Purgatory • Fusil de précision adapté d’une Winchester, le calibre, le canon et la chambre ont été modifiés pour pouvoir utiliser des munitions bien plus puissantes, rapides et surtout adaptées à toutes les formes Dust. Mélanges et autres bêtises pouvant servir de munition comprises. Pour pallier à ma lenteur sur le terrain, je me suis dit qu’un grappin serait bien, mais pas suffisant. Puis j’ai eu une idée. Pourquoi ne pas en faire une arme. J’ai donc mis un mécanisme pour que la crosse se sépare déployant une lame légèrement courbée, ressemblant à une faux mais plus courte. La crosse séparée est reliée à une chaine au canon principal. Si la crosse est encore dans l’arme de base, je peux l’éjecter avec plus de puissance pour m’en servir de grappin ou autre. Croyez-moi, vaut mieux pas se le prendre dans la tronche, ça laisse des traces.

Ensuite, pour pouvoir garder une arme au corps-à-corps, sous le canon peut être déployé une lame. Et le canon lui-même peut se séparer pour s’étendre devenant une sorte de fouet qui peut être rétracté sur commande. Mais il reste un problème, je perds le canon et la chambre de munitions, donc en utilisant le fouet, je n’ai qu’une balle dans le chargeur et adieu la précision. Donc, je suis obligé de recharger une balle manuellement, ou rétracter le canon-lame-fouet pour recharger grâce aux munitions dans le chargeur. L’arme a maximum 7 balles plus une chargée dans la chambre.

Bloodlust • Cette semblance est très simple, mon sang est un agent hallucinogène extrêmement puissant dont j’en suis immunisé. Si quelqu’un ingère ou respire le sang d’une manière ou d’une autre, la personne sera victime à de nombreuse hallucination. Plus la dose est forte, plus la personne aura naturellement peur et verra des choses inexistante. Selon mes tests, la personne ne doit pas affronté ses peurs les plus profondes mais sera toujours dans un état de peur.

Après avoir questionné plusieurs sujet de test, je semble paraitre déforme avec ou sans mon masque comme si je n’étais qu’un monstre, un homme avec le visage d’un monstre, pire qu’un Grimm selon certain sujet. Peut-être c’est lié au fait que c’est mon sang est le responsable de leur état. Si la dose est plus forte, n’importe quoi semble pouvoir l’effrayer et une hallucination particulière et commune à toutes les victimes semble apparaitre. Une sorte de monstre loup géant à six yeux, ayant une mâchoire immense soufflant doucement des vapeurs. Touchant toujours le plafond de la pièce. Son ombre recouvre tous les coins de la pièce dont il se trouve.

Comprenant que je ne pouvais pas constamment faire boire mon sang à mes victimes j’ai essayé de brumiser du sang dans l’air avec de l’eau et quelque composant chimique, et le résultat était optimal. Aucun changement par rapport à la formule directement liquide. J’ai donc inventé le Bloodsucker, un masque absorbant directement mon sang avant de le stocké  dans un compartiment pour le mélangé avec de l’eau et des produits chimique. Après un léger moment, le gaz est stocké dans les deux compartiments sur le masque et peut être relâché sur commande en un nuage rouge de vapeur.

À travers Remnant, de nombreuses légendes circulent.  Des contes de fées aux religions, en passant par les récits héroïques, mais aussi des ragots, mensonges, et idioties que les gens racontent pour effrayer les enfants. Ici, je ne vais pas vous parler d’un mensonge, d’un dieu stupide ou d’un faux conte de fées. Non, je vais vous parler d’une légende. Une légende circulant dans les bas-fonds de ce monde, un être presque mythique par son histoire. À la fois humain, à la fois bête, il n’était pas un Faunus, mais un loup sous la peau d’un homme. Peu de gens savent qui il était, car il avait réussi l’impossible, effacer son existence de ce monde. Cette bête avait non seulement réussi à se cacher sous la peau d’un homme, mais a aussi réussi à se cacher parmi les hommes. Voyant le monde différemment, et cherchant quelque chose que seul le sang pourra lui apporter. Cet homme est aussi plus connu sous un nom  spécifique parmi les gangs et les criminels. Le Chupacabra.

Un homme à la recherche de quelque chose, un anarchiste en recherche de paix, un pacifiste en soif de sang, une bête évitant la lumière car les faibles ont peur des ombres, et la peur les contrôle.

Mais heureusement, en vrai, je n’ai absolument rien d’un monstre ou d’un animal, ce n’est qu’une légende tournant autour de moi que j’ai dû me coltiner… Comment ça décevant ? Si vous êtes ici pour lire une histoire fantastique, vous n’êtes pas au bon endroit. Cette histoire est très réelle.

Il y a longtemps, dans un territoire lointain connu sous le nom d’Altas, un projet fut lancé. Le projet « War-Hounds ».  Un projet militaire lancé dans le cœur d’Atlas, le but était simple : former une force d’élite frappant dans l’ombre. Une unité de terrain servant pour les black op. Elle était censée remplacer les groupes de black op actuel. C’est dans les coins les plus sombres et les plus reculés du pays, là où les lois n’ont plus aucun effet, ou les criminels sont même protégés par celles-ci, c’est dans ce genre de cas que les chiens de guerre entraient en chasse. Cependant, l’homme responsable de cette opération, Onward Alekseï, voulait que cette task force soit bien plus que cela. Son idée était simple, faire en sorte que chaque agent n’existe sur aucun radar. Transformer chacun d’entre eux en fantôme, les rendre méconnus. Le but était qu’aucun groupe, gouvernement, ou institutions assurant le maintien de l'ordre public puisse retracer les actes criminels jusqu’à Atlas.

