Charybde • Paire de gant en carbone orné de module triangulaire au niveau des phalanges proximales. Les gants présentent de discret canaux où circulent de la hard-light dust débouchant au niveau des modules. Chaque module est en fait un drone avec une capacité de projections de hard light dust, dont le rôle  primaire est de projeter des formes simples comme des triangles ou des surfaces. Se faisant, les modules permettent de générer des lames courte donnant un aspect de griffe à l’arme une fois activée ou alors  de générer un bouclier pour protéger Scylla des attaques.  Plus les projections sont grandes ou maintenues dans le temps, plus la quantité de dust investit est importante et donc plus les canaux doivent injecter de la dust dans les modules pour compenser la consommation. De ce fait, les gants se mettent à briller d'une belle lumière bleu, ce qui veut dire que dans un cadre d'infiltration, il est plus recommandé de faire des petites projection pour ne pas alerter l'entièreté d'une base. De plus, chaque module peut se décrocher et agir comme un drone doué de caméra infrarouge capable d’être contrôlé à distance par Scylla via sa semblance. Néanmoins, les modules, pour effectuer leur tâche, consomment une grande quantité de dust et ne peuvent en mode mobile, projeter plus qu'une seule forme avant de devoir revenir  à l'utilisateur pour se recharger d’une dose de dust.

Brain resonator • Long Manteau noir parcourue par des cables de répartion de Dust. La capuche est capable de déployer sur le visage dez son utilisateur un film écran l'isolant de l'extérieur auditivement et visuellement. Le brain resonator une fois déployé agit comme un caisson d'isolation sensoriel permettant à l'utilisateur de rentrée dans un état de concentration avancée. Cette invention issue de technologie d'Atlas a pour objectif de booster les semblances de types télépathies et de maintenir plus longtemps leur effet et sur de plus grand distance. Scylla en détourne son utilisation pour boost ses pouvoirs technomantique. En utilisant les caméras présentent sur ses drônes et sur la capuche et une utilisant sa semblance, Scylla peut percevoir son environnement de façon détaillé. Ainsi, au détriment de son audition, Scylla peut contrôler de façon bien plus précise ses drônes en terme de vitesse et de trajectoires mais également augmente la portée de semblance. De plus le film écran fermant le brain resonator est également un écran qui permet à Scylla de projeter des images.

Lanius Shrike • La partie inférieur du Brain resonator est associé au Shrike, un long pieu mécanique articulée. Dérivé de la technologie de prothèse de combat d'Atlas, le Shrike agit t'elle une queue rétractable et sert à la fois de support au déplacement et à la stabilité de Scylla, lui prodiguant un agilité surprenante mais agissant également comme une arme offensive. Le shrike peut-être assimiler à une hallebarde aussi bien capable d'asséner de large coup semblable à une claymore ou des coups d'estoc rapide . Le shrike a une portée effective de 5 mètres et capable d'une gamme assez large de mouvement faisant d'elle une arme polyvalente. Le Shrike contrairement aux autres équipements de sa gamme n'est pas une prothèse mais est attaché directement au brain resonator. Le contrôle des mouvements de l'arme est assurée par l'utilisation de la semblance de Scylla.

Siren • La semblance de Scylla agit comme un parasite électronique lui permettant de prendre contrôle et échanger des information avec n’importe quel équipement électronique ou électrique. Scylla peut convertir son aura pour produire des ondes radio lui permettant d'interagir avec tout équipement connecté ou disposant d’un périphérique. Le signal se propage comme un virus c’est-à-dire que l’ensemble des appareils connectés au réseau de l’équipement piraté se retrouvent également infectés et sous le contrôle de Scylla. Un élément non connecté au réseau peut également être infecté si  l’ojet rentre en contact direct avec l’aura de Scylla.

