Twin Thorn • D'une couleur noir luisante, similaire à son masque à gaz et ressemblant à une simple barre rectangulaire en métal, son arme est une paire de couteaux papillons pliables, mesurant quarante centimètre pour moins de deux kilos et une lame de quinze centimètre. Chaque couteau possède une garde, côté droit, servant d'une part à manier de divers façon l'arme et d'une autre a accéder à la deuxième transformation.
La dust s'insère par le manche, sous forme de cristal.

Manier un couteau papillon, petit comme grand, demande beaucoup d'agilité, de force dans les doigts mais également une bonne connaissance de l'outil afin d'optimiser les combinaisons.
Sous sa forme basique, le Twin Thorn devient une arme d'attaque, de défense mais également d'escalade.
En appuyant sur la garde, qui n'est autre que le chien d'un pistolet, la transformation s'active et l'arme blanche devient une arme à feu ressemblant aux Mle 1763 long.

Sweet Dream • C'est la capacité de jouer sur le lobe interne d'une tiers personne ou elle-même. Concrètement sa semblance agit comme un somnifère sur le métabolisme provocant des étourdissements, un ralentissement des mouvements.
Généralement, pour faire fonctionner sa semblance elle doit toucher la personne ciblée.

Sur elle, tout comme sur les faunus issus d'animaux hibernants, l'effet est plus fort allant d'une somnolence jusqu'à les plonger dans un profond sommeil sans avoir a entrer en contact physique avec eux.  

Pour les grimms, sa semblance n'a aucun impact direct mais combiné à la dust de gravité, qu'elle utilise fréquemment, elle est capable de rendre leurs mouvements plus difficile.

Ce qui avait le plus marqué l'esprit de la jeune fille fraîchement majeur le jour du procès était les regards mauvais et accusateurs de la majorité de la salle - juge y compris.
Pourtant, ce jour-là, elle n'était pas sur le banc des accusés  mais celui des victimes. Ciara avait portée plainte pour viol, toute les preuves était contre le docteur Anderson, justice pourrait être rendue même si le vieil homme avait dégoté les meilleurs avocats du pays pensait-elle...
Mais aux premiers mots de l'ouverture du procès, la jeune femme comprit bien vite qu'elle ne tirerait rien de l'État. Elle jetait des regards alarmés vers ses trois tantes, cherchait du soutien parmi les jurés, le juge. Les seules pair de yeux qu'elle fuyait été celle des Anderson venu en nombre.
Ce jour-là, en plus de perdre foi en la justice, aux Hommes Ciara découvrit les sentiments d'amertume et d'insécurité.

Pourtant sa vie avait bien commencé. Si on faisait abstraction du fait qu'elle n'avait jamais connue sa mère, Ciara était née dans une famille possédant un vignoble bien développé et fructueux de surcroît.  Enfant, elle était bichoné par sa grand-mère et ses tantes, quant à son père, Natalis, c'était un homme étrange qui ne parlait jamais sauf lorsqu'il faisait ces -habituelles- crises de colères plus loufoques que violentes mais avec un vocabulaire cru et empli de haine et s'il ne s'énervait pas, il pleurait ou bougonnait.
Adolescente, Ciara avait vite compris que son père n'avait jamais rien accompli de sa vie,  à part apprendre le piano et procréer -par erreur- une fois. Il n'était jamais parti de la maison familiale, n'avait jamais retroussé ses manches pour travailler ou nettoyer ne serait-ce qu'une fois ! Il était bien différent de ses sœurs aînées.  Ciara adorait passer du temps avec chacune des triplettes ; l'une était rousse et vulgaire, elle possédait un cabaret et donnait des cours de pôle danse. Une autre était blonde et délicate, elle adorait les plantes et était celle qui prendrait la direction de la production du vin familiale. La dernière était brune et intuitive, elle était devenue policière.
Il y avait également sa grand-mère, Émeri, encore vivante pendant sa période de rébellion. Lorsque Ciara commençait a fréquenter le sexe opposé, à se désintéressé de ses anciennes passions tels que le sambo, le piano, nager pour s'orienter vers la danse, la lecture (enfin, elle achetait des livres pour faire jolie), les amis, les fêtes.


Elle se retient d'intervenir en entendant le témoignage d'une infirmière de garde présente la nuit des faits, pour elle il n'y avait aucun doute : “ ce soir-là le docteur n'est pas allé dans la chambre de la patiente ”.
Ciara et un petit nombre de personnes ayant visionnés les caméras de vidéosurveillance  savaient éperdument que c'était faux mais cette preuve qui était la pièce majeur de l'avocat de la Gélineau  partit aux oubliettes avant même que le mot « vidéo » n'est était prononcés. Les témoins ? Injoignables.

C'était une putain de machination. Ciara avait peur pour de vrai maintenant. Elle voulait juste retourner à sa vie ancienne, celle avant que sa semblance ne  se manifeste et n'apporte que malheur avec elle.
Cette dernière c'était développé très tard mais Ciara n'en souffrait aucunement, elle ne voulait pas s'approcher des grimms et sa perspective d'avenir - à savoir reprendre la succession des vins Gélineau après sa tante (comme quoi, elle avait un peu hérité de Natalis) -  ne nécessité aucune spécificité hors du commun.

C'était vers ses dix-sept ans, quelques semaines après la mort de sa grand-mère Sweet Dream se manifeste alors pour la première fois en plein milieu d'un match amical de sambo, ce sport de combat qu'elle avait jadis abandonné mais reprit depuis peu.
Tandis que son adversaire la projetait  au sol et s'apprêtait à lui faire une prise d'étranglement en l'enfermant entre ces jambes tout en la maîtrisant avec une clé de bras, Ciara reprit le dessus en tombant sur ces genoux et en empoignant le cou de son assayante qu'elle propulsa au sol, tout en s'imaginant le futur visage de la fille après les impacts de ses poings, Ciara réalisa que son adversaire avait du mal à se redresser et semblait voir des étoiles tourner autour de sa tête comme dans les cartoons.
Elle mit naïvement cela sur le compte de sa propre force et ne se posa pas plus de questions le coach non plus.

Tout comme lorsque son copain « officiel » comme elle se plaisait a l'appeler c'était rendu compte que la jeune fille fréquentait d'autres hommes. Pas différent des autres adolescents de dix-sept ans trahient par la première fille qu'ils aiment, il était en colère et triste. Il hurlait et gesticulait comme un singe fou ce qui faisait froncer les sourcils d'agacement et soupirer d'impatience Ciara.
“ Sérieusement ? Pensait-il. Cette fille ne se justifie pas et en plus elle a le culot de soupirer.” Ni une ni deux, il lui envoya une gifle qui claqua si violemment sur la joue de Ciara qu'elle eut une rougeur pendant trois jours. D'abord abasourdie elle s'énerva très rapidement, le saisissant par le col du tee-shirt avant de lui envoyer un coup de genoux dans les testicules et de le balayer.
Normalement, il maîtrisait facilement les attaques direct de Ciara mais cette fois-ci l'officiel eut comme une absence de quelques secondes, il c'était senti lourd et fatigué.

C'était maintenant autour du docteur en personne de dire quelque mot pour sa défense. La salle semblait s'être figé dans le temps, le vieil homme c'était levé de sa chaise et se tint droit comme un i, balayant de ses yeux plissés la salle avant de regarder son ancienne impatiente et de répondre : “ Non, votre honneur ”