ne pouvait même plus aller dans son propre jardin. Elle était enfermée dans sa chambre, loin de tout spore, loin de toute nature et entourée d'homme en blouse blanche.

Dionaea ne pouvait plus le supporter, si ses efforts valaient si peu pour eux, elle allait faire son jardin ailleurs, très loin d'ici ! Très loin de tout ces docteurs ne la faisant que plus souffrir et de ses parents la considérant comme morte déjà !

Et elle le fit, lors d'une fugue prémédités sur des mois, le jour de ses treize ans. Elle avait finit sa course dans une plaine déserte de vie autre que végétales, son rêve, elle avait pu refaire l'entièreté de son jardin et bien plus encore avec sa semblance, mais être seule la rendait triste, elle avait ses plantes plus ou moins consciente avec elle, mais ses amis lui manquaient.

Pour se défaire de ce sentiment de solitude, elle allait en ville pour s'acheter toujours plus de plante à cultiver ou vendre celles qu'elle qui devenaient trop envahissante dans de magnifiques bouquets .

Aux alentours de ses quinze ans, son jardin se portait comme un charme, ses bouquets se vendaient suffisamment bien pour qu'elle puisse s'acheter des vêtements et de l'eau potable, ses arbres fruitiers et son potager la maintenaient en bonne santé et elle en apprenait toujours plus sur sa semblance, comme par exemple que seules les fleurs semblaient prendre une conscience en poussant avec son aura comme engrais, mais mourraient plus vite en contrepartie.

Cependant, des parasites venaient de plus en plus ces derniers temps, il devenait difficile de tous les chasser sans user de pesticide, déjà qu'elle devait se débarrasser des grimms toute seule avec son arme d'occasion ... La jeune scarifiée avait donc prit la décision de planter des fleurs carnivores dans son jardin. Elles n'étaient pas spécialement laides à regarder. Son choix se portait donc sur des Dionaea, cela la faisait rire qu'elles partagent ce nom alors que c'est le sien, mais elle était décidément maudite.

Des grimms, trop peu pour alarmer la ville plus loin, bien assez pour réduire en charpie le jardin de Dionaea et Dionaea avec. Un coup de croc et elle se vidait de son sang, sur ses fleurs et ses graines. Sentant sa vie s'échapper petit à petit, une brillante idée avait germé dans son esprit mourrant.

Oui, sa semblance avait fait pousser des fleurs et des plantes carnivores énormes qui avaient, contrôlés par l'instinct de la jeune femme, dévoré les grimms.

Cela ne changeait pas l'état déplorable de la jeune femme qui blessée à la gorge se vidait de son sang presque divin pour les plantes. Plus en effectuant un dernier avec d'amour que de survie, elle avait serrée les graines lui restant près de son torse, sa semblance et sa maladie lui permettant de faire pousser des plantes dans son corps, volontairement ou non, avaient fait le reste.

Bon, j'admets que ce n'est pas très hygiénique, mais entre avoir de la terre dans les veines et mourir, le choix et vite fait.

De cette catastrophe, la jeune femme avait pris conscience de quelque chose : elle ne pouvait pas vivre en étant aussi faible. Elle avait décidé de vivre seule, elle devait donc s'endurcir pour cela.

Trois ans plus tard, trois longues années d'entraînement, de costumisation de son arme et d'apprentissage, elle se sentait prête à vivre, et non survivre.