Avant d’être une personne, Scylla fut une idée. Une idée germée au sein des esprits les plus fertiles des terres stériles d’Atlas. Les têtes pensantes du royaume gelé avait fait un simple constat. Les machines aussi perfectionnées soient t-elle ne faisait que pâle figure devant la capacité de frappe et la flexibilité d’une équipe de huntsmen. Il fallait plus de huntsmen de talents. Or, avoir des huntsmen n’est pas aussi simple que de trouver des ouvriers de chantier, il s’agit d’un travail demandant des qualités rares et trop peu maîtrisées par le peuple de Remnant. La solution était donc de produire plus de huntsmen. Une production sur mesure et à la demande de soldats doués d’aura, des clones désignés et optimisés pour la guerre. La logique froide et rationnelle D’atlas porté à son extrême écoulement logique : une industrialisation et sérialisation de la mort. Toujours autant de sang coulerait  sur les champs de bataille mais un sang manufacturé à toujours moins de valeur que le sang des patriotes.  Une brillante chercheur en génomique allait bientôt donner la clef pour ouvrir la boîte de pandore. La professeure Enki avait mis au point une méthode efficace et rationnelle de modification et de construction de génome animal. Initialement mis en place pour modifier le bétail d’élevage pour le rendre plus résistant au froid hivernal, l’équipe fut rapidement approchée par les hautes sphères du pouvoir pour mettre en place leurs desseins. Le plan était de simplifier et de standardiser le génome humain afin de l’ouvrir à des modifications poussées. Les génomes constitués étaient tous de femmes, un moyen facile de couper les coûts de recherche et développement, en travaillant sur un chromosome de moins. 7 génomes différents furent constitués et placés dans 70 cellules-œuf de Faunus avant d’être implantés dans des mères porteuses. Il s’agissait de travailleuses Faunus pauvres auxquelles on avait fait miroiter la richesse. Aucune d’entre elles n'eurent le temps d’entrevoir le reflet de l’or qu’il leur était promis avant de passer l’arme à gauche. Elles moururent toutes les unes après les autres de complications. Les embryons étaient si modifiés qu’ils considéraient leur propre mère comme un parasite et essayaient de l’éliminer, ce qui entraînait leur propre perte, cela va s’en dire. Une seule d’entre elles vit assez longtemps pour voir son enfant naître mais mourru peu après. La procédure fut jugée inefficace et  l’idée des mères porteuse fut abandonnée au profit de cuves et le projet continua sur sa lancée. Le projet était certes semé d’embuche mais restait prometteur si bien que la Schnee dust Company entra également dans la course. Mais ce n’est pas l’histoire dont nous allons parler, mais celle de l’enfant qui sera révélé tout aussi semée d'embûches que le projet qu’il l’avait vu naître.

Il s’agissait d’une petite fille aux cheveux ivoire et aux yeux d'améthyste, une particularité que la professeur Enki avait demandé en personne. Elle avait fait passer cette dernière comme un test rapide pour vérifier l’état des mutations sur l’enfant dès la naissance mais en réalité c’était ses goûts personnels qui parlait. Elle avait nommé l'enfant Scylla, en l’honneur de la première vache génétiquement modifiée Atlasienne. En dehors de ces points il s'agissait d’une enfant toute à fait normale dans son développement, Aventureuse et casse-coût, elle fit preuve très jeune de stratagème pour échapper à la surveillance des équipes de recherches au grand dames de ces gardiens. Les tentatives s'achevaient toujours par un échec mais cela ne l’empêchait pas de recommencer. D’une certaine façon, elle cherchait l’attention de ses parents, notamment de la chef du projet en qui elle voyait comme une figure maternelle. Cependant cette amour n’était pas réciproque et elle ne recevait en retour que la froideur d’un traitement militaire. Avant d’être une enfant, elle était un prototype d’arme qu’il fallait étudier sous toutes ses coutures allant de son comportement jusqu’à la structure de sa dentition en passant par  analyses de tous tissus inimaginables. Les chercheurs semblaient être satisfaits de leur création, l’enfant  était doué d’une aura et remplissait l’ensemble des critères du cahier des charges, peut-être à l’exception du comportement. Tout semblait suivre le plan, jusqu'à ce que la fillette de 6 ans s’effondre subitement et tombe dans un profond coma. L'événement défiait toutes les attentes dans la mesure où le cerveau de la fillette était encore pleinement actif. La situation qu’on pensait figer pour de bon ce mis de nouveau à bouger lorsque, deux mois plus tard, la base de recherche connue l’un de ses incidents techniques les plus importants, un black out complet des systèmes électroniques de la base.  Aucun personnel ne pouvait ouvrir ou fermer une porte sans risque de se faire abattre ou coincé entre deux portes coupe-feu. Pendant plus d’une heure la base fut plongé dans le noir le plus complet. La frénésie des systèmes de défense ne fut calmée que quelques heures plus tard et après un redémarrage d’urgence du réseau électrique. Ce qui semblait être la fin de leur calvaire n’était en fait que le début, leur sujet de test s’était volatilisé. La petite comateuse s’était réveillée et avait déguerpi pendant la cohue et par un miracle avait réussie à attendre l’extérieur. Elle avait abouti dans ce qui semblait être une ville au sein d’un cratère.  L’air était froid et le sol couvert d’une mousse blanche étrange. Les gens étaient habillés de tenue plus étrange les unes que les autres. Elle avait déjà vu ce monde alien depuis les fenêtres de l’institut mais jamais elle n’aurait jamais rêvé pouvoir le toucher et le sentir en personne. Elle se promena plusieurs heures dans les ruelles de Mantle,errant sans but dans cet environnement étrange. Elle fut rapidement repéré par un homme en uniforme qui la prit pour une orpheline des bidonvilles du cratère. Pas acquis de conscience, le policier l’amena à l’orphelinat qu’il connaissait en périphérie de la ville. Un taudis n’existant que par la bonne volonté arbitraire des habitantes de la ville haute. La vie pouvait y être rude mais  à ses yeux il s’agissait d’un bien meilleur sort que de risquer sa vie dans les mines de Dust pour quérir une maigre pitance. Scylla resta plus de deux mois à l'orphelinat, guettant fixement la porte d’entrée. Scylla s’attendait à ce que, à chaque fois, les équipes du labo viennent trouver sa cachette et la ramènent au laboratoire. Mais plus les jours passaient et moins elle se faisait d’illusion sur sa situation, ses parents avaient déjà dû arrêter de chercher et passer à autre chose. Un matin, un homme grand comme un ours fièrement habillé passa l’orphelinat. Des couples riches passaient de temps en temps à l’orphelinat afin de récupérer un mormot des bas-fond pour montrer leur supériorité morale au reste de la bonne société de la cité flottante. Néanmoins, il était rare de voir une personne seule et encore plus rare d'en voir un aussi énorme. L’homme passa péniblement l’étroit pas de la porte et scruta du regard l’ensemble des enfants.

