RWBY : New Dawn
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Shan Mei Huan |100%|
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MessageSujet: Shan Mei Huan |100%| Shan Mei Huan |100%| EmptyVen 25 Mai - 11:54
Shan Mei Huan
FT. [Juri Han] de [Street Fighters]

Âge : 23 ans
Genre : Femme
Groupe : Cultiste
Situation familiale : Enfant unique.
Semblance : Point&click - La semblance de Shan Mei se concentre dans son oeil gauche : Il est capable de "Zoomer", pouvant ainsi voir d'infimes détails de très loin, mais ce n'est qu'une partie de sa Semblance. Par la suite, la Faunus peut "Verouiller" un point dans l'espace et en faire sa cible. Elle se déplacera alors à grande vitesse (une vitesse suffisante pour la rendre floue) entre sa position actuelle et la cible ainsi verrouillée. Si la cible est mouvante, elle la suivra alors. La manière dont elle va entrer en contact avec sa cible est laissée à son appréciation... Oui, ça peut être par un méga kick. Elle ne peut pas interrompre elle-même ce rush une fois lancée. Donc si elle a fait une connerie... Impossible de revenir en arrière. Il est cependant tout a fait possible qu'une force extérieure interrompe son rush.
Arme : Shan Mei est une grande adepte du combat direct, elle n'utilise donc pas d'arme blanche ou d'arme à distance. Elle a cependant renforcé ses chevilles et ses pieds avec ce que l'on peut considérer conne son "arme" : Une structure métallique capable de renforcer la puissance de ses attaques et lui permettant également de bloquer un coup porté par une arme blanche ou une arme à distance.
Caractère

Shan Mei est ce que l'on pourrait appeler le produit d'une société qui ne fonctionne pas. Profondément marquée par de très mauvaises expériences, elle est persuadée que le monde tel qu'il est ne devrait pas exister, aussi en est-elle venue à voir les Grimms comme une promesse de libération? Un peu comme s'ils étaient le système immunitaire du monde, qui cherchait à se défendre contre l'humanité qui l'avait colonisé.
De faite, elle a une net tendance à exécrer le fruit de la civilisation, qu'elle soit humaine ou faunus. Elle pense que les uns ne valent pas mieux que les autres.

La jeune femme n'est pas d'un abord facile. Vivant à la dur depuis de très nombreuses années, elle n'accorde pas sa confiance facilement, et c'est un euphémisme. Et elle ne pardonne jamais.
Elle n'est pas non plus du genre à ménager son prochain. Après tout, on ne l'a jamais ménagée, alors pourquoi se prendrait-elle cette peine ? Elle dit ce qu'elle pense, sans s'encombrer de fioritures. Simple et directe, elle ne prend pas la peine d'enjoliver ce qu'elle dit, malgré un langage qu'on pourrait qualifier de... Fleuri.

Ajoutons à cela que Shan Mei est une personne assez sans-gêne, et on obtient un cocktail détonnant. En effet, elle refuse de se priver de quoi que ce soit parce-que "c'est pas bien" ou "ce n'est pas correct". Elle prend ce dont elle a envie, son seul souci étant d'éviter de se faire attraper. Hors de question de faire à nouveau de la prison ! La jeune femme est en effet profondément attachée à sa liberté, et gare à qui tentera de l'en priver. Elle réagit avec violence lorsqu'elle est agressée, avec une net tendance à en venir aux mains. Elle n'a pas eu beaucoup d'occasions d'apprendre la diplomatie dirons-nous...

Ainsi pour résumer on pourrait dire que Shan Mei est une personne impulsive et directe, violente et sans gêne, qui refuse toute forme d'autorité ou de contrôle que l'on pourrait tenter d'exercer sur elle.