Onward décida donc de recruter une cinquantaine d’enfants pauvres et orphelin vivant dans la rue et ayant le moins de lien possible. Et c’est là que je fus … « adopter ». Tu parles d’une adoption. Au tout début, tout allait bien, j’étais parmi les plus jeunes, mais … ça allait encore. On subissait de nombreux tests dans un hôpital pour notre état de santé, on testait des choses sur nous, et on avait un entrainement physique régulier et des cours. À mon âge et pour un enfant de la rue, c’était une occasion en or. Je n’ai plus de parent, je n’ai rien, et on m’offrait une seconde chance. C’était parfait.

Mais bien sûr, vous vous en doutez, rien n’est parfait. C’est trop beau pour être vrai, ou ce genre de connerie... C’est pas faux. À mes douze ans, le projet a pris un tournant des plus rapides. Les participants les plus vieux du projet ont alors disparu du jour au lendemain. Personne ne savait où ils sont passés, et les derniers d’entre nous ont subi un entrainement acharné, un enfer presque. Entrainement à l’arme et combat avant tout. Comme j’étais le plus jeune et le plus faible, pour survivre et ne pas disparaitre comme les plus vieux, je me suis donc concentré sur ce que je savais faire, tirer à l’arme, et utiliser ma tête. Mon aura était minable comparé aux autres, et mon physique tout autant, donc je me suis spécialisé en ce que je savais faire de mieux.

Après, si l’histoire s’arrêtait là, ça serait sympathique, mais nan… Rien de ça. Le gouvernement d’Atlas se retourna contre le projet… Enfin, le publique avait découvert le projet, et donc, adieu l’invisibilité. Les médias n’ont jamais cité nos noms pour qu’on ne puisse pas avoir de problème, et le projet fût démonté… Enfin, c’est ce que les politiciens ont voulu montrer au peuple. Onward avait eu une idée. Quelle meilleure façon de disparaître que d’être oublié. Il a donc, avec l’aide du gouvernement, fait croire à une fausse destruction du projet War-Hound. Les enfants étaient libérés, Atlas passait pour les gentils, et le chef du projet comme le méchant enfermé dans une prison de haute sécurité … Une prison qui n’était qu’un vulgaire mensonge. Le chef du projet était enfermé dans son QG, gérant ses chiens depuis son siège. Il nous donna tous des tâches, des missions, mais rien de spécial… Enfin, c’est ce que je pensais au début. Je ne pense pas vous l’avoir dit, mais je suis le plus jeune membre des Hounds, et donc ils ont voulu me laissé plus de temps pour m’entrainer. Car oui … Tous les orphelins plus jeunes que moi ont disparu… Je vous laisse deviner pourquoi. Disons qu’Alekseï n’aime pas les outils inutiles.

Moi, il me demanda simplement d’aller à l’école d’Huntsmen d’Atlas sous un faux nom et une fausse identité. Pour non seulement m’entrainer, mais obtenir le titre d’Huntsman et avoir plus de liberté dans mes actes…  Je vous passe les détails. J’ai… Je regrette encore de ne pas les avoir suivis. Pour vous résumer, j’ai été là-bas, je me suis fait des amis, je me suis amusé, et une fois que je suis devenu un Huntsman… On m’a demandé de tuer un groupe de personnes … Mon ancienne équipe. Pourquoi ? Car ils en savaient trop sur moi. Ce qui était inacceptable pour un agent de black op. Puis le massacre continua, Onward me donnait des cibles, et une par une des membres ou chef de mafia ou groupe criminel à Atlas tombait.

Atlas voulait que je reste un fantôme, un assassin, leur outil. Mais … J’ai réalisé quelque chose en tuant autant de personne, d’abord que j’étais doué pour ça, très doué… Mais surtout, que je n’avais aucune raison d’obéir à Atlas et qu’ils me faisaient beaucoup trop confiance. J’ai donc décidé de couper les ponts mais je ne pouvais pas me retourner contre l’entièreté d’Atlas seul en un jour. Profitant de mon statut d’Huntsman, et le temps que j'avais entre mes missions j’ai transformé mon outil en arme et j’ai piraté Atlas petit à petit, installant des back-door dans les systèmes de sécurité, propageant un virus dormant dans le code. Ce n'était pas un travail d'un jour, mais au fil du temps, mon virus se cacha de plus en plus loin dans le système. Et durant cinq longues années, comme un venin s’étendant dans le sang de sa victime, j’ai préparé un coup de maitre. Plus le temps passait, plus je m’effaçais du monde.

Un jour, ils retrouvèrent Onward mort sur sa chaise favorite, gorge tranché, mais pas seulement. Ce jour-là, une heure avant la mort d’Onward, le système informatique d’Atlas subit une énorme attaque de cyberterroriste, pendant 2 heures, la ville était devenue folle, mais tout ceci ne servit que de diversion pour effacer l’entièreté du projet Hounds des serveurs d’Atlas. Par la même occasion, je me suis fait disparaitre entièrement du projet War-Hounds mais aussi de tout ce qu’Atlas avait sur moi. J’ai fait disparaitre pour de bon Red Fenris du monde, ne laissant plus que le Chupacabra exister. Caché sous une fausse identité. Je cherche encore un moyen de détruire Atlas pour de bon. Chupacabra devenait mon véritable nom, ma véritable identité, et Red Fenris disparu.