-La connaissant elle voudra une fille marmonna-t-il avant de s’adresser à l’ensemble des orphelin. “ravie de vous rencontrez les enfants moi c’est Orel je vous ai ramené du fondant au chocolat que j’ai fait moi même, servez-vous c'est pour vous”
Il scrutait les enfants des yeux les jugeant un par un suivant leur comportement vis-à-vis du délice sucré qu'il leur avait apporté.Son regard s’arrêta sur Scylla qui lisait son livre dans son coin. Il s’accroupie au près d’elle
-Alors petite, tu vas pas chercher de gâteau ?
-On m’a appris à ne pas parler au étranger. répondit sèchement la petite fille.
-Tu viens de le faire... répondit le grand bonhomme d'un ton moqueur
-Si j’ai pas été assez clair bien laissez-moi tranquille, j’attend que Maman vienne me chercher
-Et tu l’attend depuis combien de temps ?
La petite fille se mit à pleurer
-Non pleure pas s’il te plaît. Bah bravo Orel t’es le dernier des abrutis toi et ta grande bouche. Bon tu sais quoi changeons de sujets Hein ?! Tu lis quoi ? LEs aventures de Peter Port, ouah bah dis donc t’es vraiment intelligente dis donc. Tu vas me dire que du haut t’es trois pommes tu es capable de lire son style sacrément complexe et raffiné pour pas dire pompeux. Mais c'est impressionant dis moi ! Bon, Si tu veux tout savoir, je connais bien Peter.
-Vous connaissez le peter Port, l’aventurier !
-Oui j’en suis un techniquement parlant et si tu veux tout savoir J’ai déjà même travailler avec lui une ou deux fois. Il était évident que le polticien avait réussi à attraper l'attention de son jeune publique avec cette anecdote.
Alors on a une âme d’aventurière ? Le grand homme scruta de la tête au pied la petit fille “Une fan d’aventure Plutôt pas trop bête et  plutôt mignonne... ouais ça pourrait marcher
-Qui est-ce que tu traites d’idiote ! rétorqua d’une voix aiguë la fillette tout en assénant un magistral coup de pied dans le genou du géant
-Et elle frappe drôlement fort pour une gamine. Le politicien changea d'expression et employa un ton grave. Il la regarda quelque secondes dans le blanc des yeux et s’adressa d’un ton calme et froid à Scylla.
-Je vais être franc avec toi petite si ta mère n’est pas venu te chercher c’est qu’elle ne viendra pas...
Le corps frêle de la petite fille tremblait comme voulant s’effondrer sous son propre poids
-Je déteste voir les gens pleurer surtout en ce moment, du coup toi et moi on part à l’aventure! Ca remonte le morale de tout le monde une bonne aventure !
-hein ?
-Je te l’ai dit je suis aventurier et toi tu es ma nouvelle partenaire. Ma partenaire à moi ne peut plus partir à l’aventure et je suis sur qu'elle voudrait passer le flambeau à quelqu’un comme toi. Bon c'est décidé tu viens avec moi. Le politicien attrapa la petite fille et la bloqua sous son bras
-Reposez moi s’il vous plaît
-C’est quoi ton nom ?
-Scylla et reposez moi s’il vous plaît
-Ouais pas terrible mais on fera avec… Moi c'est Orel mais tu peux m’appeler père, Félicitation ! Bon Scylla On va voir mon ex partenaire en crime et accessoirement ta nouvelle mère et puis je vais te montrer les merveilles de la montagne Atlasienne.
-C’est pas emplie de Grimm ?
-Si si, mais c'est pour ça que je suis là. Je prend cette gosse avec moi indiqua Orel à la tenante de l’orphelinat
-Hey, vous avez pas les droits de faire ça, Vous avez des procédure à suivre et on rentre pas ici comme dans un moulin
-J’ai retrouvé ma fille, elle s’était perdu hier
-Vous rigolez j'espère. on vous a tous entendu discuter, vous savez ? Déjà, elle est là depuis 3 mois et ne me faites pas croire que c’est votre fille vous connaissiez même pas son nom y’a 5 min
“Avez vous des preuves de ce que vous avancez ?”
“Pardon ?!”. Orel glissa une généreuse liasse de billets à la tenante qui se calma d'un coup.
-C’est bien ce qu’il me semblait! Merci de votre travail exceptionnel. Aller Scylla on y va, le monde nous attend.
J’ai le droit de dire non ?
non je crois pas !