Physique

Et bien puisqu'il le faut, et à la demande insistante d'une certaine personne qui se reconnaîtra~, cette description commencera par... Une poitrine. La poitrine de Shan Mei. Une poitrine ronde, d'une forme élégante, ferme... Et car on a demandé cette précision, la demoiselle fait un joli bonnet C. Cela dit, il y a bien quelque chose en dehors de cette poitrine...
En effet, Shan Mei dispose d'un corps en entier ! Avec des bras et des jambes, sisiétou toi-même tu sais ! Et comme c'est une Faunus, elle a même un supplément paire de cornes sur la tête. Mais entrons dans le détail, voulez-vous ?
Shan Mei est une femme d'une taille modeste, atteignant le mètre soixante-dix... sur la pointe des pieds. Heureusement, elle gagne quelques centimètres avec ses cornes, bien qu'elles s'étirent plus à l'horizontal qu'à la verticale. Pour plus d'objectivité, nous mesurerons cela dit des pieds au sommet du crâne. En ce qui concerne sa silhouette... La Faunus est une femme musclée. Genre, vraiment. Elle est pas bodybuildeuse non plus hein, mais elle possède des muscles bien dessinés, et il est impossible de la prendre pour une femme "faible et fragile". De toute manière, c'est peint sur sa tronche qu'elle est pas commode...

et en effet, on ne peut pas dire qu'il inspire réellement confiance, ce visage. Deux grands yeux violets, soulignés de longs cils du même noir que sa longue chevelure, ses lèvres sont fines et marqués le plus souvent par un sourire qui ne met pas franchement à l'aise. Ce genre de sourire qui donnent la chair de poule. Sa peau pâle fait encore ressortir l'éclat de ses yeux et contraste fortement avec la coloration de sa masse capillaire.
La demoiselle a les cheveux très raides, mais il convient de s'attacher un petit temps sur la manière dont elle se coiffe : Son passé de Faunus lui ayant souvent posé problème, elle se sert de ses cheveux pour masquer ses cornes, les enroulant autour et les maintenant ainsi à l'aide de deux anneaux d'un violet un poil plus vif que celui de ses yeux, d'où sa coiffure si particulière. A part ça, elle porte la frange. Chouette, n'est-ce pas ?

Et histoire d'apporter la touche finale au personnage, il est temps de parler de sa manière de s'habiller. Elle apprécie les vêtements légers et pratiques. Des vêtements qui lui donnent toute liberté de mouvement dont elle a besoin lorsqu'il s'agit de se battre. Elle affectionne ainsi les petits hauts et les pantalons larges, avec une petite préférence pour les couleurs noires, blanches et violettes. Pour parachever le tableau, on peut noter qu'elle ne se sépare que rarement de ses renforts de chevilles/pieds, qui lui servent de grolles.


Histoire

Il était une fois une vallée, nichée au cœur des terres forestières de Mistral. au creux de celle-ci coulait une paisible rivière, tandis que dans ses hauteurs, de larges étendues boisées apportaient un peu de fraîcheur. Une communauté de Faunus avaient trouvé là un endroit où s'installer paisiblement, relativement loin des humains qui les persécutaient. Se rendre à Ménagerie ne les intéressaient pas, beaucoup parmi eux estimant qu'ils avaient droit à vivre sur les continents. Ils avaient établi là un petit coin de paradis, exploitant quelques champs aux alentours d'un village qu'ils avaient construit à la force de leurs mains. Parmi eux, seuls une poignée d'individus étaient carnivores. Les autres étaient plutôt des équidés ou des cervidés, auxquels les champs suffisaient bien, enrichis par la culture de quelques jardins plus individuels.

C'était notamment le cas des Huan. Père et Mère étaient tout deux des Faunus bovins, tel était donc leur fille. C'étaient d'anciens membres du Black Fang qui avaient décidé de rejoindre cette communauté lorsqu'ils en avaient entendus parler, la mère étant alors enceinte et souhaitant élever sa fille à l'abri des humains, sans pour autant renier ses idéaux. Huan père aurait sans doute préféré rester avec le Black Fang, mais par amour pour sa femme, il avait choisi de l'accompagner.

Shan Mei avait donc vu le jour dans ce petit village niché au cœur d'une vallée paradisiaque. Très tôt, elle avait commencé à aider sa mère à l'entretien du jardin, son père passant la plupart de son temps aux champs lors des beaux jours. Bon, elle en profitait aussi pour chiper des légumes de temps en temps hein... Mais l'un dans l'autre, la petite famille se plaisait en ces lieux, menaient une vie paisible...

Mais il parait que toutes les bonnes choses ont une fin. En l’occurrence, cette vie paisible ne devait pas durer, ni pour Shan Mei, ni pour ses parents.

En ce beau jour d'été, Shan Mei et ses parents étaient partis faire un pique-nique aux abords de la forêt surplombant leur vallée. Les champs c'était bien beau, mais il fallait aussi savoir entretenir les liens familiaux, et cela passait - entre autre - par ce genre de sorties. Ils avaient donc étendue une nappe sur le sol, avaient ouvert les boites remplies de salades et de légumes frais, de fruits de saison, et s'étaient installés pour manger à l'ombre d'un large pin.

C'est fou comme la malchance peut avoir une influence sur la vie des gens. En l’occurrence, celle-ci se présenta sous la forme d'un groupe d'humains qui avaient entendu parler de cette communauté de Faunus. Des mercenaires, des chasseurs de Faunus. Ils fondirent sur la petite famille comme la misère sur les pauvres, les prenant totalement au dépourvu. D'un coup, le petit coin de paradis devint un véritable cauchemar pour Shan Mei, qui ne put que s'enfuir sur l'ordre de ses parents, gagnée par une peur irraisonnée. Il en va ainsi lorsque l'on a huit ans. Deux hommes se lancèrent à sa poursuite alors qu'elle descendait vers le village en criant des appels à l'aide. Deux coups de feux retentirent. Elle n'était pas visée... En revanche, elle ne tarda pas à être rattrapée par les hommes et plaquée sur le sol.

Ce jour-là, tel fut le sort de tous ceux qui, comme elle, étaient trop jeunes pour se défendre. Les adultes furent tout bonnement abattus. L'enfant fut attachée avec les autres et emmenée, hagarde, assimilant difficilement ce que ses yeux lui rapportaient. Des bâtiments, construits avec passion sur plusieurs années, brûlés en l'espace de quelques heures. Des vies, qui avaient mis vingt, quarante, cinquante ans à se construire, à se développer, éteintes d'une simple pression que une gâchette. Des personnes qu'elle avait côtoyé toute sa petite existence, auxquels elle s'était attachée, de simples corps entassés sur les carcasses des maisons et laissés là à brûler avec tout ce qu'il restait de son ancienne vie.

Elle versa de nombreuses larmes ce jour-là.

La colonne d'enfants Faunus fut emmenée à travers les bois.Puis à travers d'autres plaines, d'autres chemins, d'autres forêts, plus tropicales... Shan Mei ne comptait plus les paysages ni les pas qu'il fallait pour les parcourir. Fatiguée en permanence, elle ne mangeait que peu, comme ses camarades, et elle dormait mal, hantée par les souvenirs de ce qu'il était advenu de son village, de ses parents... Elle les avaient revus. Ils étaient morts. Et on les jetaient au feu comme des ordures.

Elle découvrit aussi des villages humains, des villes, des technologies dont elle n'avait qu'entendu parler. A chacune de ces haltes, les chasseurs s'arrêtaient et rencontraient des gens, et à chaque fois ils laissaient un ou deux enfants derrière eux, aux mains de l'un ou l'autre humain. Elle ne savait pas ce qu'il advenait d'eux par la suite.
Et puis un jour, ce fut son tour.Un couple, bien loin des fortunés qui emportaient habituellement les enfants, avait décidé que si les nobles pouvaient avoir des esclaves, et bien eux aussi. Ils avaient économisées de longues années pour pouvoir se l'offrir. Ainsi, après plusieurs mois à parcourir tout le continent, elle échu finalement à Carmine et Asche. La première était bouchère-charcutière, et le second vendait le fruit du travail de sa femme sur le marché.