Scylla en rejoignant la famille Tsian, elle rencontre les joies et les pertes, un  vie qu’elle n’aurait jamais pu avoir en restant enfermée à l'institut. Cependant, une trace d’ombre tapissait son esprit. Scylla ne se sentait pas à sa place, comme rejeté par le monde extérieur. Elle enchaîna maladies sur maladie au cours de son enfance. Son état était si mauvais qu’elle était forcée de rester chez elle et le peu de temps qu’elle pouvait passer avec des enfants de son âge, elle était incapable d’établir un contact. Leur comportement la prenait au dépourvu, elle avait toujours vécu dans un monde d’adulte si bien qu’une fois enfant elle était totalement dépaysée. C’est à cette période qu’le prit conscience de sa semblance, celle qui s’était éveillée quelque année plus tôt à l’avait permis de fuir. Elle avait une compréhension instinctive des machines et pouvait les contrôler à distance. Elle compensait ses défaillance sociale en étudiant les gens à distance via les caméras de surveillance en lisant leur message et en découvrant leur centre d'intérêt. Elle rendait ainsi prévisible les discussions avec les gens. En les comprenant, Scylla pouvait les rendre prévisible et réduire son écart avec le monde extérieur. Mais ce qui devait être une aide creusa davantage le fossé entre elle et son entourage. Scylla négociait avec ses insécurités par un besoin pathologique de contrôle. Il était fou de voir ce qui était inscrit entre les lignes de codes. Scylla voyait la face sombre des gens qu’il ne montrait jamais en dehors de leur entourage et l’hypocrisie qu’elle pouvait y voir la dégoûtait profondément. Elle était donc toujours sur ces gardes et incapables de faire confiance à qui que ce soit. Elle évoluait au gré des gens, et de leur envie, échangeant d'avatar d’une personne à l’autre Ses camarades, ses professeurs, les gens qu'elle croisait dans la rue, elle pouvait observer à chaque instant leur vie privée et leur pensée déposer sur quelque ligne de codes. Elle développa ses talents d’actrice pour afficher une mine radieuse à tout instant afin de cacher son profond dégoût pour ses interlocuteurs. La seule personne à laquelle elle donnait toute sa confiance était sa mère Grace, bien qu’alité par la maladie, Scylla voyait en cette femme une force qu’elle n’aurait sans doute jamais. Les deux femmes partageaient une passion commune pour l’aventure, les films de kung-fu et la cuisine. Un lien extrêmement fort s’était bâti entre sa mère. Elle appréciait son père mais son excentrisme et son besoin de paraître comme un personnage plus grand que nature empêchait Scylla d’établir un lien aussi fort avec son père que sa mère. Elle l’aimait comme un père certes mais sa personnalité était à l’antithèse de la sienne. Elle était une organisatrice introvertie ,lui une tête brûlée extravertie, le dialogue était donc parfois difficile et jonché d'incompréhension.