Ainsi débuta la nouvelle vie de Shan Mei. Méprisée, elle devait aider ses nouveaux maîtres dans leur travail. Transporter d'énormes morceaux de viande, elle qui était végétarienne, lui mettait le cœur au bord des lèvres. On ne lui confiait pas le hachoir cela dit, de peur qu'elle ne s'en serve pour s'échapper. Lorsque la viande était équarrie, on lui confiait cependant la tache de la conditionner, et la moindre rébellion, la moindre erreur, était punie de coups violents. On la nourrissait juste ce qu'il fallait, et on lui avait installé une "chambre" à la cave, sous la forme d'une paillasse et d'une chaîne pour l'empêcher de s'enfuir durant la nuit.
Comment dire... Ses conditions de vie étaient loin d'être idéales. Chaque jour qui passait la poussait à haïr un peu plus la race humaine, mais aussi les autres Faunus. Il arrivait souvent qu'un esclave d'une personne fortunée achète de la viande à Asche, et souvent ces Faunus regardaient l'enfant qu'elle était, crasseuse et misérable, avec une certaine condescendance. Alors elle passait sa colère en rouant sa paillasse de coups de poings le soir venu. Et parfois, la tristesse ou le désespoir supplantait cette fureur salvatrice, et elle broyait du noir de longs jours durant, ce qui lui valait souvent des coups supplémentaires puisqu'elle faisait moins bien son travail.

Cela dura de longues années, durant lesquelles Shan Mei passa d'une enfant rachitique et sous-nourrie à une adolescente toujours aussi maigre, mais dont le corps se développait. Transporter des masses de viande toute la journée aidait à acquérir une certaine constitution, d'autant que les bovins étaient rarement des animaux frêles par nature... Ce développement amenait cependant ses maîtres à se montrer de plus en plus sévères avec elle. Ils étaient déterminés à ne pas lui laisser d'occasion de s'enfuir, et pour cela ils avaient décidé que la maintenir dans la peur était la meilleur solution. Il arrivait souvent qu'on la prive de nourriture pour l'empêcher de prendre des forces, ou qu'on la frappe... Il arriva même plusieurs fois qu'on lui fêle un os, histoire d'être bien sûr de la dissuader de faire une "bêtise" sans pour autant perdre en rentabilité.

Et puis, à nouveau, la vie de la demoiselle changea. Pas par l'action de l'homme cette fois, mais par celle des Grimm. Car c'est bel et bien une attaque de Grimms qui fondit sur la petite ville. Elle avait alors quatorze ans.

Le soit était tombé, et elle était alors occupée à rentrer les marchandises exposées toute la journée par Asche. Son flanc était encore douloureux d'un coup de pied qu'il lui avait flanqué un peu plus tôt dans la journée, et son ventre creusé par la faim lui criait des protestation qu'elle tentait de faire taire tant bien que mal.
Les premiers cris paniqués retentirent depuis les entrées de la ville, se répercutant entre les murs des maisons. Bientôt les cris furent suivit des premiers fuyards, et des premiers hurlements des Grimms. Incertaine quand à la manière de réagir, elle regarda ses maîtres, pétrifiés par la peur. Puis ce fut le déclic, et la rue entière sombra dans la panique la plus totale. Les gens fuyaient, se marchaient dessus, se piétinaient, chacun pensant à sa survie avant tout.
Il en allait de même pour Carmine et Asche. Paniqués par l'attaque, ils prirent leurs jambes à leur coup, s’enfonçant dans la cohue des fuyards. Pour Shan Mei... Les choses étaient différentes.

Plus personne ne faisait attention à elle. Pourquoi aurait-elle eu peur des Grimms ? Ils lui donnaient enfin l'occasion de... De retrouver sa liberté. Elle était à la portée de sa main. Loin d'éprouver la terreur de tout un chacun, ce fut un étrange sentiment d'exaltation qui emplit sa poitrine, lui arrachant le plus large des sourire.

Dans leur fuite, les civiles se mettaient des bâtons dans les roues les uns les autres. Beaucoup périrent d'avoir été poussés par un confrère trop pressé, et Shan Mei... Elle s'amusait. Elle s'était retranché sous le porche de sa boutique, et regardait simplement passer les grimms qui ne la voyaient pas. Ainsi dissimulée dans l'ombre, en proie à une profonde exaltation, de satisfaction, elle regardait les créatures monstrueuse et étrangement belles se repaître de ceux qui n'avaient pas réussi à fuir. Elle espérait ardemment que Carmine et Asche fassent parti du lot.

Il fallut quelques heures pour que le calme retombe enfin sur la cité. Quelques survivants erraient, hagards, qui n'avaient pas réussi à s'enfuir mais avaient miraculeusement échappés au massacre. Les pavés étaient jonchés de restes humains plus ou moins reconnaissables. Et Shan Mei... Malgré les anneaux de métal encore serrés autour de ses chevilles, elle était libre.

A quatorze ans, elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait bien faire de cette liberté. Mais elle n'était plus obligée de travailler pour d'autres, elle ne se faisait plus frapper. Elle comprit rapidement qu'elle devait se cacher si elle voulait pouvoir vivre sa vie. Il fallait qu'elle dissimule sa nature de Faunus. Et il ne fallait pas qu'ainsi déguisée, un humain ne s'avise de la prendre en pitié pour sa jeunesse. Son plan était tout trouvé. Elle élabora sa coiffure de manière à enrouler ses longs cheveux noirs autour de ses cornes, les y maintenant à l'aide de quelques bouts de tissus ramassés ça et là. Cela pourrait passer pour une coiffure particulière. Et pour le reste...

Il fallait qu'elle trouve un endroit où vivre, avec un toit et de la nourriture. Elle pouvait encore cueillir pour cette dernière, mais les souvenirs du jardin de sa mère étaient lointains, et elle ne savait pas si elle pourrait reconnaître les plantes comestibles des toxiques. Et puis, si les Grimms ne lui faisaient pas peur, qu'elle leur était même extrêmement reconnaissante pour sa liberté, il y avait d'autres dangers dans la nature.

Laissant cette ville de malheur derrière elle, elle emprunta une route au hasard. Elle mènerait forcément à une autre ville, où personne ne la reconnaîtrait, où elle pourrait se faire passer pour une humaine. Il faudrait juste qu'elle dissimule les anneaux de fer à ses chevilles pour ne pas trahir son ancienne condition d'esclave.

Au bout de plusieurs jours de voyage, elle atteignit finalement une nouvelle ville, bien plus grande que celle qu'elle avait quitté. Si elle avait peur, elle se rassura en se disant qu'au moins, avec une telle foule, on ferait moins attention à elle. Ainsi elle jeta son dévolu sur cet endroit pour continuer à mener ce qui lui servait de vie.

Elle se fondit rapidement dans le paysage. Comme toutes les villes, celle-ci avait son lot de miséreux, de gamins des rues, de victime des Grimms qui n'avaient plus de familles, ni de maison. Quelque part, Shan Mei faisait parti de ceux-là, même si sa situation s'était améliorée plus qu'elle ne s'était dégradée. Elle volait avec les autres gosses, vivait avec eux, et il arrivait souvent que des bagarres éclate. Aussi commença-t-elle à réellement apprendre à se défendre, directement en situation. Le combat de rues ne s'apprend pas avec un maître, il s'assimile sur le tas, en développant sa réactivité et en étant capable de frapper là où ça fait mal pour faire cesser un combat le plus rapidement possible.