Au cours de sa Seizième année en ce bas monde, Scylla sentait un précipice se former entre les gens et elle. Elle se doutait que quelque chose clochait avec elle. Une question lui trottait en permanence au fond de son esprit. Elle avalait les livres de philosophies, de science et de littérature par dizaine et aucun d'entre eux ne semblait pouvoir répondre à sa question. D’où venait-elle et qu’elle était son but dans la vie ? Après tout, elle ne savait pas grand-chose de l'institut où elle vivait et de ce qu’on lui faisait. Son père lui disait que dans la vie il faut faire en sorte de ne jamais rien regretter jusqu’au bout et que ça passait par trouver une cause, un but , une passion. Une fois trouvée, toutes les épreuves et douleurs rencontrées sur la route ne seraient que des souvenirs, la cause elle subsisterait et le passionné à travers elle. Ainsi, Scylla se disait que si elle avait un but ,elle pourrait peut-être combler ce manque qui lui pesait depuis des années. La jeune fille de 13 ans s’attela à retracer son parcours et découvrir son origine. Sa soif de curiosité l'amena jusqu'à pirater les terminaux de Schnee Dust company lors des réunions de son père pour en explorer les bases de données. Ce qu’elle y découvrit ne rassura pas ses craintes, elle était le produit d’un projet eugéniste visant à créer des soldats. Elle n’avait jamais été pensée pour être une personne mais une arme, une chimère perdue entre la machine et l’homme, une aberration de la nature. Bien après qu’elle eut disparu, les recherches ne furent pas arrêtées et bien au contraire, le projet recevait d'avantages financées par les têtes pensantes d’Atlas. Les chercheurs qui l’avaient élevé étaient déjà passés toute l'heure attention à un nouveau sujet de test. Elle n’était pas humaine, elle n’était qu’une création, un objet. Un objet n’est pas doué de conscience  et incapable d’assouvir les besoins de ses créateurs donc ils l’avait remplacé. Dans un monde de chaos où chacun est un miracle du hasard et du destin. Elle, seule, était remplaçable.  Une aberration que le monde essayait activement de corriger, d'effacer. Ce qu’elle fit, elle s’exila et refusait de mettre les pieds dehors, elle se referma complètement sur elle-même, ne discutant plus que rarement avec ses parents. Après des mois d’isolation dans sa chambre, son père vint à la porte de sa chambre et s’y adossa. Il annonça d’une voix tremblotante Maman est morte, je l’ai trouvé ce matin. Tu aimais énormément Maman et c'était réciproque. Je sais que le dialogue n'a pas toujours été facile avec moi et que parfois je suis maladroit ou que je ne trouve pas les mots mais ce dont je suis certain c'est que ma Grace aurait voulu que tu poursuives son rêve. Son travail de huntress c'était toute sa vie, elle aimait explorer et rencontrer des gens . C’était une vrai idéaliste “On peut changer le monde en bottant quelques cul moi je te le dit” qu’elle disait. T'imagine une étudiante qui t’arrive même pas l’épaule qui te dit ça et puis qui te casse le bras. Une vraie héroïne de roman, c’est ce qui m’a fait craquer pour elle. Je suis certain que c’est ce qu’elle aurait voulu pour toi, que tu devienne comme elle l'héroïne de quelqu’un. Réfléchis en seul et viens me voir quand tu voudras sortir.

Scylla blotti dans ses draps regardait fixement le mur de sa chambre. Passivement ,en attendant que la mort la prenne à son tour. Les paroles de son père se répétaient inlassablement dans sa tête. Elle avait été encore abandonnée par une personne chère. Le monde continuait à la rejeter et l'exilée toujours plus loin.