Ainsi, Shan Mei passa quelque chose comme deux ans dans cette ville à mener une vie de délinquante. Elle avait finalement renoncé à faire retirer les anneaux de fer à ses chevilles, leur trouvant un avantage insoupçonné : Dissimulés sous de larges pantalons, ils faisaient incontestablement plus mal qu'un simple coup de pied. Et indéniablement, elle était plus à l'aise lors de ses bagarres avec les coups de pieds qu'avec les coups de poings.

Mais elle grandissait. Et à présent, elle avait seize ans. Un âge où une jeune demoiselle commence à être bien en forme, si on peut dire. Et il faut souligner que cette vie à la dure avait contribué à lui arçonner un corps, certes maigre, mais pas désagréable à l’œil. Elle faisait une cible toute désignée pour une bande de sales types qui avaient envie de passer un peu de bon temps...

Ce jour-là, il pleuvait. Elle s'était aventurée sur le marché et avait chipé quelques légumes sur une étale, pendant que le marchand avait le dos tourné. Puis elle avait paisiblement continué son chemin. L'expérience lui avait appris que chercher à se faire particulièrement discret attirait plus l'attention qu'autre chose. Au bout d'un certain temps, elle avait décidé de quitter le marché pour rejoindre le bâtiment abandonné où elle avait élu domicile. Alors qu'elle s'engageait dans une rue plus en périphérie, déserte, elle fut abordée par le premier de la bande qui avait décidé qu'elle faisait une cible facile.

Et puis, ils furent deux, puis trois, quatre... Elle repoussa leurs avances, mais ils l'encerclaient alors, et elle dut en venir aux mains pour se défendre. Elle réussit à en mettre deux au tapis avant que leur rixe n'attire l'attention, et alors que les deux rescapés, se rendant compte qu'ils avaient perdu toute discrétion et ne pourraient pas s'amuser, décampaient, la milice locale arriva enfin sur les lieux et immobilisa le dernier contrevenant qu'ils avaient sous la main...

Tout s’enchaîna très rapidement. Il s'avéra que les deux ados qu'elle avait dérouillés étaient issus de la petite bourgeoisie locale. Leurs parents tenaient à obtenir justice pour leurs enfants, soi-disant molestés par une racaille sans raison apparente. Sa coiffure particulière ne résista pas à un examen poussé, et de même on découvrit les fers à ses chevilles... Le diagnostique fut bien vite posé : Elle était une esclave en fuite. Elle fut retenue pendant plusieurs semaines, le temps pour la milice de rechercher - et bien entendu de ne pas trouver - ses maîtres. En l'absence de personne à qui la remettre, ils avaient décidé de la jeter en prison.

C'est ainsi qu'à seize ans Shan Mei rejoignit les rangs des bagnards.

Les avantages ? Elle était nourrie et elle avait un toit. Les inconvénients ? Tout le reste en faite... Elle n'avait pas le droit de dissimuler ses cornes, elle était à nouveau privée de liberté, et pour ne rien arranger... Et bien, c'est une chose de fréquenter les gosses des rues et es racailles. C'en est une autre de vivre au quotidien avec de véritables criminels.

La Faunus n'aime pas se souvenir de ses années de prison. Les heures de travaux forcés, les relations plus que conflictuelles avec les autres prisonniers... Il arrivait souvent qu'elle en vienne aux mains, et les gardiens n'étaient pas les plus promptes à intervenir. Et quand ils le faisaient, c'était bien souvent à coup de matraques. Lorsqu'elle ne travaillait pas, Shan Mei passait son temps à cogner des sacs de sable, déterminée à ne pas se laisser marcher sur les pieds par les autres détenus. Il lui arriva beaucoup de choses lors de ce séjour. Aucune qu'elle n'ait envie de raconter. Et pour le coup, il n'y avait aucune différence à faire entre les Humains et les Faunus : Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre.
Avec de tels exemples, elle en vint rapidement à penser que les races humaines et Faunus n'étaient qu'une épidémie qui rongeait le monde à grande échelle. Partout où elle était allée, il n'y avait qu'abus, violences, personnes puissantes pour profiter de personnes moins puissantes, tout en se cachant derrière des règles sociales explicites et implicites pour justifier leur comportement détestable. Au moins, les Grimms ne se cherchaient pas d'excuses. Ils existaient pour tuer. Et ils étaient les seuls qui lui aient apporté de l'espoir...
Peu à peu, ces pensées s'encrèrent dans l'esprit de la jeune femme qu'elle devenait, et elle en vint à éprouver une réelle admiration pour ces créatures magnifiques qui mettaient un terme à ce que le monde avait créé de pire. Cette admiration se mua en vénération, et elle passa beaucoup d'heures de veilles à espérer une nouvelle attaque, qui lui permettrait enfin de sortir de ce trou à rats.

Et puis finalement, au bout de cinq ans, elle fut libérée.
Après tout, elle n'avait fait que cogner une poignée d'ados, ses anciens maîtres étaient introuvables...

Cela fait maintenant deux ans. Deux ans pendant lesquels elle ne s'est pas sédentarisé. Elle préférait voyager, cela lui évitait bien des mauvaises surprises, ne serai-ce que le risque d'être reconnue comme Faunus. Parfois, elle restait plusieurs semaines dans une ville. Elle s'arrangea même pour se faire forger son arme, inspirée par les années qu'elle avait passées dans les rues, une protection métallique extrêmement solide qui renforçait la puissance de ses coups de pieds. Car si elle a retenue une leçon, c'est qu'il ne faut pas rester sans défense, jamais.

Un peu de vous

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Commentaire : Non, le forum m'a l'air très bien en l'état, et j'aime bien le codage ^^
Un peu plus de vous : Je vais faire mon Mea Culpa dans cette section : J'ai été sur le forum autrefois, il y a longtemps, mais je dois avouer que... Je vous avais genre totalement oubliés, tellement que mon compte a été supprimé pour inactivité. Je m'excuse de cette absence que je n'avais pas du tout signalée.
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MessageSujet: Re: Shan Mei Huan |100%| Shan Mei Huan |100%| EmptyMer 30 Mai - 20:32
Et voila, double poste pour signaler que j'ai finit ma fiche !
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Kaitlynn Lavender
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MessageSujet: Re: Shan Mei Huan |100%| Shan Mei Huan |100%| EmptyMer 30 Mai - 21:14
Pouet pouet ! C'est moi qui vais m'occuper de ta fiche aujourd'hui !

Après lecture de ta fiche, je n'ai rien trouvé de gênant à faire modifier. Tout est suffisamment précis et détaillé. Quant à la personne qui t'a fait écrire ce genre de chose dans la catégorie physique... Si je la trouve, je la ban ! *s'en va en sifflotant*

Hahem... Bref ! Quoi qu'il en soit, je te laisse me donner ta répartition des points en réponse à ce sujet et je pourrai te valider convenablement o/
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MessageSujet: Re: Shan Mei Huan |100%| Shan Mei Huan |100%| EmptyMer 30 Mai - 21:40
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MessageSujet: Re: Shan Mei Huan |100%| Shan Mei Huan |100%| EmptyMer 30 Mai - 21:45
Et voilou ! Je te laisse c/c le code ci-dessous dans ta signa o/
Code:

[center][b]Aura :[/b] 3 ; [b]Semblance :[/b] 1 ; [b]Technique :[/b] 2 ; [b]Agilité :[/b] 3 ; [b]Force :[/b] 2 ; [b]Endurance :[/b] 1[/center]
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Shan Mei Huan |100%|
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