“On peut changer le monde en bottant quelques cul". Si seulement c'était si simple. Si seulement.... Peu à peu les larmes s'assèchent et la tristesse se transforma en colère et puis en Rébellion. Si ce monde pourri continuait à la rejeter elle allait le changer. Un monde cruel qui faisait souffrir les gens bien ne méritait pas d’exister. Remnant n’était chaos et hasard cruel, elle allait  à l'image des chercheurs qui avaient réussi à la créé de toute pièce, à dresser ce hasard pour le  recréer. C’était sa croisade. Par sa propre volonté, elle changerait les piliers de ce monde et en bâtirait un nouveau où régnait l’ordre et où les gens ne sont plus condamnés à souffrir.

Scylla se leva et alla directement à la rencontre de son père. Il pleurait à chaudes larmes dans la cuisine du manoir. Il s'essuya les larmes quand il aperçut sa fille sortie de sa chambre
-Déjà dehors, t’as pas idée comment tu me fais plaisir, viens dans mes bras !
-Papa ! Je peux t’en coller une ?
-Hein ? Scylla décrocha un crochet du droit monumental à son père qui en perdit l’équilibre.
-C’est ce qu'aurait fait maman. Bon on va au dojo et tu vas m'apprendre le style de combat de maman. J'ai déjà du retard pour rentrer à Beacon et je suis en manque absolue d’entraînement.

Après 3 ans d’effort acharné, Scylla avait enfin atteint la ligne de départ. Beacon, elle avait réussi à participer à l’examen d’entrée à beacon sans avoir à passer par une école martiale à l'âge de 19 ans grâce à l'influence de son père et quelque modification dans la base de donnée de l’école. Elle avait eu la chance de paraître un plus jeune que son âge et que son dossier d'identification soit si peu protéger. Malgré, son inexpérience par rapport à ses concurrents, Scylla avait réussi haut la main l’examen, et la voila enfin élève comme sa mère. Sur le portail de l’académie, son père pleurait comme une madeleine.
-Ma puce reste à la maison, t’es bien tu sais avec moi, t’as pas besoin d’aller au dortoir
-Nan je veux passer par les mêmes épreuves que Maman. t’inquiète pas je t’ai écrit quelque discours à l'avance tu devrais t’en sortir pour les deux prochains moins en terme de meeting. Bon il est temps que j’y aille il est l’heure, Papa merci pour tout je prend enfin le départ que j’aurai du prendre il y a des années. Je passerai ce week-end à la maison si tu veux et ne va pas draguer une prof qui a pas la moitié de ton âge quand j’ai le dos tourné, tu sais que ça finit mal quand tu touches à la bouteille.

Sans se retourner, affichant un visage déterminé, Scylla annonça “J’y vais maman, le monde m'attend et je vais pas le décevoir”.Cela faisait déjà plus de 3 ans que Scylla était à Beacon, elle s'était habitué à ce nouvelle environnement. elle vivait au gré des examens, des cours et se faisait passer relativement inaperçu évitant au maximum les élèves problématique. Elle savait que son entrée tardive  à Beacon avait été fait d'un accord sous la table entre le directeur et son paternel. Elle ne pouvait donc pas se permettre de la gâcher. Elle s'était habitué à la vie sur le campus. Les paroles des professeurs l'avait profondément touché et lui rappelait ses rêves d'enfant. Si bien que sa colère s'était transformé avec le temps en une force créatrice. Elle souhaitait activement participé à rendre le monde meilleur. Elle pensait avoir comprise ce que sa mère aurait voulu qu'elle fasse. La seule entorse au règlement que Scylla se permettait était de monter à l'une des tours de l'école pour observer les nouveaux venus de chaque année. Les vielles habitudes ont la peau dure. Elle ne fut pas déçu de l'arrivée des nouveaux élèves. Elle aperçut un jeune homme aux cheveux blanc et aux yeux d'améthyste. Il lui ressemblait comme deux goutte d'eau. Son clône, celui qui avait pris sa place.  Un simple regard dans sa direction fit resurgir tel un volcan la promesse qu'elle s'était faite.
-J'étais bête, on ne corrige rien avec l'apathie et des beaux discours. Si cette chose est là, je peux plus me laisser aller. J'ai choisi la paresse trop longtemps car ça m'arrangeais au fond. J'ai compris le message si je veux que le monde change et que cette chose disparaisse, le labeur m'attend.